Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre CXVIIb.
| |
[pagina 426]
| |
Ga naar margenoot+avant en besogne; car il ne s'en est suivy nul remède, et toute la charge est demeuré sur moy seul...’ (MS. B. Gr. xx p. 223). ...Quant à nostre maistre, tout vat de demain à demain, et la principale résolution en telles choses est de demeurer perpétuellement irrésoluGa naar voetnoot(1), et dis dadventage que, encoires que sa M. vint ès Païs-Bas après tant d'années, il y trouvera les choses tant enviellées et enchancries que, selon son naturel, il s'accommodera plus tost qu'il ne procurera de donner remède, et sera peult-estre aussi aise que v.S. demeure là pour la propre réputation de luy-mesmes et n'avoir el brioGa naar voetnoot1, comme dit l'Espagnol, de porter une chose aultre que d'entreprendre chose qu'il ne vouldra, pour ne dire n'osera, pousser oultre. Les Seigneurs ont bien congneu l'enclouureGa naar voetnoot2, et me doubte que Egmond sera retourné, à ce que je voy, plus asseuréGa naar voetnoot3 que estonné ou changé. ......Quant à la moyenne noblesse des Pays-Bas, les Seigneurs l'auront tantost à leur cordelle, et, si bien en particulier l'on murmure, c'est selon les compagnies où l'on se treuve; chaschung se accomode avec ceulx où il se treuve et n'y aura homme qui veulle entreprendre de lever seul le premier, voyant qu'il y en a qui sont plus Roys que le Roy. Je croy que Oranges est plus asseuré que son beau-frère, et se socie peu du bien ou du mal vouloir du Roy, puisque à Montigny, qui est des plus dangereux, l'on tient respect et luy faict l'on mercedes, faisant le pis | |
[pagina 427]
| |
Ga naar margenoot+que peult; qui ne se ose attacher là, ne accrochera pas plus hault. Je touche tous ces poinctz, encoires que je ne doubte ilz sont par trop congneuz à v.S.i., à laquelle me remectz pour juger ce que luy semble mieulx. - Je ne sçay penser que c'est que entretientGa naar voetnoot1 la résolution de mariage de pardeçà, si ce n'est que Ruy-Gomez, qui est tenu pour peu amy de l'Empereur et de l'Impératrice, traverse, et luy et autres soint gagnés de la Princesse de PortugalGa naar voetnoot(1), laquelle le Prince abhorre et a la fantasie deçàGa naar voetnoot(2), et que l'on veulle temporiser pour voir s'il changeroit d'opinion..... Vienne, 6 oct. |
|