Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre LI.
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Ga naar margenoot+nous veniont demander leur congé, disant: ‘nous trouvons, Messingneurs, que vous estes venus si avant, que ne pourrés plus entretenir vostre crédit et bone renommée, que vous avés tousjours eu, et puisque ne voions pas de remède, vous supplions de nous vouloir donner nostre congé, car nous ne sçaurions voire le misère.’ Quelles parolles c'estiont pour nous, pourrés vous bien penser. Voiant donques qu'eulx, lesquels nous debviont donner le millieur conseil, commanciont à décliner, y avons mis la main nous-mesmes, et sommes venus si avant, par la gràce de Dieu, qu'espérons de vouloir diminuer nous debtes de soixante-mille florins entre ci et Pentecouste, come vous dirés plus amplement à ma venue. Es ist geringe kurtzweil vohr mich, dann wir noch allen morgen, auszgenommen die sontag, umb fünff uhren bey einander gewesen: wir sein aber noch nit gar reithGa naar voetnoot1, es fehlen unns noch ein drey wochen zeyts, so will ich dann E.G. trewlich helffen arbeiten, was in meinem geringen verstandt unndt vermügen ümmer sein mag, unndt Gott fleiszig bitten. Come vous m'avés faict escripre par Wylpurg, ne fauldrés d'aller trouver mon frère de Newenar incontinent, pour entendre de luy le tout au long, et si je treuve que la chose est d'importance, me trouverés vers vous à Bruxelles, pour parler de cecy et tout aultre chose. Lantgrave Wylhelm m'ast escript encores ausjourdui, me priant de rechef de vouloir aller avecques luy en Schweden, selon la promesse que lui dois avoir faict à Franckfort: je luy ay rendu responce, quand il fut dernièrement ces caresmeaulx icy, avecques son beau-frère, le jeusne Conte | |
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aant.Ga naar margenoot+palatinGa naar voetnoot(1), et aussi asteureGa naar voetnoot1, comment que je ne suis pas à moy, sinon entièrement à vous, pourtant croi-je, qu'il vous en escriverat; quant je viendrai, aviserons d'une responce: il m'ast aultrement envoié livrée et aultre écippage, come aux aultres Contes que vont avecques luy. - Quant à l'affaire de Königstain, attandons vostre résolution sur le dernier offre que le Conte de Stolberg a faict..... Espérant donques, Monsieur, d'estre bien tost auprès de vous à Bruxelles, ferai fin, me recommendant très-humblement à vostre bone grâce. De Dillenburg, ce 10 Martij 1563. Entièrement vostre obéissant frère à vous faire très-humble service, Louis de Nassau. A Monsr le Prince d'Oranges. |
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