Rondblik
In ‘L'Esprit Nouveau’ No. 17 komt een zeer goed artikel voor over de ontwikkeling der rechte lijn in de stedencultuur: ‘Le chemin des ânes et le chemin des Hommes.’ Het getuigt van inconsequentie dat achter dit artikel een artikel is afgedrukt ‘Le Talent’, waarin ‘la ligne courbe’ en ‘die grüne Welt’ (Malewitsch) even zoo enthousiastisch verdedigd worden.
Uit het artikel ‘Le chemin des ânes et le chemin des Hommes’ door Le Corbusier-Saugnier (Ozenfant) citeeren wij het volgende.
‘Or une ville moderne vit de droite, pratiquement: construction des immeubles, des égouts, des canalisations, des chaussées, des trottoirs, etc. La circulation exige la droite. La droite est saine aussi à l'âme des villes. La courbe est ruineuse, difficile et dangereuse; elle paralyse.
La droite est dans toute l'histoire humaine, dans toute intention humaine, dans tout acte humain.
Il faut avoir le courage de regarder avec admiration les villes rectilignes de l'Amérique. Le moraliste peut s'y attarder plus longtemps qu'il ne paraît d'abord.
Les Commissions qui veillent à la bonne reconstruction du Nord et dont le but est de provoquer la création de cités modèles, croient à la supériorité de la courbe! Et pourtant, le Nord aurait pu devenir la grande cité claire de l'Occident!
La rue courbe est le chemin des ânes, la rue droite le chemin des hommes.
La rue courbe est l'effet du bon plaisir, de la nonchalance, du relâchement, de la décontraction, de l'animalité.
La droite est une réaction, une action, un agissement, l'effet d'une domination sur soi. Elle est morale et noble.
Une ville est un centre de vie et de travail intenses.
Un peuple, une société, une ville nonchalants, qui se relâchent et se décontractent, sont vite dissipés, vaincus, absorbés par un peuple, une société qui agissent et se dominent.
C'est ainsi que meurent des villes et que les hégémonies se déplacent.’