Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdAken, 21 juli 1748Ce soir monsieur de St. Séverin m'a proposé de faire donner ordre aux troupes russiennes de faire non seulement halte, mais de marcher en arrièreGa naar voetnoot1). Je lui ai dit, que cet ordre-là ne pourroit être donné que par le prince d'Orange. Le duc de Newcastle a écrit au général-major MordauntGa naar voetnoot2) de leur faire faire halte, pourvu que l'officier hollandois (il me semble que c'est le général-major | |
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TiddingaGa naar voetnoot3) y consentit. Par mon autre lettre vous jugerez, que mon opinion est qu'il faudroit faire ce que la France exige de nous en ce cas, parce que monsieur de St. Séverin s'engage à nous montrer, que d'abord que cet ordre sera expédié et la convention signée, la France congédiera douze bataillons entiers, et de la cavallerie et des dragons jusqu'au nombre de 37.000 hommes. Ne seroit-il pas à propos, que le Prince écrivît au général-major Tiddinga d'abord et sans un moment de délai de se conformer en cela avec le général Mordaunt et qu'il lui envoyât un courier pour cela. Je donnerai connoissance à monsieur de St. Séverin de ce que j'écris sur ceci. Je supplie, que je puisse avoir au plutôt réponse, que cela est fait. Il est pressé de finir et je vois qu'il cherche à avancer les affaires et à prévenir les difficultés qui pourroient venir même de sa propre courGa naar voetnoot4). Voilà pourquoi je voudrois, qu'on en profitât, non par complaisance pour la France, mais parceque nous avons besoin de finir. Si donc le Prince vouloit envoyer ordre à monsieur Tiddinga de faire faire halte aux troupes russiennes, quand Mordaunt en aura l'ordre et de les faire marcher en arrière vers leur païs, lorsque Mordaunt en aura l'ordre, nous aurions ici les mains libres avec St. Séverin; et comme Hanovre n'est par hors de chemin, cet ordre du Prince à Tiddinga feroit aller tout aussi vite qu'il est possible, car j'en reviens toujours au tems et restant à la raison, pour la restitution de Cap Breton. (Wij kunnen ons niet verzetten tegen het voorstel de Russen terug te trekken. St. Séverin stelt voor, dat de gijzelaars voor de restituties in de beide Indiën ook hiervoor zullen dienen. Sandwich en ik keuren het goed. St. Séverin vraagt geheimhouding). Il s'est plaint, que l'affaire des préliminaires a été eventée à La Haye. Je vous prie que tout ce qui se passe ici reste parfaitement secret. Il vaut mieux que l'on appreuve, que la chose est faite, que de flatter ou de faire espérer qu'elle se fera. J'ai parlé à St. Séverin du titre d'altesse pour le Prince. Il m'a pri de lui donner des examples ou des preuves du titre donné par la cour aux prédécesseurs du Prince, et il m'a promis de les faire valoir. Il m'en a parlé même, comme une chose qui iroit d'elle- | |
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même, s'il avoit des examplesGa naar voetnoot5). (Larrey vertelt mij, dat hij - naar men zegt - naar de heer De PuysieuxGa naar voetnoot6) gezonden zal worden. Dat is niet voldoende, omdat Engeland kolonel YorkeGa naar voetnoot7) zendt, die aan de koning zal worden voorgesteld. Aan Larrey moet een brief voor de koning worden meegegeven. Ik zal er Sandwich en St. Séverin naar vragen. Ik sluit Sandwich' ontwerp inzake terugkeer der Russische troepen inGa naar voetnoot8)). Je vois que le duc de Newcastle vous a communiqué tant de pièces, que cela m'espargnera la peine de vous faire le rapport du contenu de ces mêmes piècesGa naar voetnoot9), que Sandwich m'a communiquées. Vous verrez à la longue que vous n'aurez jamais été traité par aucun ministre en Angleterre comme vous le serez par le duc de Newcastle en fait de concert et de communication: et qu'il n'y en a jamais eu un si fidèlement attaché à la personne du Prince et de la Princesse et à leurs intérêts. |
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