Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdAken, 21 juli 1748Ga naar voetnoot1)J'écris aujourd'hui au griffier une lettreGa naar voetnoot2), qu'il vous montrera, dans laquelle je le prie de vous faire partir incessamment pour vous rendre ici. Les affaires avancent et quand elles sont une fois en train, on peut quelquefois donner un coup de collier qui les mène tout d'un coup à bout. Je ne voudrois pas que vous fussiez moutarde après dînerGa naar voetnoot3). Voilà pourquoi je vous supplie de partir d'abord, je veux dire assez tôt pour être ici avant la fin de la semaine et si vous le pourrez, dès le lendemain de la réception de celle-ci. Je ne crois pas que le Prince aie assez besoin à présent de vous pour vous retenir dans un tems où les affaires de la pacification générale vont peut être tirer dans peu de jours vers la fin. (Dringt nog eens aan op Wassenaers onverwijlde komst). Monsieur De Borssele est aussi d'avis que vous devez partir d'abord. Pour les deux autresGa naar voetnoot4) je ne sais ni ne suis curieux de sa- | |
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voir ce qu'ils pensent et ils ne le sont pas non plus de ce que je pense; car ils ne m'ont rien demandé: aussi ne leur ai-je rien dit. Le lendemain de mon arrivéeGa naar voetnoot5) j'ai resté souper tête à tête avec Hasselaer. Nous avons resté jusqu'à minuit et demi, à causer et à rire, sans qu'il se soit dit un mot de sérieux et il ne m'a fait la moindre question, ni temoigné la moindre curiosité touchant la Hollande, ni touchant aucune chose ni personne, non plus que si je venois de la Chine. Les gens de qualité savent tout sans rien apprendre. Conclusion, je vous conseille en ami de partir incessamment et de faire en chemin le plus de diligence qu'il sera possible. Vous savez qu'on peut être ici en deux jours; car nous l'avons fait ensemble. |
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