Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdDen Haag, 12 januari 1750Avant votre départ vous m'avez dit, que l'affaire des postes pourroit aller son train, quoique vous fussiez absent, mais j'apprens pourtant, qu'il ne s'y est rien fait ni ne s'y fait rienGa naar voetnoot1). Je crois bien aussi, que monsieur le bourguemaître TemmingGa naar voetnoot2) et le commis KerseboomGa naar voetnoot3) ne sont pas fort pressez de travailler là-dessus et que s'ils y font quelque chose, il faudra, que ce soit la fourche au cul. Le chose presse cependant, car les postes viennent en attendant, sans qu'il y ait rien de réglé; voilà le vieux monsieur SixGa naar voetnoot4) mort et par conséquent une fort bonne poste, qui tombe à l'état. Depuis que Steinberg et Wartensleben ont signé provisionellement le traité avec l'électeur de Cologne sur le pied de 500.000 | |
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florinsGa naar voetnoot5), on a écrit d'Angleterre comme vous saurez, qu'il y avoit quelque apparence que l'électeur se contenteroit de 400.000 et que le roi comme électeur de Hanovre en payeroit la moitié. On a répondu d'ici, que si l'Angleterre vouloit en payer un tiers, l'électeur et Hanovre un second, la République payeroit le troisième, mais point de nouvelles. Là-dessus j'ai parlé à mylord Holdernesse en termes très forts et j'ai écrit le même au duc de Newcastle, mais le ministère anglais se gendarme beaucoup de ce qu'on voudroit tirer un sou d'eux et je ne sai où cela finira, car s'ils veulent en toute occasion importante pour toute l'alliance et pour toute l'Europe tirer tout doucement leur épingle du jeu, je ne vois pas comment nous nous tirerons d'affaire à la fin du compteGa naar voetnoot6). Je regarde pourtant cette affaire ici comme si importante, que pour gagner cet électeur s'il vouloit nous donner un coadjuteur à notre guise, je vendrois mon lit même pour y fournir. Tout ceci demande très fort votre présence céans. Messieurs ReckGa naar voetnoot7), LannoyGa naar voetnoot8), et ForbesGa naar voetnoot9) ont été une fois au conseil de guerre. La seule question, qu'on leur a fait encore pour donner le croc en jambe à LambrechtsGa naar voetnoot10) ne roule pas sur la défense, mais sur la capitulation. Lambrechts avoit demandé l'avis du conseil de guerre pour savoir, si l'on enverroit au maréchal LöwendahlGa naar voetnoot11) pour demander à capituler. A présent on demande, si Lambrechts a consulté une seconde fois le conseil de guerre pour régler la manière dont on capituleroit et il se trouve, que | |
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non, mais si Lambrechts a fait la meilleure capitulation, que l'on put obtenir, je ne vois, ce que cette question prouve. Je pousse toujours l'affaire de Pallardy. |
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