Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566
(1835)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre CLXII.
| |
[pagina 150]
| |
Ga naar margenoot+demeurerat icy. Il n'est aulcunement loysyble, ny pans sable, que ceste vylle demeure sans quelque teste agréable au peuple, veu que monsieur de Megen et Arenberge sont ancor anssamble, lesquels ont esté ceste nuyct à Breda et on panssé antrer sur la meson, ce que l'on leur ast reffusé, et cecy certeyn, car deus de nos gens nous an ont fayct le raport ce matyn, quy les ont veu. Il fault pansser et mesmes ne doubter que il s'y ont assamblé qu'yl ne machynent et broue quelque brouet. Je dépêche à Vyane pour fayre guarder ma meson. Escrypves moy an toute dyllygence et byen clerement, ou dyctes les à monsieur de Hammes, les resons pour lesquelles vous ne trouves pas convenyr que l'assamblée ce fasse an ceste vylle et panssés à ce que dessus. Ne vous fesant ceste plus longue, me remectant au reste à ce que monsr. de Hammes vous dyra, me recommanderey à vostre bonne grâce, pryant le Créateur vous donner, monsr. mon frère, an sancté, bonne vye et longue. D'Anvers, ce 12me jour de juillet 1566.
Vostre frère et servyteur à james, H. de Brederode.
A Monsr. mon frère, Monsieur Le Conte Louys de Nassauw. Le 13 juillet le Prince d'Orange ‘ores que du commencement il l'eust refusé et que non obstant une lettre gratieuse de S.M. il continuoit en son mescontentement, desirant se retirer en sa maison (si comme faisoit aussy le Comte d'Egmont), toute fois estant aultre fois requis par Son Alteze, fust content d'aller à Anvers.’ | |
[pagina 151]
| |
Ga naar margenoot+Hopper, Mém. p. 91. Toutefois il déclara à la Gouvernaute qu'il n'étoit pas en son pouvoir d'y faire cesser les prêches. ‘Vient à considérer que auparavant accepter la charge, avons ouvertement déclaré en plain Conseil d'Estat, qu'il n'estoit en nous et ne voulions entreprendre d'y faire cesser les presches, dès lors accompagnées de l'exercice de la Religion, comme d'appendence nécessaire d'icelle.’ Le Petit, p. 189a. | |
[pagina 152]
| |
|