Petits poèmes, à l'usage de l'enfance(1835)–Hieronymus van Alphen, Mattheus van Heyningen Bosch– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 73] [p. 73] Chant du matin. Victor avait, la nuit dernière, Dormi d'un bienfaisant sommeil; Il venait, près d'une onde claire, S'asseoir, au lever du soleil. Son coeur, dans sa vive allégresse, Ne pouvait retenir ses chants: ‘Dieu de bonté, Dieu de sagesse, Disait-il! reçois mon encens!’ Père de l'univers, toi qui me donnas l'être, Je te dois ce réveil qui réjouit mes sens! Suprême auteur, Jésus m'apprit à te connaître, Dès mes plus jeunes ans! Le jour naissant te loue; et moi, je te demande De jeter un regard favorable sur moi. Que mes joyeux accens, dont je te fais l'offrande, Soient toujours pleins de toi! [pagina 74] [p. 74] Vivre sage et content, obéir, bien apprendre, C'est ainsi qu'un enfant a du prix à tes yeux. Dieu puissant, quelles voix partout ne font entendre Le nom du roi des cieux? Oui, je place en toi seul toute mon espérance: Nul n'est si généreux, ni si puissant que toi. Je veux, puisque ta main bénit aussi l'enfance, Ne suivre que ta loi! Vorige Volgende