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Adé, Georges
83. | Maurice Gilliams, 1980, IX, 3, pp. 24-29 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre de l'écrivain flamand Gilliams, à l'occasion du Grand Prix des Lettres Néerlandaises qui lui fut attribué en 1980. Adé laisse souvent la parole à Gilliams lui-même sur la littérature et les problèmes de l'écriture.
Gilliams fit aussi l'objet d'une présentation dans l'article no 334.
Fragments, voir no 30. |
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Anonyme
84. | Le Festival de Hollande 1972, 1972, I, 1, p. 89.
Programme du 25e Festival de Hollande, manifestation annuelle qui propose en divers endroits des Pays-Bas des représentations musicales, chorégraphiques, lyriques et théâtrales à côté de formes d'art plus marginales. |
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85. | Expositions à l'Institut Néerlandais à Paris, 1972, I, 1, p. 92 - Avec ill.
Quatre expositions à l'occasion du 15e anniversaire de l'Institut Néerlandais et du 25e anniversaire de l'Accord culturel franco-néerlandais. |
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86. | Quelques chiffres sur la Belgique et les Pays-Bas.
Compilation d'un certain nombre de données concrètes sur la Belgique et les Pays-Bas.
1. 1972, I, 1, p. 96.
2. 1972, I, 2, p. 96.
3. 1972, I, 3, p. 96.
4. 1973, II, 1, p. 96.
5. 1973, II, 2, p. 96.
6. 1973, II, 3, p. 96. |
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87. | L'Institut Néerlandais à Paris, 1972, I, 2, pp. 89-90.
Brève annonce d'un certain nombre d'expositions pour la saison 1972-1973. |
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88. | Traité d'Union Linguistique, 1980, IX, 3, pp. 81-82.
Communiqué de presse relatant la signature du Traité d'Union Linguistique. Cette Union Linguistique vise à réaliser l'intégration des Pays-Bas et de la Belgique néerlandophone en matière de langue et de littérature. |
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Balthazar, Herman
89. | Henri de Man: un portrait, 1976, V, 2, pp. 75-89 - Avec portr.
Itinéraire politique d'Henri de Man: le jeune militant socialiste des débuts finit leader (avec le Plan du Travail) après avoir été théoricien idéologique. Balthazar s'intéresse surtout aux idées et aux activités de De Man entre 1935 et 1942. De Man était déçu par le mouvement socialiste et sa pensée prenait des allures de plus en plus fascisantes.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Baudet, Henri
90. | La fin d'un empire: quelques considérations économiques, 1978, VII, 2, pp. 41-50.
L'accession de l'Indonésie à la souveraineté a soulevé une marée de critiques aux Pays-Bas. Ainsi craignait-on que l'économie néerlandaise n'eût à pâtir de la perte de cette colonie qui lui fournissait l'essentiel des matières premières. L'auteur démontre qu'après la Seconde Guerre Mondiale, les Pays-Bas s'étaient déjà largement détachés de l'Indonésie et que leur marché s'était largement ouvert sur l'Europe. Le Plan Marshall, l'industrialisation, la mise en oeuvre de la Communauté Economique Européenne et le soudain relèvement de l'Allemagne Occidentale ont entraîné une forte expansion de l'économie néerlandaise, pour laquelle l'Indonésie ne présentait que fort peu d'intérêt. |
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Baudouin, Frans
91. | La personnalité de Rubens, 1977, VI, 2, pp. 34-50.
A partir de biographies de Rubens, de témoignages de contemporains, de la correspondance et de l'oeuvre peinte de Rubens, Baudouin cherche à cerner la personnalité du maître anversois. Après avoir brossé son portrait physique, l'auteur traite d'un certain nombre d'aspects spécifiques: l'emploi du temps de Rubens et son opinion sur ‘le travail du peintre’, son apathie stoïcienne, son attitude vis-à-vis des femmes, de l'église, d'Anvers et de la Flandre.
Avec reprod.: Portrait de P.P. Rubens et Isabelle Brant (1609); Les quatre Philosophes (1611); Portrait d'Isabelle Brant (1620); P.P. Rubens, Hélène Fourment et Nicolas Rubens (1630); Etude pour l'Autoportrait de Vienne (1638); L'Adoration de l'Eucharistie (1625-1627); Le Combat des Lapithes contre les Centaures (1636-1638). |
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92. | Le Corpus Rubenianum Ludwig Burchard et le Rubenianum, 1977, VI, 3, pp. 77-80 - Avec portr. et ill.
