CCXXV.
Journaal van Willem Bentinck.
(Ongedateerd.)
[B.M., Eg. 1732]
En Aout 1747 je fus envoyé en Angleterre, à l'occasion de la négociation entamée à LiégeGa naar voetnoot1), et pour concerter l'affaire des Troupes Russiennes. Pendant mon séjour à Londres je pris encore l'occasion de ce que j'entendois là, d'écrire au Prince sur la nécessité de traiter les affaires avec vigueur; me(s) lettres au Prince en font foiGa naar voetnoot2).
A mon retour d'Angleterre, il y avoit sur le tapis deux points importants à règler, auxquels je ne pouvois me dispenser de donner toute mon attention - - en quoi je fus encore interrompu par une maladie très douloureuse et accablante - -. L'un étoit l'établissement du Stadhoudérat dans la postérité du Prince; l'autre les instructions à former pour négociations qui devoient avoir lieu, pendant qu'on devoit travailler aux préparatifs de la Campagne suivante. Pour le premier point, il étoit nécessaire.
Le Roi avoit exigé de moi d'y allerGa naar voetnoot3). Je l'avois promis. Et je ne pouvois plus reculer. Bien des gens ont désapprouvé alors que je quittasse la Haye et ont apprehendé que mon absence ne fit du tort et aux affaires et à moi. Ils m'ont même averti des menées et des discours de l'antichambre. Par l'événement je suis bien aise d'y avoir été.