Poésies(1995)–Charles Beltjens– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 245] [p. 245] Loreley Je ne sais d'où vient la tristesse Qui me trouble ainsi jour et nuit; Un conte, un vieux conte, sans cesse, De son souvenir me poursuit. L'air est frais et voici la brume; Le Rhin coule paisiblement, Et la cime du mont s'allume Aux derniers feux du firmament. Là-haut la vierge la plus belle Se tient assise auprès du bord; Sa parure d'or étincelle; Elle peigne ses cheveux d'or. Pendant que dans l'or de ses tresses Son peigne d'or glisse et descend, Sa bouche aux levres charmeresses Chante un air magique et puissant. Une douleur âpre et sauvage Dans son esquif prend le nocher; Il ne voit plus flots ni rivage, Rien qu'elle au sommet de rocher. Sous la vague avec sa carène Je crois le nocher descendu: C'est la chanson de la Sirène, C'est Loreley qui l'a perdu. [naar H. Heine; Gemeentearchief Sittard, archief Charles Beltjens] Vorige Volgende