Briefwisseling en aantekeningen. Deel 1
(1934)–Willem Bentinck– Auteursrecht onbekendDoorweert, Vrijdag 15 Maart 1748.Lisant ici l'Histoire des Négotiations à NimègueGa naar voetnoot2), je vous avoue tout net que je suis de plus en plus frappé du nombre des choses qu'il faudroit savoir - - et que j'ignore - - pour remplir dignement le poste où je vais me trouver. Je ne sais si je fais tort à mes collègues, mais je doute que je puisse trouver chez eux beaucoup de secours ou les lumières, qui me manquent. Il y a des occasions, où l'on peut quelquefois se sauver par les broussailles et se tirer d'affaire le mieux qu'on peut. Mais cela ne peut avoir lieu en ce cas-ci, où le théâtre est trop grand et trop rempli de spectateurs attentifs et entendus et où l'ignorance n'est pas une excuse. Quand à cette idée-là, qui regarde la partie méchanique ou pratique du ministère, je joins la considération de la situation où est la République, l'incer(ti)tude sur les intentions pacifiques de nos ennemis, non obstant | |
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tout ce que vous en diront Ligonier et DesbrossesGa naar voetnoot1), etc., je vous avoue que je tremble de peur, qu'il n'y aie que très peu d'honneur à gagner à cette commission. | |
Zaterdag, 16 Maart 1748.......J'espère que les premières nouvelles de La Haye m'informeront, que le pardon est accordé au Charpentier d'AmsterdamGa naar voetnoot2). En chemin j'ai beaucoup pensé à cette affaire et je vous supplie de me le faire savoir incessament, si cela est fait. J'avois aussi trouvé tout seul, qu'une amnestie générale, qui pour plusieurs autres raisons est hors de saison, l'est pour une à laquelle je n'avois pas pensé à La Haye; c'est que l'on pourroit croire ou en faire le semblant ou insinuer dans le public, que cette amnestie servît pour les gens d'une classe supérieure aussi bien que pour une inférieure. J'ai depuis deux jours de très fortes raisons de croire que cette idée est très fondée; et je serois très fâché que l'on me pût comprendre dans une amnestie. |
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