Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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un peu tard, car ce n'est que dans sa seconde lettre à monsieur de Palland, qu'il lui en parle. A la vérité il comptoit, et avec raison, qu'elle arriveroit à tems et qu'on n'auroit pas conclu une chose pareille aussi irrégulièrement et précipitamment, qu'on a fait. Messieurs de Hollande ont fort crié il y a quelques années contre des conclusions avec la pluralité dans des choses ou cela pouvoit bien mieux se faire, que dans ce cas-ci. Nous ne pouvons faire que protester et monsieur de Huffel a écrit aux députés pour les prier d'écrire à ce sujet une lettre très forte aux Etats Généraux. Les Groningues ont fait leur histoire fort belle, parcequ'ils ont besoin d'argent. Ils trouvent des facilités, parceque le comptoirgénéral est aussi fort prés de ses pieces. Mais tout cela n'empêche pas, que la chose ne soit informelle et je suis très persuadé, que l'on sera à la fin leur dupe, comme le Prince l'est déjà d'eux et des FrisonsGa naar voetnoot1). Vous savez, que messieurs de Groningue ne veulent pas approuver par une résolution la conduite de leurs députés au sujet du prince Louis. Vous êtes même informé des discours, que quelques-uns ont tenu par rapport à lui. Pourquoi ne les a-t-on pas obligé de faire un pas si raisonnable, avant de leur accorder leur demande? Je vous prie de me permettre de vous dire, que votre mauvaise humeur contre les circonstances présentes et contre certaines personnes et l'aigreur, où vous tenez continuellement votre esprit vous empêchent de faire les affaires avec le sang froid et l'attention, qu'elles demandent. Et à la fin vous vous ruinerez par cette agitation continuelle, la santé de corps et de l'esprit. Ne trouvez pas mauvais, que je fasse avec vous le CatonGa naar voetnoot2) ou l'ArostarqueGa naar voetnoot3), mais je prens trop d'intérêt à tout ce qui vous regarde et à ce qui intéresse le public, pour pouvoir m'en empêcher. Les affaires de la province de Groningue vont intérieurement toujours le même train, à ce que m'écrit notre petit amiGa naar voetnoot4) (ceci entre nous). Mais il n'en est pas consulté. Celui, qui est à La Haye réussira toujours bien à étouffer les plaintes. Je serai prêt sur Willem van BleijswijkGa naar voetnoot5), quand vous voudrez. Je suis très mortifié de n'être pas a portée de rendre mes devoirs au prince et à la princesse de Lichtenstein, à qui je vous prie de | |
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faire agréer mes respects. Ma femme et JoncourtGa naar voetnoot6) vous saluent.
P.S. L'affaire de Van der OsGa naar voetnoot7) me vient à présent en droiture de Leyden. |
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