Cet article traite de l'installation à Anvers, dans la Rubenshuis, du Rubenianum, centre de documentation consacré à P.P. Rubens et à son environnement, ainsi que du Corpus Rubenianum de Ludwig Burchard, un catalogue critique de toute l'oeuvre de P.P. Rubens.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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93. | Le Middelheim, musée de sculpture en plein air, 1978, VII, 1, pp. 14-26 - Avec ill.
Présentation du musée de sculpture en plein air de Middelheim (Anvers). Dans un grand parc dépendant du château de Middelheim, on a érigé des statues de sculpteurs belges et étrangers. L'exposition permanente se double tous les deux ans d'une biennale consacrée à un nombre restreint d'aspects de la sculpture moderne.
Avec reprod.:
Alexander Calder, Trois totems.
Elia Ajolfi, Soeurs qui marchent (1960-1961).
Henri Puvrez, Sirène (1934).
Henry Moore, Roi et Reine (1952-1953).
Kim Lim, One and a half (1967).
Augustin Cardenas, L (1968).
Rik Wouters, Soucis domestiques (1913).
Martin Chirino, Mediterranean (1969).
Rik Poot, La grande ammonite (1968-1969).
Alberto Viani, Nu abstrait (1949-1953).
Marcello Mascherini, Torse héroïque (1952).
Charles Leplae, Deux femmes enceintes (1952-1953).
Remo Rossi, Le taureau (1952).
Pablo Gargallo, Le prophète (1933).
Bernard Heiliger, Deux figures en rapport (1954).
Emile-Antoine Bourdelle, Héraclès archer (1909-1910).
Max Bill, Ruban sans fin (1953-1956).
Lynn Chadwick, Rencontre VIII (1957).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Bekkers, Ludo
94. | Un nouveau musée pour la ville d'Anvers: la maison de Rockox, 1978, VII, 3, pp. 38-44 - Avec ill. et portr.
A Anvers, dans la Keizersstraat, on a restauré la maison de l'ancien bourgmestre Nicolas Rockox (1560-1640) et on y a ouvert un musée. Le mobilier et les oeuvres d'art ne proviennent pas de l'immeuble ancien: il s'agit de pièces du 17e siècle, représentatives du patrimoine originel de Rockox. Parmi les oeuvres d'art, on trouve trois toiles de Rubens, qui eut de nombreux contacts avec Rockox et peignit beaucoup pour lui.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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95. | Gal: quand le crayon se fait arme, 1980, IX, 2, pp. 65-69 - Avec reprod.
L'article traite des dessins politiques du Flamand Gal (Gerard Alsteens). Dans ses dessins, Gal réussit merveilleusement à maintenir l'équilibre entre l'art et l'engagement. Son sens de la synthèse caractérise son oeuvre: un seul dessin ramasse toute une situation politique. Gal collabore surtout avec la presse progressiste.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Belmans, Jacques
96. | Charles Dekeukeleire et la geste humaine, 1977, VI, 3, pp. 87-89 - Avec portr.
Brève présentation de l'oeuvre du cinéaste flamand Dekeukeleire. Il fut avec Henri Storck le pionnier du film belge moderne. Il s'inspirait fortement du ‘cinéma pur’ de l'avant-garde française. Il n'a fait qu'un seul grand film mais plus de quatre-vingt courts métrages. |
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Blondeau, Roger-A.
97. | La Flandre et la Chine au XVIe et XVIIe siècle, 1981, X, 1, pp. 30-35 - Avec portr., ill. et facs.
