Naar zijn dagboek
(1869)–Willem de Clercq– Auteursrechtvrij
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Hoofdstuk I.
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astrologie verhindert hem evenwel niet aan een destijds zichtbare komeet zijne oplettendheid te wijden. Hij beziet haar zelfs door een teleskoop, maar bericht eerlijk dat de verrekijker hem van geenerlei dienst was. Weinige dagen later wordt zijne opmerkzaamheid door eene veiling van schilderijen getrokken. Hij vermeldt de stukken die hij boven de anderen bewonderd heeft. Het is een waterval van Ruysdael, een Magdalena van Guido Reni, een landschap van Hobbema. Het zijn stukjes van Ostade, Mieris en Wouwerman. Maar weldra wordt zijn geheele aandacht geboeid door het aanstaand bezoek van Napoleon aan de hoofdstad. Geen enkelen voorbereidingsmaatregel tot het groote feest laat hij onvermeld. Bij het tolhek van Abcoude prijkt een eereboog met het opschrift: ‘Napoléon le Grand, Hèros de l'univers.’ Het dagboek vertoont dag aan dag de sporen van teleurgestelde verwachting. De keizer daagt niet op, ofschoon alles gereed is om hem te ontvangen. Eindelijk toch is hij in aantocht. ‘Dans toute la ville règne une confusion extrème. Là vous voyez des piétons et surtout des gens du peuple contempler tout dans une admiration muette (bouche close à cause de la police), là on voit se succèder des équipages remplis de femmes et d'enfants... Là des juifs vont criant: qui veut des guirlandes de feuilles à trois sous l'aune!’... Cette arrivée qu'on regardait il y a quelques semaines plutôt comme un sujet de douleur que d'allégresse et dont personne ne se souciait, occupe chacun maintenant du plus vieux au plus jeune, ‘o Tempora!’... D'innombrables curieux, aux yeux ébahis, attendent leur maître. Et c'étaient les mêmes Hollandais - mais pourquoi rappeler des faits glorieux? - c'étaient les mêmes Hollandais qui avaient applaudi au prince d'Orange, qui avaient dansé la carmagnole sur le | |
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Dam, qui avaient consenti à l'élévation de Schimmelpenninck, qui avaient crié le vive le Roi, qui criaient maintenant: ‘vive l'Empereur!’ Tel a toujours été le peuple, tel il sera toujours. Et de cette multitude on voulait faire, il y a peu d'années, un corps plein de patriotisme, de vertu, d'honneur! Mais c'est assez nous arrèter à ce sujet, et je crois que pour la plupart des gens la curiosité était le principal attrait. De Clercq heeft zelf een goed venster in de Kalverstraat tusschen de Heilige weg en de Munt. En nauwlettend heeft hij waargenomen, want de geheele stoet wordt in zijn dagboek beschreven. Het voornaamste licht valt natuurlijk op den keizer, gezeten op een wit paard, rijdende in het midden van zijne veldoversten. Hij is gezet, en houdt het hoofd een weinig voorovergebogen. Met groote minzaamheid groet hij allen ter rechter- en ter linkerzijde. Het voorbijtrekken van den geheelen optocht houdt drie kwartier aan. Den volgenden dag ziet hij den keizer en daarna de keizerin in een bootje door de grachten van Amsterdam varen, terwijl de menigte zich op de kaaien verdringt. De meesten jubelen, anderen doen een dof gemompel hooren. ‘Je ne puis nier que de pareilles scènes ne produisent sur mon esprit une forte émotion. J'aime tout ce qui impose, tout ce qui se fait en public avec solemnité, et mon plus grand plaisir serait de pouvoir me transporter sur les places publiques d'Athènes ou de Rome lorsque l'admiration suivait le hèros du jour qui avait sauvé sa patrie ou le poète qui la célébrait dignement. Cependant ces cris m'affectaient d'un sentiment douloureux.’ Onnoodig er bij te voegen, dat die smartelijke gewaarwordingen weder met herinneringen aan de verloren grootheid des Vaderlands in verband staan. In bittere ironie gaan zij over. Pourquoi parler de nos | |
