Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdNijenhuis, 11 februari 1749Je suis fâché de n'être pas à portée de savoir les choses plus clairement que vous ne me les écrivéz; cela fait que je ne puis vous rien dire sur le bout de lettreGa naar voetnoot1) que je reçus hier de vous. Je souhaiterois bien d'apprendre de quoi on est quite enragedGa naar voetnoot2) et oò vous en êtes; comme aussi à propos de quoi est cette bataille dont vous parlez. (Volgt de raad om snel door te zetten). Voilà un petit échan tillon de maximes du vieux métier, que vous n'avez qu'à appliquer | |
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comme vous le jugerez à propos ou nécessaire. Je me soucie bien des chiens de complimens de De Back. Dites-lui qu'il aille au diable. Aussi bien il ne me répond pas, ni vous non plus, lorsque je demande à propos de quoi et sous quel prétexteGa naar voetnoot3) on lui a envoyé mes lettres, que vous dites avoir lues chez lui; je vous dirai entre nous que j'aurois voulu savoir, ce qu'il en pensoit pour voir comment il est disposé. Vous ne me dites plus rien de l'affaire de Berne, ce qui m'en fait mal juger. Je suppose que monsieur De Haren aura assez de crédit sur l'esprit de personnes, qui le connoissent pour un maroufle in optima forma, pour venir à bout de soutenir l'ouvrage, qu'il a si joliment commencé et que son successeur continue si bienGa naar voetnoot4). Il est fort particulier, qu'il y ait des gens dans le monde, qui ne veulent ajouter foi qu'à des gueux et des faquins et qui le sont de l'aveu même de ces personnes, qui ne fient à eux et les trient sur le volet pour les combler de grâces. A voir la distribution de ces grâces aujourd'hui chez nous, c'est prèsqu'une honte à un honnête homme d'en recevoirGa naar voetnoot5). |
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