Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdAken, 12 juni 1748Le courier que nous envoions aujourd'hui touchant Maastricht et la manoeuvre que les François y font touchant le changement de la magistrature, a été jugé nécessaire parce que la chose presseGa naar voetnoot1). Si LL.HH.PP. jugeoient à propos de faire insinuer quelque chose à Liège, ou d'y envoier un de nous pour tâcher de prévenir toute innovation, celui qui y seroit le plus propre seroit monsieur De Haren, sans aucun douteGa naar voetnoot2). (Over de ontslagaanvrage van De Larrey; de kwestie van de blanco-paspoorten. Is blij, dat Fagel meegaat naar Friesland). J'ai remarqué que monsieur de St. Séverin a une idée de faire un traité definitif avec l'Angleterre, la France et la République. Il a eu cette idée au commencement avant l'accession du comte de Caunitz et de Chavanne: Elle avoit alors quelque chose de spécieux dans la supposition que les autres n'accéderoient pas: | |
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mais je n'y aurois pour moi jamais consenti. A présent la chose seroit tout à fait absurde. Soiez pourtant sûr qu'elle reparoitra sous l'une ou l'autre forme. Tenez vous pour averti et soiez alerte: ce seroit la ruine de tout et préviendroit à jamais le rétablissement de l'ancien système. Je suis persuadé que vous verrez touts ceux, qui ont autrefois tant crié contre les Anglois et contre les Autrichiens et qui ont toujours été portés par préférence à l'alliance avec la France tâcher sous main de favoriser cette idée de monsieur de St. SéverinGa naar voetnoot3). Je vous écrirai plus au long sur ce qu'il faudra faire dans la suite au futur congrès et j'en parlerai premièrement à mes confrères. Je leur ai en arrivant ici donné copie des points qui avoient été constatés à la Maison du Bois, mais je n'en ai pas entendu parler depuis. (P.S. Verzoekt Fagel de Prins eraan te herinneren Bentinck te berichten welke gevangen officieren het eerst zullen worden vrijgelaten). |
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