Grèce, en Prusse, dans l'Empire? Gelre, parle-nous de lui; il est généreux et courageux, et voici son blason: De gueules traversé par un pal chevronné de sable et d'or; sur le heaume, un mantelet de gueules comme sa bannière et son écu, et dessus une tête de femme, à mi-corps à la taille, vestue des armes, c'est-à-dire de rouge et au pal chevronné. Et son cri de guerre est: Nydou! Nydou!
Le nom de Nidou s'est éteint, dit-on, dans celui de Zigen-hagen, un de ses voisins de Saxe: on l'appelle alors Nidda. Le Wapenrole de Zurich montre que Nidau de Suisse est le même que Nidou en Saxe; ailleurs, c'est Nyden et Nidden; on trouve aussi Nydouv, en bas-latin Nidouen, et, dans Sieb- macher, Neydaw.
Les héraldistes, on le voit, sont clairs comme la lumière. Ils peuvent écrire et prononcer un nom de plusieurs manières, mais ils vous montrent, pour ainsi dire, l'image du chevalier: son écu. C'est à cela qu'on le reconnaît, lui et les siens, dans quelque pays que ce soit, sous quelque prince qu'il combatte; qu'il ait un chậteau ou fief en Saxe et un autre en Suisse, c'est toujours un Nidden, Neydaw ou Nydou. Qu'il reste avec son cri de guerre: Nydou! Nydou!
C'est un bijou que ce petit poème, et ces armoiries chantées nous semblent d'un merveilleux effet.
Le mot vaer, qui se retrouve ici dans la description de la capeline, signifie simplement couleur: c'est une capeline découpée couleur de gueules ou d'écarlate, et le dessin ne montre pas de doublure..
Au vers 18, au lieu de: Ofter, lisez: Oftre.
Au vers 20, au lieu de: He kan duer hurten inde duer breken, lisez: He kan duerhurten inde duerbreken.