Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

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Beschouwing van Willem Bentinck over de werkwijze in de conferentie¹⁾

[B.M., Eg. 1733]

1) Deze conferentie, of bijzondere stadhouderlijke raad voor de buitenlandse zaken, waarop Bentinck blijkbaar doelt, zou 19 maart 1751 voor het eerst bijeenkomen. Tot de leden werden voorlopig benoemd: Willem Bentinck, Van Wassenaer van Katwijk, de raadpensionaris, de griffier en De Larrey. Bentinck spreekt hier echter van zes personen. Waarschijnlijk bestond eerst het voornemen ook de thesaurier-generaal Johan Hop in deze raad op te nemen. Deze nam echter pas in 1753 zitting in de raad. Zie Archives IV, II, p. viii vlg. Uit Bentincks bewoordingen, vooral aan het slot van deze beschouwing, blijkt dat hij niet bijster op Hops aanwezigheid gesteld was.

4 maart 1751

A remarquer

Qu'il n'est pas question de prendre d'informations sur un fait, ni de concilier des avis différents. Tous ceux, qui se rencontrent chez le pensionnaire, sont censés informés et de même opinion. Il ne s'agit pas de débattre une affaire non plus. Il s'agit de diriger.

[p. 509]

On ne dirige pas six personnes qu'on assemble et²⁾ les faisant parler, sans qu'on fasse rien pour leur indiquer le tour, que l'affaire doit prendre. Cela est bon pour les commettre ensemble et pour embrouiller une affaire, non pour l'éclaircir. Et ceux, qui se rencontrent à une conférence pareille, sont obligés d'y jouer un sot rôle.

Hop rit sous cape de voir mal aller l'affaire de la barrière; il insinue sans oser appuyer sur le droit sinon clair, du moins apparent, que la cour de Vienne a de disputer le subside depuis la démolition des places. (Il dit, que la démolition des places avoit porté atteinte à la validité du traité)³⁾. Il ne s'agit pas dans une occasion pareille d'aller regretter tout ce que peut dire un chicaneur ou un procureur de village sur une affaire, mais il s'agit de nettoyer et de dégager l'affaire de tout ce qui l'embrouille; afin d'aller d'abord au fait, il s'agit de la traiter en homme d'état.

Le Prince parle de la conférence secrette aux Etats Généraux et de celle de la Hollande, comme si l'on pouvoit appréhender qu'elle n'approuveroit pas ce qui seroit fait par le Prince. Cette supposition ne doit pas avoir lieu. Car c'est au Prince à diriger l'une ou l'autre. C'est proprement pour y préparer les affaires pour ces conférences qu'on s'assemble chez le Prince d'avance. C'est au Prince à y donner le ton et non à le recevoir. Et si ce n'est cela, je ne sai ce qu'on fait chez le Prince.

Cette méthode ne vaut rien et ne mène à rien. On pourra conférer de cette façon dix ans sans être plus avancé, qu'on n'est.

Hop, qui est homme d'esprit, voit cela et rit sous cape. Mais il n'en dira rien, de peur qu'on ne change de conduite. Il n'est jamais revenu d'aucun idée tout de bon et il a le plaisir de voir le stadhouder laisser aller les affaires comme s'il n'y avoit point de stadhouder. C'est à dire de voir le stadhouder déclaré inutile. Ce qui a toujours été son opinion, tout au moins.

De cette façon, au lieu que le Prince devroit mener Hop, il sera mené par Hop.

2) Lees: en.

3) Het tussen haakjes geplaatste is in margine geschreven.