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aïeux? Laissez cela aux enfants. Un homme d'esprit ne peut plus s'arrêter à ces choses. Nous sommes français...... Oui, quand nos villes et nos fertiles campagnes seront changées en déserts, quand on n'y verra plus que des femmes, des vieillards décrépits et des hommes incapables de travailler, quand peut-être, faute de bras pour pourvoir à notre défense, la mer aura repris son empire et roulera ses vagues dans les rues d'Amsterdam, c'est alors que nous serons français!..... Une heure avant le passage de l'empereer on vit passer un cortège de prisonniers-espagnols qui étaient presque sans habits et dans la plus profonde misère. Cela aurait dû servir à montrer les fruits de la victoire... Sur le Kadijk un incendie a consumé trois maisons. Cette aventure, en tout autre temps, auroit fait beaucoup de bruit. Eh bien! on n'en parle pas. L'empereur est le seul objet des discours d'une ville entière (10 Oktober 1811). ‘Les poètes hollandais n'ont point encore célébrè S.M. Helmers s'est éloigné de la ville pour ne pas voir la bassesse des Hollandais, et il est fort malade. Le médecin Kleinhof a fait un vers latin.’ Nog menige bijzonderheid en anekdote over 's keizers verblijf in Hollands hoofdstad behelst het Dagboek, evenals de beoordeeling van de Tooneelvoorstellingen, die ter eere of bij gelegenheid van zijner Majesteits bezoek te Amsterdam gegeven werden. Middelerwijl, en in weêrwil van het treurig feestgewoel, wordt ernstige bezigheid niet vergeten. De zestienjarige kritikus oefent onder anderen zijn oordeel aan Wagenaar. ‘J'ai enfin fini son volumineux ouvrage (18 Oct.) que j'ai lu en entier, excepté les deux volumes qui vont depuis le commencement du règne de Philips, jusqu'à la fin du gouvernement de Leicester que j'ai lus dans Hooft. Je crois qu'on trouverait avec peine un historien aussi exact et aussi clair | |
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qu Wagenaar. Son style n'est jamais diffus. Cependant ce ne sont pas de ces brillantes narrations, de ces morceaux d'éloquence que nous rencontrons dans Robertson, Tacite, Hooft ou Salluste. Aussi, c'est très rare quand il en vient à faire une remarque, et quoique je n'aime point ces historiens enflammés par l'esprit de parti, cependant des réflexions judicieuses semées ça et là ne font que rendre plus agréable la lecture de l'histoire. Il faut aussi avouer qu'il a trop négligé l'histoire des moeurs, des coutumes, de la civilisation, des arts et des sciences. On pourrait l'accuser d'avoir été peut être trop exact, il est surtout fort prolixe dans les détails des négociations et des traités, ce qui est pourtant une des parties les plus ennuyeuses de l'histoire moderne. L'histoire depuis l'abdication de Charles I jusqu'à la paix de Nimègue est sans doute l'époque la plus intéressante de notre histoire. Car après cela jusqu'à la fin de 1711 nous ne paraissons jamais que dans un rôle subalterne... Il est aussi à remarquer que tandisque dans les époques précédentes Wagenaar pouvait puiser dans une foule d'historiens, tels que Hooft, van Meteren, Bor, Brandt, Strada, Bentivoglio, il ne trouvait ici aucun historien remarquable. Lamberti soutient encore les premières années du 18me siècle. Cependant après la paix d'Utrecht on voit règner une longue paix et le lecteur se console de l'aridité des détails par la pensée du bonheur dont on jouit dans ce temps là... On peut dire que peu de pays ont une histoire si correcte, si véridique et si impartiale.’ Een geheele reeks van werken wordt hier achtereenvolgens besproken en gekenschetst. Ik deel nog mede hetgeen omtrent Schiller's Wallenstein opgeteekend wordt. ‘Je ne sais si on ne pourrait nommer cette pièce une des plus intéressantes de cet auteur. Sans doute, Don Carlos, la Pucelle d'Orléans contiennent de plus grandes beautés, | |
