Brieven 1888-1961

[p. 286]

Aan Kaya Batutaant.

den Haag, Gouden Leeuw,

25 augustus '02

Kaya dear,

Merci de ta gentille petite lettre, et mes félicitations pour la bonne.¹ Oui, bien sur, il faut lui acheter un lit, pliant, of course. Le mieux serait, je crois, à la maison dorée où nous avons acheté le lit de la petite.² N'achète, pour l'instant, que le strict nécessaire. - Jusqu'ici je n'ai vu personne. Je dois revoir le dr. Leyds ce soir. Verrai-je les généraux? Je n'en sais rien encore. Si non, ce serait bien bien ennuyeux. Mais enfin, je tacherai de voir ailleurs de quoi construire 2 à 3 articles. Hier, dimanche, un temps affreux: de la pluie toute la journée. - Je viens de chez le médecin oculiste et trouverai peut-être ici les verres qu'il me faut. J'y vais de ce pas. - Très pressé. N'ai pas déjeuné encore. Et il est 2 1/2 h. Ne sais pas encore quand partirai Amsterdam. Serai peut-être fixé demain ou après. Amitiés à ta mère, et une foule de baisers amoureux de

ton Sandro.

1 Kaya Batut had de dag tevoren Cohen uit Parijs geschreven, dat zij die ochtend een dienstmeisje had aangenomen: ‘zij heet Françoise, kan naaien en wassen, het huishouden doen, maar koken kan zij nog niet zo goed.’ [vert. uit het Frans] Zij kreeg 20 frank per maand en sliep voorlopig op de divan.

2 Innôh.