Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+son Ambassadeur, seroit peu disposé à faire exécuter le Concile de Trente. La Duchesse elle-même avoit partagé cette idée; ‘timidius aliquanto in Religionis causâ poenas exigebat: nec dubitabant aliqui quin de Tridentino quidem Concilio actum jam esset in Belgio, laetis idcirco haereticis:’ Strada, I. p. 176. Mais Philippe II, par une Lettre du 6 août, fit savoir à sa soeur que, dans une cause commune à la Chrétienté, il ne feroit nullement intervenir ses ressentiments particuliers: l.l. Dès lors, et malgré sa condescendance sur d'autres points, la Gouvernante montra un nouveau zèle pour les intérêts de l'Eglise: s'intéressant entr'autres à cette époque pour l'établissement de Collèges en faveur des Catheliques réfugiés d'Angleterre: ‘et suâ sponte, et Regis imperio ad tuendam Religionem versa, praesertim quod Nobilitatem ob recens beneficium addictam haberet, scriptis super eâ re litteris ad urbium Episcopos ac Praefectos, multorum studia mirifice commovit:’ l.l. p. 171. .....[Egmont a] communicqué avec HovelmansGa naar voetnoot1, qui pense qu'il y auroit bien moyen de rejoindre le Prince d'Orange avec Granvelle, pourveu qu'il fut asseuré de n'estre plus trompé, pour ce que l'on se seroit tant de fois mocqué de luy et des aultres, les traictans en facquins, et leur proposant au Conseil choses que ne vailloient la peine, et faisant à part l'important avec Madame, et disposant sans eulx des abbayes et offices de leur Gouvernement, et seroit la fin de faire la paix aux despens du maistre, comme je dictz audit [Egmont] qui ne s'en | |
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Ga naar margenoot+donnoit garde. - J'entendz que Egmont a beaucoup dit à Alonzo de Canto que Granvelle n'aimoit la Noblesse, qu'il hantoit plustost basses gens, qu'il faisoit par-dessus mauvais offices vers le Roy.... 21 août. Ga naar voetnoot1Les Seigneurs s'esbahissent que le Roy at si absolutement accepté le Concile et dient que c'estoit chose pour plus peser et prendre advis des Chevaliers de l'Ordre, y estans tant de choses mal aiséez à exécuter, touttefois qu'il ne veultent contredire au Roy; l'on ne peult dire que Granvelle en soit cause... |
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