Focquenbroch. Bloemlezing uit zijn lyriek

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Courage de fille

Van dezen nacht,
Comme m'a dit ma Mère,
Zal onze Jan my komen doen la Guerre;
Maar je ne crain sa lance, noch zyn kracht.
Je dis toujours, ma Mère n'en est pas morte;
Car ce combat geschied sans bloed te storten.
Al is 't bij nacht.

Ik zal zo dwaas
Niet zyn, als ces Badines,
Die tot haar hulp appellent leur Voisines:
Hoewel men is souvent den Onderbaas.
Quelque vigueur qu'il ait dans la bataille,
Il peut venir, want quatre de sa taille,
Je ne crains pas.

Il est bien vrai,
Qu'il me jettra par terre;
Maar niet te min, je ris de cette guerre;
Et le devant je lui presenterai.
Want schoon ik ben voor hem niet assez forte
'k Zeg, indien ma Mère n'en est pas morte,
Je n'en mourrai.