Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd10/21 mei 1751J'ai bien reçu les deux lettresGa naar voetnoot1), dont V.A.S. m'a honoré. Et je vous suis bien obligé, monseigneur, de votre attention. J'aurois bien souhaité, que la lettre de l'impératrice au Prince fut arrivé après son départ pour la ZélandeGa naar voetnoot2), afin que Reischach eut pu la garder jusqu'au retour ou que du moins on eut pu remettre de la donner. A présent que cela est fait, il n'y a pas de remède. Le Prince est conseillé par des gens, qui ne cherchent pas à adoucir les choses, mais au contraire. Il suit leurs conseils et puis voilà ce qui en arrive. La lettre de l'impératrice est forte, mais je ne sai, si elle ne fera pas un bon effet en ouvrant les yeux au Prince. Et quant aux | |
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reproches faits à V.A.S. par l'impératriceGa naar voetnoot3), ils ne sont certainements pas mérités, de sorte que vous pouvez facilement vous tirer de ce passe. La grande affaire est de tirer partie de ceci. Et c'est ce que je crois, qui ne peut faire et que ceci avancera le dénouement et forcera à fondre la cloche. Je suis très mortifié et point du tout étonné du chagrin, que cela donne à V.A.S. en attendant. Je tâcherai de hâter mon départ d'ici pour aider à vous tirer le plutôt possible de l'état où vous êtes. Je vous prie de former un plan avec mon frère sur ce que j'ai laissé à V.A.S. Il n'y a qu'une seule précaution à prendre: c'est de ne faire aucun pas dont on ne prévoye l'effet et qu'on ne se trouve pas surpris par un événement imprévu. Cela posé, il n'y a rien à quoi je ne sois prêt, pour relever l'état ou sauver mon honneur; le tout de concert avec vous. L'arrangement de la régenceGa naar voetnoot4) occupe à présent uniquement. Cela sera fini dans peu de jours. Alors on reparlera d'affaires. Je ne puis encore dire mon opinion sur la façon de penser ici, ni s'il faut désespérer ou non de vous soutenir avec effet le continent. Dans quelque jours j'espère y voir plus clair, mais je déclare, que je n'en écrirai rien directement à La Haye et qu'à mon retour je dirai mon opinion sur la façon d'aller en avant sans entrer en détail ni en des personalités, par lesquelles je serois certainement connus. Le tems me manque pour entretenir V.A.S. plus au longGa naar voetnoot5). J'espère, que j'apprendrai par le premier ordinaire des nouvelles de ce qui aura été résolu sur la lettre de l'impératrice. |
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