Les premiers contacts entre la Chine et la Flandre ne s'établirent pas de façon directe. Ce sont les Jésuites portugais qui lancèrent les premières missions en Chine. Ils y firent connaître l'oeuvre des cartographes et des graphistes flamands, en particulier l'atlas mondial Theatrum Orbis Terrarum du cartographe anversois Ortelius et les gravures bibliques de Jan Wierix dans la Biblia Polyglotta. L'art des graveurs flamands fut très imité en Chine. Petit à petit, des Jésuites flamands et allemands prirent eux aussi le chemin de la Chine. Ils y exercèrent surtout l'astrologie. Le Jésuite allemand Schall von Bell devint directeur du ‘Tribunal d'astronomie’ où il était
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| chargé de composer le calendrier annuel. Il tomba toutefois en disgrâce pour des raisons politiques et mourut en prison. Ferdinand Verbiest qui y avait été jeté avec lui, put pourtant, quelques années plus tard, reprendre ses activités au sein du ‘Tribunal d'astronomie’. Ce Jésuite flamand a été le plus grand savant à l'oeuvre en Chine au 17e siècle. Ses trouvailles et ses recherches portaient sur l'astrologie et la météorologie mais les débordaient aussi largement. Il mourut en 1688 à Pékin, où l'on conserve toujours son observatoire.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Blotkamp, Carel
98. | L'oeuvre de Jan Dibbets, 1973, II, 3, pp. 75-88.
Présentation de l'oeuvre de l'artiste néerlandais Jan Dibbets (o1941) qui commença par s'adonner essentiellement à la peinture mais se tourne surtout, depuis 1967, vers le film, la photo et autres moyens audio-visuels. Il appartient entre autres à la tendance ‘Land-art’.
Avec reprod.: Deux carreaux (1966); Perspective Correction - diagonal/crossed/diagonal (1968); Stills from videotape twelve hours tide object with corrections of perspective (1968-1969); Studio square (1969); Le musée sur un socle (1969); Shutterspeed piece - Konrad Fischer's gallery I (1971); Louverdrape horizontal (1971); Sea-horizon 0-135o et Land-horizon 0-135o (1971); Sea-horizon (1971); Sectio Aurea (1972); Horizon Land-Sea (1971).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Bockstaele, Paul
99. | Christian Huygens (1629-1695), un savant aux multiples facettes, 1979, VIII, 2, pp. 5-10 - Avec portr., ill., reprod. et facs.
Christian Huygens était le fils du célèbre poète et homme d'Etat Constantin Huygens. Toute sa vie, il pratiqua intensément les sciences positives, en particulier la recherche expérimentale. Il développa d'importantes théories astronomiques, surtout sur la planète Saturne. Il fit également d'importantes découvertes mathématiques. C'est lui que Colbert invita à créer, pour le roi Louis XIV, la première Académie des Sciences. Après la mort de Colbert, son protecteur, il fut chassé de France et de l'Académie.
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut. |
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Bonneure, Fernand
100. | La peinture naïve en Belgique et aux Pays-Bas, 1976, V, 1, pp. 41-60.
L'auteur traite brièvement du caractère typique d'un certain nombre de peintres naïfs de Flandre et des Pays-Bas.
Avec reprod.:
Ernest Vandendriessche, Noël.
Midil Vandendriessche, Ma famille.
Bram Doorgeest, Coin du Nouveau Marché à Amsterdam vers 1910.
Urbaan Martien, Paysage vu de la fenêtre.
Netty Michels, Le retour d'un vagabond.
Ward de Dobbelaer, Velle-lez-Tamise.
Jeanne Cremers, Mariage.
Louis Peeters, Berger avec son troupeau.
Victor Lecossois, Promenade dominicale.
Binus van den Abeele, Eglise de Laethem-Saint-Martin.
Françoise de la Croix, Fête à Laethem.
Felix Timmermans, Vignette.
Daniël Pollet, Adieu.
Micheline Boyadjian, Les chaises.
Tonet Timmermans, Vacances à Grupont.
Salomon Meijer, Vue de Bruges.
Frans Perckmans, Folklore malinois.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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101. | La ville de Bruges dans l'oeuvre de Georges Rodenbach, 1980, IX, 1, pp. 15-25 - Avec portr., facs. et reprod. par William Degouve de Nunques.
