Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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Aken, 4 augustus 1748(Hoopt spoedig naar Den Haag te komen. St. Séverin gaat naar Compiègne zodra Sotto Major, die verleden donderdag vertrok, van zijn onderhoud met de hertog van Huescar te Valenciennes, te Aken terugkeertGa naar voetnoot1). IlGa naar voetnoot2) me paroît depuis quelques jours un peu plus réservé sur cet articleGa naar voetnoot3). Auparavant il s'étoit assez clairement expliqué, que si on pouvoit donner à l'Espagne satisfaction sur l'article de l'assiento, les autres points différentiels n'arrêteroient pas le traité définitif. Quand j'aurai vu monsieur de St. Séverin, après qu'il aura parlé à monsieur de Sotto Major depuis l'entrevue avec monsieur D'Huescar, je serai encore plus sûr de mon fait. Jusqu'à présent j'ai tout lieu de croire que monsieur de St. Séverin va de bon pied dans toute cette affaire et qu'il a réellement et sincèrement envie de finir. Mais il y a une chose à considérer par rapport à nous, je veux dire pour nous et nos alliés, c'est que nous abrégions la négociation et que nous la finissions le plustôt possible, quand même nous devrions passer légèrement sur des points qui mériteroient en euxmêmes plus d'attention et de discussion. La raison en est, que depuis que le commerce est rouvert, ou se fait avec des passeports, avec la France, et que la convention est signée pour le renvoi des Russes, (Frankrijk aan de vrees overgeleverd is, dat zijn inwoners gebrek krijgen aan koren; de hongersnood is reeds zo hoog, dat een zak van tweehonderdveertig pond in Lyonnais voor zestig livres verkocht wordt. Bovendien is Frankrijk door het terugzenden van de Russen verlost van elke ongerustheid in dit opzicht. Wij gaan de winter tegemoet, noch wij, noch Engeland zullen een | |
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veldtocht willen of kunnen voorbereiden). Nous en sommes à être obligés de finir; et alors le plustôt est le mieux. (De Franse superioriteit wordt groter naarmate de onderhandelingen langer duren). Il vaut mieux finir mal à présent, que plus mal dans quelque tems d'ici. (De moeilijkheden met Bentincks collega's worden groterGa naar voetnoot4). Alles geschiedt in het grootste geheim tussen St. Séverin, Sandwich en Bentinck zonder Kaunitz, die zich niet kan beklagen, daar hij niet op basis van een algemeen verdrag wil onderhandelen. St. Séverin en Sandwich eisen absolute geheimhouding van Bentinck). Il faut le leur promettre et leur tenir parole, si je ne laisse aller toutes les affaires comme elles voudront, sans la participation de la République. Tant que les affaires n'approchoient pas de la conclusion, il n'y avoit pas grande difficulté; mais à présent je me fais d'un côté de la peine d'être chargé et responsable de tout; et de l'autre côté je me vois dans la nécessité de continuer de même; car non seulement mylord Sandwich (ce qui seroit naturel) mais monsieur de St. Séverin insiste sur le plus grand et le plus exact secret. Dans cet embarras je perds le parti sujet au moins d'inconvénients, c'est celui de continuer de même et je le ferai de suite, jusqu'à ce que je vous ai parlé et que j'aie rendu comte au Prince de mes raisons ce n'est pas à la légère que je me détermine à un parti, qui certainement m'attirera de la part de certaines personnes des désagrements, dont je me soucie à la vérité fort peu, mais qu'on me doit épargner. (Ik heb Van Borsselen verzocht in Den Haag op mij te wachten. Hoop, alvorens van hier te vertrekken, te kunnen beoordelen, waar wij aan toe zijn, om hem te kunnen zeggen of hij naar Zeeland zal kunnen gaan, of naar Aken moet terugkeren. Zal u mondeling verslag doen inzake de puntenGa naar voetnoot5) zowel de Prins als rechtstreeks de Republiek betreffende, waarvoor ik orders van de Prins ontving. Zeker zouden de zaken slechter gegaan zijn, als ik alles met mijn collega's had moeten overleggen; noch zij, noch ik hadden dan rekenschap kunnen geven van wat gebeurde). | |
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Dans le moment je reçois votre lettre du 2Ga naar voetnoot6) par la poste. Je partirai le plustôt possible. Mais je ne le puis avant d'avoir vu tout ce que monsieur de St. Séverin aura fait de remarques sur la pièce que nous lui avons remise hier ensemble, mylord Sandwich et moi; dont je porterai moi-même copie à La Haye, aussi bien que de celle, que monsieur de St. Séverin nous a remise le 30Ga naar voetnoot7). Tout ceci demande le plus grand secret. Je ne saurois m'empêcher de le répéter. Je commence à croire que la cour de Vienne s'arrangera aux circonstances. Il me semble que le comte de Kaunitz change un peu de langage et que les pièces qui sont venues de Vienne sont un peu plus mesurées. P.S. Je doute que je parte avant mercrediGa naar voetnoot8) et alors je serai jeudi au soir, ou vendredi matin à La Haye. |
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