Vaderlandsche letteroefeningen. Jaargang 1810

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Les trois Règnes de la Nature, par Jacques Delille; avec des Notes par M. Cuvier, de l'Institut, et autres Savants. Chez Immerzeel et Comp. à la Haie &c. 1809. 8ve. Tom. I. 239 pag. Tom. II. 232 pag.

Il y a (dus zegt de Schrijver) dans tout ouvrage de Poésie deux sortes d'intérêt: celui du sujet, & celui de la composition; en deze beiden zullen, dit vertrouwen wij, even zeer dit meesterstuk aan iederen kenner aanprijzen. Wij hebben hier over het belangrijkst onderwerp een Beschrijvend Leerdicht, hetwelk even zeer bewondering wekt en goedkeuring vindt bij den beöefenaar der Natuur en den Wijsgeer, als het den Dichter verrukt, terwijl het tevens iederen Lezer uitlokt en als 't ware betoovert. Het leerzaam dichtstuk moge over 't algemeen en naar den aard der poëzij nog meer beöogen te bekoren, dan wel eigenlijk te leeren; hier wedijveren beide deze bedoelingen, en hier geldt volkomen, naar ons oordeel: de Dichter leert, opdat hij te krachtiger moge behagen. Het ontwerp is uitgebreid en moeijelijk, doch meesterlijk uitgevoerd; de Dichter is zijn onderwerp meester, en tevens alle de schoonheden der taal en alle de betooveringen der Dichtkunst. De Aanmerkingen achter iederen Zang, op den titel gemeld, bevatten ter opheldering, en vooral ter leerzame herinnering, eenen rijken schat; het Voorberigt geeft aangaande lucretius en virgilius, in zoo verre deze geärbeid hebben in dit vak, keurige aanmerkingen; kortom, leerzaam vermaak geeft dit Dichtstuk, de beschrijving der Natuur is overal verwonderlijk schoon, en telkens wordt de Lezer dan nog door treffende en doelmatige episoden verrast. In acht Zangen loopt hetzelve af. 1) La Lumière et le Feu. 2) L'Air. 3) L'Eau. 4) La Terre. 5) Règne Mineral. 6) Règne Végétal. 7 & 8) Règne Animaux. Tot eene proeve van taal en versificatie vooral kiezen wij, (wij konden iedere bladzijde kiezen) uit den derden Zang, de beschrijving van eenen Watervloed.

Enfin de l'hydraulique interrogeons les lois;
L'onde unit dans son choc sa vitesse & son poids.
De ce double pouvoir que ne peut l'assemblage?
Souvent, comme nos biens nos maux sont son ouvrage.
Eh! qui ne connaît pas ses ravages affreux,
Soit que le ciel s'épanche en torrents désastreux,
Soit qu'aux antres profonds les ondes prisonnières.
De ces grands réservoirs aient brisé les barrières.
Ne perdez point de temps, malheureux, sauvez-vous,
Fuyez; je vois venir les vagues en courroux;

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Elles viennent. Déjà, telle que le tonnerre,

 

Leur masse impétueuse ébranle au loin la terre:

 

Ainsi que, de leurs flots inondant nos sillons,

 

Les bataillons pressés suivent les bataillons;

 

Ainsi, précipitant leur course vagebonde,

 

La vague suit la vague & l'onde pousse l'onde.

 

L'épouvante a saisi le peuple des hameaux;

 

Il emmène en tremblant ses brebis, ses taureaux:

 

L'un emporte son fils, cet autre son vieux père;

 

Chacun fuit le trépas & prévoit la misère.

 

Celui qu'en ses foyers l'espoir a retenu

 

Bientôt voit jusqu à lui le torrent parvenu;

 

De moment en moment, et d'étage en étage,

 

Tout prêt à l'engloutir s'accroit l'affreux orage;

 

Des caveaux de Bacchus aux gréniers de Céres

 

Il s'élance, il poursuit ses terribles progrès.

 

Lui, du haut de son toit, dans un morne silence,

 

Pâle, les mains au ciel, voit le déluge immense

 

Entraîner, en grondaut, arbres, bergers, troupeau,

 

Le vieillard dans son lit, l'enfant dans son berceau,

 

Des moulins, des maisons les solives flottantes,

 

Les barques sans rameurs sur l'onde bondissantes,

 

La dépouille des prés, les trésors des sillons.

 

Déjà l'onde à ses pieds écume à gros bouillons,

 

L'assiège, le poursuit, l'atteint & l'environne.

 

Enfin, sous les assauts de la vague qui tonne,

 

Tremblant, il sent fléchir ses fragiles lambris;

 

Il tombe, il se confond dans ce vaste débris,

 

Tandis qu'au haut d un mont sa famille plaintive

 

Pleure et suit sur les eaux sa maison fugitive.

 

Adieu, des soirs d'hiver les entretiens joyeux,

 

Et la vieille romance, & les folâtres jeux,

 

Et l'âtre où le matin, de la cendre fidèle

 

Un souffle haletant réveillait l'étincelle,

 

Et le buffet modeste où l'humble pauvreté

 

Au lieu de la richesse offrait la propreté.

Dit voortbrengsel eener Vaderlandsche drukpers maakte eene uitzondering op onze doorgaande gewoonte, hoezeer wij ons anders moeten bepalen tot onze Vaderlandsche taal en Vaderlandsche geschriften.