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mais cette majesté qu'inspire ce formidable Wallenstein et qui n'est ternie que par son irrésolution, le beau caractère de Piccolomini, la mort cruelle du héros, tout cela attache vivement. Cependant, comme ouvrage dramatique, quelle differénce encore avec les chefs d'oeuvre du théàtre français!’ De voorrang dus toegekend aan het Fransche drama. Ook Bilderdijk wordt beoordeeld: Winterbloemen, eerste deel: Depuis longtemps l'Ossian Hollandais n'avait rien produit mais les Winterbloemen ne valent pas les Najaarsbladen. Ce n'est pas que Bilderdijk ne soit pas toujours Bilderdijk, mais on est las de ces adorations continuelles d'Homère, de ces invectives contre les étrangers et surtout de ces éternelles jerémiades. Ce qui m'a plu dans ce volume sont deux imitations d'Horace et une épitre de Turnus à Enée. Aan verscheidenheid van onderwerpen ontbreekt het niet. Het jonge gemoed stond voor allerlei indrukken open en kende geen ziekelijke eenzijdigheid. Het gezellige leven, het tooneel, de kerk, treurige en komieke voorvallen die in de stad zijner inwoning hadden plaats gegrepen, indruk ken van boeken over allerhande stoffe, het werpt alles zijn fotografisch beeld op die reeds nu met vaste en zichzelve gelijk blijvende hand beschreven kwarto-bladen die alleen voor het jaar 1810 het cijfer 296 bereiken. De dichter was destijds reeds ontwaakt in den knaap. En wanneer werd de behoefte aan poësie bij hem het levendigst? ‘Mardi nous eûmes chez mon oncle van Heukelom une petite partie de danse. Il y avait environ une trentaine de personnages tant grands que petits. Nous nous amusâmes fort. Je fis à ce propos une réflexion. Pline dit: mirum est ut animus agitatione motuque corporis excitatur. En | |
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effet, jamais je ne suis plus disposé à faire des vers qu'après avoir dansé, ou lorsque par example à la campagne je me suis donné beaucoup de mouvement. Ce fut à Rupelmonde (een buitenverblijf, waarvan het Dagboek reeds voor het jaar 1810 met groote ingenomenheid gewag maakt) que je fis les vers sur la noce d'argent dorée, le poème sur Rupelmonde, les vers adressés à Biben et plusieurs autres. J'y commençai aussi les Indiens... et Lady Sidney. Le soir en revenant de la danse, j'avais ainsi qu'après le bal de Casino mille projets. Je voulais recommencer de nouveau le poème sur les plaisirs dont je ne pouvais cependant pas encore concevoir des idées bien nettes. Il faut que bientôt je me remette un peu à la poésie... Il y a longtemps que je n'ai rien fait. Mais je forme pourtaut beaucoup de plans et il ne tient qu' à un moment heureux de les développer.’Ga naar voetnoot1) Nog een andere trek die de Clercq op later leeftijd kenmerkte vertoont zich reeds thans, op zijn zestiende jaar. ‘J'allai m'asseoir dans le premier banc des diacres dans la grande Église sans penser où j'étais. Maman qui m'avait aperçu me fit heureusement dire de m'en aller et ainsi finit la pièce qui aurait pu avoir des suites désagréables. Plusieurs personnes avaient déjà fait des réflexions mordantes là-dessus, et croyaient sûrement que c'était par orgueil. C'eut été un orgueil bien mal placé. Il faut ajouter que la porte de ce banc était ouverte, ce qui ajoutait à l'illusion.’ |
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