Redekunstige ontleding.
Sans nommer aux élèves les parties du discours, je leur faisais écrire quelque chose, parfois sur un sujet que je leur indiquais, et, de question en question, je les obligeai d'élargir la proposition, en y introduisant des adjectifs, des attributs nouveaux, des sujets, des circonstances et le complément... ‘Les loups courent.’ Quand? Où? Comment? Quels loups courent? Et qui encore court? Ils courent, et que font-ils encore?.... Il me semblait qu'en s'accoutumant à répondre aux questions relatives à telle ou telle partie du discours, ils saisiraient la différence des parties de la proposition et du discours. Ils la saisissaient en effet, mais cela les ennuyait, et ils se demandaient à part soi: ‘A quoi bon?’ - Ce que je dus me demander aussi, sans arriver à trouver la réponse.
(Tolstoï, L'école de Yasnaïa Poliana, pag. 140.)
Nous sommes convaincu que la grammaire que nous savons n'est pas du tout celle qu'il faut aux écoliers, et que cette façon traditionnelle d'enseigner la grammaire découle d'un grand, d'un long malentendu.
(Tolstoï, L'école de Y.P., p. 147.)
‘estropier la jeune génération en la forçant d'apprendre l'histoire et la géographie, uniquement par ce qu'on nòùs a appris l'histoire et la géographie.’
(Tolstoï, L'école de Y.P., p. 277.)