Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdNijenhuis, 3 maart 1749J'ai lu l'extrait, que vous m'avez envoyéGa naar voetnoot1). De toute la conversation avec la PrincesseGa naar voetnoot2) je n'en parlerai pas, parcequ'il n'y a que de l'emportement et du reste aucunes idées, dont je voye la liaison ni la suite; c'est un aveuglement, qui m'est incompréhensible. Je suis très peu content des conversations avec le Prince aussi, car je n'y vois de son côté que beaucoup de faiblesse et pas toute la bonne foi et la candeur, que je souhaiterois; tout cela n'est que tergiverser, chercher des subterfuges et des fauxfuyans. (Par parenthèse, il me paroît, que vous auriez dû y faire entrer, comme une preuve, que vous ne pouviez rester sur ce pied, les assurances, qu'on vous avoit fait donner en Angleterre et qui n'ont été executées en rienGa naar voetnoot3), ce qui vous a extrêmement exposé et auroit pu le faire encore beaucoup plus que cela n'a fait, comme je l'ai beaucoup craint). Vous savez, que je suis toujours prêt à marcher, lorsque je puis être de quelque utilité au public, au Prince, ou à vous, mais voici en bref, ce que je pense sur ce sujet. Je trouve les esprits, ou l'esprit, à qui vous avez à faire, fort mal disposé. Vous savez, comment je suis regardé et qu'à son avis personne n'est brouillon, emporté, partial, etc., comme moi. Si je vais à La Haye, il faut, que ce soit à votre réquisition, ou de ma propre tête chaude. Si l'on croit le premier, on dira que vous ne cherchez qu'á envenimer les choses et cela les piquera | |
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contre vous; si c'est le second, on ne manquera pas de dire que je vais fourrer mon nez, où je n'ai que faire et on se fâchera peutêtre fort ouvertement contre moi, ce que je ne suis pas trop bien disposé à souffrir; de sorte que de quelque facon que vous le tourniez, je n'y ferois aucun bien. D'ailleurs je ne vois pas en quoi je puis vous être d'aucun service. Mes sages conseils ne sont pas nécessaires; votre chemin est assez clair: il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour le voir et à marcher pour le suivre et quand à l'exécution, je ne dois pas m'en mêler, car on me croit le plus méchant de tous les mutins et par conséquent je ne ferois que les révolter. De tout ceci je conclus, que pour ne pas faire de mal, il faut, que je reste ici. Je suis très charmé de tout ce qu'il y a de réponses de De Back dans cet extraitGa naar voetnoot4). Faites-lui bien mes complimens. Vous prenez le bon parti avec le greffier, car le pauvre petit homme n'en peut mais. |
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