De Vlaamsche Kunstbode. Jaargang 14

[p. 366]

Onze dichters vertaald.

Vent du soir
(Traduit du flamand de Pol de Mont).⁽¹⁾

Comme un psaume de paix, comme une voix divine,
Il susurre le long des frêles roseaux verts,

Et murmure à la fleur que la fatigue incline:
‘Il est temps de rentrer les calices ouverts!’

Et caressant le nid dans la branche du saule,
Il chante: ‘Oiselet, dors! car la nuit va venir!’

Il dit au laboureur, la bêche sur l'épaule:
‘Retourne à la maison, le travail doit finir!’ -

O si vous pouviez dire à notre âme souffrante:
‘Dormez et reposez!... C'est la fin des douleurs!

Dormez! c'est le repos et la nuit consolante!
Le réveil est au ciel... c'est la fin des labeurs!’

L. VAN HEUVERSWIJN.

Pas-en Artois.

(1) Voir dans le recueil: ‘Rijzende Sterren’, la poësie intitulée: ‘Avondwind.’

[p. 367]

An Pol de Mont.

‘Een heldre' liefedroom, en nergens traan noch smerte!’
Gedichten, (Ophelia).

Stünd' ich in jungen Jahren noch
und läs' was Du geschrieben.
mein Jauchzen schwölle himmelhoch
wär' Sonnenbrand mein Lieben!

Nun kommt wie milde Abendgluth
es über mich geflossen;
die Ernt' vorbei, die Stoppel ruht,
fern' Jugendstrahls Genossen!

Wie Bächleins Laut im stillen Thal,
so deine Töne gleiten:
ich lausch' dem Sang der Nachtigall -
und denke seel'ger Zeiten!

H. FLEMMICH.

Freiburg (Baden).