Petits poèmes, à l'usage de l'enfance(1835)–Hieronymus van Alphen, Mattheus van Heyningen Bosch– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 91] [p. 91] La conscience. Non, je n'ai jamais plus de joie Qu'après avoir rempli, comme il faut, mon devoir. Je trouve alors meilleurs les mets que Dieu m'envoie; Je vais sautant, chantant, du matin jusqu'au soir. Mais suis-je paresseux ou méchant? tout m'ennuie; Je n'ai plus de tranquillité; Ma conscience alors, en véritable amie, Me dit, avec sévérité, Que ma conduite n'est pas bonne, Et que je n'obtiendrai l'estime de personne. Vorige Volgende