Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+vostre malladye: j'espéreroys que le bon vyn vous seroyt plus duysableGa naar voetnoot1 que l'eau de la fontayne, au moyns je croys que, sy j'eusse léssé le vyn à ceste myengne dernyère malladye icy à ce vyllayn dyquage, que je y eusse léssé les houseaus; vous asseurant que de ma vye ne fus sy prest. Je pansse que je n'estoyt bon assés pour mouryr et que Dyeu n'eusse seu que fayre de moy, quy est l'ocasyon que je me tyens asseuré de vostre part que n'avés ancor garde: reguardé seullement de ne boyr trop d'eau, car on s'en[noye]. - Le lyeutenant de la vénerye de Hollande s'an vast vers Mr le Prynce, pour mylle tors que sesGa naar voetnoot2 bellytres de la Haye luy font journellement, comme verés par ce que il vous montrerat et dyrast, estant journellement ampêché pour antysyper sur toutes autorytés. Je vous prye tenés la meyn que Monsr luy commande, ungne foys pour tout, ce que il luy plest que il an face an cella, et quommantGa naar voetnoot3 il orast dorénavant à ce régler; aultrement il ny orast jamés fyn et ne cerast non plus respecté que le moyndre [dennemier] de par dessa. Je vous asseure que je me suys byen aultant apercue, sy Mr le Prynce luy commande, que il an vyendrat byen au bout. - Je vous bèse les meyns des nouvellesGa naar voetnoot(1) que m'avés anvoyé: je voldroye que il fuyssyont desyà dans VallaydollyGa naar voetnoot4 pour voyr le plessyr, car il ne nous soryontGa naar voetnoot5 pys fayre que telle race n'est journellement ampêché pour nous fayre. Je vous prye me mander amplement de vos nouvelles et de vostre bon portement, et sy l'eau vous semble ausy bonne comme le vyn. Je me parte ce jourduy | |
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Ga naar margenoot+vers Vyanne, là où je ne suys esté de sys sepmeynnes; sy je vous puys servyr an quelque chose, vous savés combyen je suys vostre, quy me causerat ne vous user de redyctes: me recommandant ung myllyon deffoys à vostre bonne grâce, prye le Créateur vous donner, monsr mon frère, bonne vye et longe. De Clèves, ce xjme jour d'aoust 1565. Vostre frère et antyèrement vrey amys à vous fayre servyce, H. de Brederode.
Je vous supplie fayre mes recommendations à la bonne grâce de tous ses Syngneurs et que leur suys esclave. A Monsr mon frère Monsr le Conte Lodewijck de Nassau. |
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