Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdHannover, 14 oktober 1748Ga naar voetnoot1)(Ik heb u totdusverre op de 2e en 7e een brief geschreven. Ik | |
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ben hier zaterdagGa naar voetnoot2) teruggekeerd. De koning komt vandaag uit Göhrde naar hier. Ik ontvang geen nieuws uit Holland). Aussi suis-je réduit à ma réponse ordinaire à tous ceux, qui me demandent des nouvelles de Hollande, c'est que je n'en sai point et pour à présent cela est vrai au pied de la lettre au lieu que sens ordinaire est que je n'aime pas, qu'on ne me fasse des questions. Mon frère a soin de m'envoyer copie de toutes les lettres, qu'il vous écrit. J'ai été très charmé de voir par une du 6. du courantGa naar voetnoot3) que les difficultés étoient touchant le traité de barrière et que le comte de Kaunitz parle de la nécessité de prendre des nouveaux arrangemens pour remettre la barrière en état de défense. Vous vous souviendrez, que j'ai eu l'honneur de vous écrire le printems passé de LondresGa naar voetnoot4) sur ce sujet et que j'avois même pris la liberté d'en parler au roi, à la vérité en termes généraux, parceque je n'avois point d'ordre. Je crois que ces arrangemens et leur exécution immédiate après l'évacuation des places est la chose du monde la plus nécessaire pour nous et que sans cela nous ne serons jamais en sûreté un moment. Il s'agit de savoir quelles des places démantélées, en tout ou en partie, devront être remises en état, ensuite, qui les y remettra. Je ne crois pas, que le premier point causera beaucoup de dispute, mais je doute fort, que l'on s'accorde facilement sur le second, car toute l'alliance me paroît extrêmement mal en fonds. Ce dernier devroit pourtant certainement être réglé le plutôt possible, à quelque prix que ce soit, afin que l'ouvrage se commence d'abord après les restitutions. Car, si l'on tarde et qu'on laisse le tems à France de revenir de son affection présente pour la paix, une chicane de sa part sur quelque place que l'on vaudra dans la suite remettre en état, suffira pour occasionner une nouvelle rupture et alors la France trouvera autant de places, qu'elle n'aura pas la peine d'assiéger. (Op dit ogenblik ontvang ik uw brief van de 9e. Waar ik gebleven ben? Eeuwig onderweg. In de veertien dagen, die ik te Dannenberg was, ben ik slechts zevenmaal op de Göhrde geweest). | |
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Kaunitz heeft aan mijn broeder de validiteit van het barrière-tractaat bekent, selfs in de presentie van de Engelsche ministers, zedert die tijd moet ik seggen dat ik mede van opinie ben geweest, dat het beter soude sijn dit artykel uit het generael tractaat te laeten, omdat de koninginne al so sterk verbonden zoude zijn door een particulier artikel tussen de geallieerdens. Zoo het in het generaal tractaat komt, sal de koninginne deselve trouwelijk willen houden, of niet; zo jae, dan sal een particulier artikel van deselve kragt sijn, maer zo zij het soekt te eluderen, kan zij daar veel gemakkelijker toe komen met Vrankrijk te doen intervenieren, die uit hoofde van de garantie de decisie aen sig sal willen neemen en dan sullen wij wel kunnen blijven als de twee pleijtende om een oester. Je ne manquerai pas de faire l'avocat pour et contre et de faire mon possible pour faire goûter icy, ce que S.A. souhaite, selon ses ordres. Je crains pourtant, que cela ne fasse de la peine, car vendredy passé le duc de Newcastle m'a paru goûter beaucoup le sentiment du comte de Kaunitz. Il ne sera de retour icy avec le roi que jeudi; je tâcherai de lui parler d'abord, afin de pouvoir vous mander par la poste de vendredy, comment il prend la chose. Je crains fort, que cette nouvelle difficulté ne cause du retardement à la conclusion et ne contribue à empêcher les arrangemens, dont j'ai parlé ci-dessus et dont je vous avoue, que la nécessité pressante me frappe plus que chose au monde. Dieu nous donne bonne issue de tout ceci. J'oubliois de dire, qu'il n'est plus question des bons offices de l'Angleterre; d'ailleurs ils sont refusez si net et si sec, que je ne crois pas, qu'on se pressât d'en refaire des offres. Le duc de Newcastle m'a déjà parlé plusieurs fois touchant les 200 mille ducats pour les Russes. J'ai toujours répondu, que je n'avois aucun ordre sur ce sujet. Le duc me dit, que le comte CzernichefGa naar voetnoot5) venoit toujours le tourmenter là-dessus et que la première fois, qu'il lui en reparleroit, il le renverroit à moi. Je lui répondis, que je le renverrois au comte Golowkin, qui vous en parloit aussi très souvent et qui pourroit lui dire votre réponse. Puisque le Prince le souhaite, lorsque le duc de Newcastle m'en reparlera, je lui dirai, que s'il le souhaite, j'en écrirai, mais qu'il faut, que je puisse dire, que c'est à ses instances, sans quoi je ne veux pas m'en mêler, n'en ayant point d'ordre. J'ai trouvé le duc à mon arrivée un peu de mauvaise humeur de ce que l'on n'étoit pas tout à fait de son avis en Hollande. Je ne saurois pourtant me plaindre du manque d'ouverture. Lorsque le | |
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projet de St. SéverinGa naar voetnoot6) est arrivé, il a été content comme un roi et nous avons d'abord été aussi amis que jamais. J'ignore les ordres, qu'il a envoyé à mylord Sandwich depuis ce tems, parcequ'ils auront été dépêchez d'icy pendant que j'étois à Dannenberg et que je ne l'ai vu, que fort à la hâte vendredi après son retour au Göhrde, mais je sais que l'on est très content de ce dernier projet. Du reste, avant que les ministres anglois à Aix ayent leurs ordres finalement, il faut que la réponse soit venue d'Angleterre. Je vous écrirai plus au long sur ce sujet, lorsque le duc sera de retour icy. |
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