Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdNijenhuis, 9 oktober 1751(Antwoord op Willems brieven van 1 en 4 oktober)Ga naar voetnoot1). Je viens d'abord à la négotiation de GroningueGa naar voetnoot2). Nous avons compté ici que la province de Hollande arretteroit la chose qui peut être à présent fort nécessaire et utile pour ceux en faveur desquels il y a eu des précautions prises; mais ce n'est pas notre cas. Par la dernière liquidation ou Staat van Egalisatie notre province a été assignée sur celle de Groningue pour une somme de 70 à 80 mille florins. Comment peut on exiger de nous de consentir à une nouvelle négociation sans qu'il soit question de nous faire payer ni donner aucune sureté pour cette somme? Nous sommes pour le moins aussi près de nos pièces que la Hollande et il semble qu'on ne cherche qu'à nous abimer. On sait nous envoyer les gens que mon- | |||||||||
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sieur HopGa naar voetnoot3) ne sait pas faire payer ailleurs et nous avons tort de demander ce qui nous revient. Monsieur de PallandGa naar voetnoot4) vous communiquera la lettre que monsieur de Huffel lui écrit aujourd'hui de ne consentir à la négotiation qu'en cas, que notre province soit aussi assurée du payement de la somme dont je viens de parler. Je me flatte, que le pensionnaire et vous nous soutiendrez dans cette juste demande; car si nous restons fermes avec vous, il ne faut pas, s'il vous plaît, que vous nous abandonniez dans l'occasion et celleci est fort pressante pour nous, car la mortalitéGa naar voetnoot5) étant dans bien des endroits de la province aussi forte que jamais, nous serons l'année prochaine dans les plus grands embarras. Je vous prie même de communiquer tout cet article au pensionnaire. Il faut, que j'ajoute, que monsieur Iddekinge m'écrit que cette affaire (ou comme il s'exprime, tout ce que je vous écrit) a été projetté, fait et conclu du scu et de concert avec le Prince, la Princesse, le grand pensionnaire, le greffier, les ministres du conseil d'état, communiquativement avec les membres de LL.HH.PP. les plus entendus. Cependant, lorsque je suis parti de la Haye, le pensionaire étoit contre et on n'en avoit parlé à aucun député de notre province. Vous me demandez mes réflexions sur ce papier signé par le Prince pour la prétendue, grâce de LambrechtsGa naar voetnoot6); je vous les envoyeGa naar voetnoot7) comme je les écrit en lisant le papier. L'affaire de Pallardy étant finie il n'y a plus rien à faire. Mais s'il avoit suivi mon avis, il n'auroit jamais accepté qu'une déclaration formelle, car dans les tems, où nous sommes, je défie, qu'on puisse deviner quelles conséquences on tirera de ce qu'il se contente d'une déclaration foible comme elle l'est avec le changement, qu'on y a fourré. Et ce n'est pas une raison à brûle pourpoint à ménager un homme, que de dire, qu'il a offert de faire un faux serment et que je pourrois le perdre en me mettant moi-même et mon honneur entièrement à couvert. Ce que j'en dis n'est pas, que j'eusse souhaité, qu'on poussât à bout Dronia, mais j'avoue, que je ne suis nullement persuadé, que Pallardy par cette déclaration soit entièrement à couvert de toutes | |||||||||
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mauvaises réflexions. Il se peut très bien même, que le Prince sera le premier à les faire. Souvenez-vous comment il s'est conduit avec Pallardy depuis quatre ans et dans l'affaire de Lambrechts aussi.
Den collonel Lambrechts zoude kunnen werden gepardonneert met een clausul van cassatie en bannissement en zulks naa een incarceratie van 22 maanden buijten acces, zelfs van zijn knegt om hem te dienen. Geen onaardige soort van pardon. Diegeene, die | |||||||||
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zulke expressien bij malkander brengen, moeten al zoo weijnig verstand hebben van woorden als van saaken. Om over dit onbesonnen stuk niet wijdlopiger te spreeken, zal ik alleen tot slot seggen, dat indien het onder het oog komt van luijden, die eenig permis hebben van regt en voornamentlijk van militaire procedures, zij een klugtig idée zullen moeten hebben van een diergelijken krijgsraad en in de uijterste verwondering zijn van de naem van S.H. onder sulk een stuk te sien. |
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