Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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Wenen, 10 januari 1750(Spreekt zijn ontevredenheid uit over hetgeen hij van Charles Bentinck heeft gehoord over de bescherming van Pauw door De Back en het gedrag van Gronsfeld. Particuliere zaken. Wat de zaak van de thesaurier-generaal betreft, die laat hij aan Charles Bentinck en Steyn over). Si après celaGa naar voetnoot2) vous vous fussiez déterminé pour Van RoyenGa naar voetnoot3) je l'aurois approuvé, parceque je sai, que c'est un fort bon sujet, quoiqu'il y ait pourtant une objection contre lui, c'est la nouveauté de l'emploi et le tems, qu'il lui faudroit pour se mettre en état de le bien exercer. Mais cette objection est la même pour tout autre excepté pour BassecourtGa naar voetnoot4) et si on pouvait persuader celui-ci de se charger de l'emploi, cela vaudroit mieux que tout autre plan. Hop a raisonGa naar voetnoot5) et je crois, qu'il convient, qu'il reste secrétaire. Si Fagel reste seul greffier, ce que je ne désapprouve pas, mais bien au contraire, il lui faut un bon commis et il ne faut pas, que le cousinage entre en jeu, mais que ce soit le mérite et la capacité qui décide. Et il faut quelcun de bonne race. Je ne sai quel âge a le jeune Ten HovenGa naar voetnoot6), je veux dire le second, non l'aîné. Je l'ai perdu de vue depuis quelque tems. Autrefois il promettoit beaucoup. Il faut prendre vos informations et vous déterminer sur ce dernier point, car | |
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d'icy je ne puis rien recommander et je me suis si souvent blousé, que j'y vai en tremblant. Mais pour Bassecour je souhaite, qu'on le détermine. Cela touche bien le trou par provision; c'est un honnête homme, bien disposé et bien intentionné et qui est au fait de l'emploi. Gagner du tems en affaire pareille c'est beaucoup gagner. Outre cela l'idée vient du Prince, ce qui est une raison de plus. Je suis donc primo loco pour Bassecour et secundo si le premier ne se peut pour Van Royen. Vous pouvez déclarer, que c'est mon sentiment et travailler en conséquence. Cela donne de soimême l'exclusion de ma part aux autres. Je n'écrirai pas au pensionaire, parceque vous pouvez lui dire de ma part tout ce qui regarde cette affaire et en général, qu'il peut en tout toujours compter sur moi, comme étant lui tout à fait dévoué et résolu de le soutenir, comme je lui ai promis et comme je le lui dois. Je vois, qu'on m'a embâté d'une fort vilaine et fort mauvaise commission touchant les dettes de Silésie. Je vous informerai de bouche à mon retour de tout ce qui regarde cette affaireGa naar voetnoot7) et je ferai une petite déduction par laquelle on verra comment cette affaire a été traitée au commencement et pourquoi il est prèsque impossible de la réparer après la négligence et la faiblesse avec lesquelles on a agi à cet égard comme en tout autre en l'année 1741 et 1742Ga naar voetnoot8). (Barrière-zaak; geen nieuws en niets bijzonders. Bentinck maakt zich deze zaak tot ‘un point d'honneur’, vraagt om een) courier avec la permission et l'authorisation de conclure avec le Prince à 50.000 florins d'Allemagne par an et la promesse d'un régiment des gardes ou un gouvernement ou tous deux. Je ne vois pas, que l'on puisse rompre l'affaire et je vous assure, que l'on ne peut la finir autrement, car on seroit à la fin réduit à marchander d'une facon, qui rebuteroit par la mauvaise grâce. L'impératrice est sur la fin de sa grossesse (en Brunswijk zal niet kunnen vertrekken, voordat de doopplechtigheid achter de rug is). L'impératrice m'a dit, qu'elle comptoit que le prince d'Orange écriroit une lettre au prince Louis par laquelle il lui manqueroit en termes généraux le pied sur lequel il devoit passer au service de la Republique, car elle est extrêmement jalouse de l'honneur du | |
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prince Louis et ne voudroit pas, qu'il fut confondu avec les autres, qui ont passé de son service au notre et qu'elle ne regrette pas à ce qu'elle dit, quoiqu'on les ait pris de mauvaise grâce. (De zaak Pallardy). |
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