Survol de la vie et de l'oeuvre du symboliste flamand de langue française, Georges Rodenbach. Il écrivit la plus grande partie de son oeuvre (poésie et romans) à Paris où il comptait beaucoup d'amis dans les milieux artistiques, en particulier Stéphane Mallarmé, qui l'influença fortement. Rodenbach, qui n'habita jamais Bruges, choisit cette ville comme cadre d'un certain nombre de ses livres parce que cette ville répondait si exactement à son insurmontable sentiment de nostalgie et de mal du siècle. Son roman le plus connu, qui se déroule à Bruges, est ‘Bruges-la-Morte’: c'est surtout en France que l'ouvrage connut un succès retentissant. Il écrivit aussi un roman plus actuel sur Bruges, à savoir ‘Le carillonneur’.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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102. | Yvonne Serruys, 1981, X, 1, pp. 84-87.
Brève présentation du sculpteur flamand Yvonne Serruys (1873-1953). Son oeuvre fut fortement influencée par la sculpture réaliste de Rodin, de Bourdelle et de Maillol.
Avec reprod.: Badinage; Buste en bronze du docteur Voronoff; Jeune fille drapée.
Traduit du néerlandais par Christine Vanhooteghem. |
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Boone, Luk
103. | La France dans la presse de langue néerlandaise en Belgique, 1973, II, 3, pp. 89-92 - Avec tabl.
On s'intéresse beaucoup à la France tant dans la presse néerlandophone que dans la presse francophone de Belgique. La presse néerlandophone établit un meilleur équilibre entre les nouvelles de France et celles des autres pays étrangers alors que la presse francophone accorde une place disproportionnée à la France. Les nouvelles sont surtout d'ordre politique, économique et militaire. On traite rarement de sujets socio-culturels. |
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Boudin, Robert Hugh
104. | Vive le Gueux!... Survol de l'histoire du protestantisme en Belgique, 1980, IX, 1, pp. 5-14 - Avec ill.
A l'époque de la Réforme, les Provinces du sud des Pays-Bas comptaient autant de protestants que celles du nord. La sauvage répression des occupants espagnols entraîna la dispersion des protestants. Beaucoup s'enfuirent au nord, ceux qui restèrent furent traqués et exterminés. Le traité de Westphalie (1646) mit fin aux poursuites mais sans proclamer la liberté de culte, laquelle ne fut établie qu'en 1781, sous Joseph II, par l'Edit de Tolérance. Depuis, l'Eglise protestante de Belgique n'a fait que progresser. Elle connut une grande expansion sous le règne du protestant néerlandais Guillaume Ier. La constitution de la Belgique indépendante mentionne expressément la liberté de culte. De plus, Léopold 1er était protestant. Dans le courant du 19e et du 20e siècle, trois Eglises protestantes différentes se développèrent en Belgique: l'Eglise protestante, l'Eglise réformée et les Eglises ‘gereformeerd’ (calvinistes orthodoxes). En 1978, elles ont fusionné pour constituer ‘l'Eglise protestante unie de Belgique’. Dans le même temps elles ont oeuvré dans le sens d'un dialogue oecuménique avec l'Eglise catholique. Le couronnement de l'action de l'Eglise protestante de Belgique a été la création à Bruxelles, en 1963, de la Faculté de théologie protestante. |
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Bousset, Hugo
105. | Claude van de Berge ou la fuite en avant, 1981, X, 1, pp. 49-51 - Avec portr.
Présentation de l'auteur flamand Claude van de Berge. Ouvrage après ouvrage, cet écrivain construit une oeuvre cohérente et unique. Il manie une ‘prose absolue et pure’: la forme se confond avec le contenu. Le thème de son oeuvre, dont chaque publication ne constitue qu'une variation, est la fuite hors du réel dans un monde intérieur de beauté et de calme.
Fragment, voir no 64.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Boyens, José
106. | Le sculpteur Nic Jonk ou comment faire la concurrence aux nuages, 1977, VI, 3, pp. 41-53.
Présentation de l'oeuvre du sculpteur frison Nic Jonk. Toutes ses créations, monumentales pour la plupart, sont réalisées en bronze. Trois sources d'inspiration reviennent continuellement dans son oeuvre: son petit monde de tous les jours (la famille), la bible et la pratique du catholicisme, et enfin la mythologie grècque. L'article fournit une liste détaillée de ses oeuvres.
Avec reprod.: Néréide sur triton (1964); La terre et l'eau (1972); Les trois grâces (1960); Les pommes des Hespérides (1969); Le gardien (1973).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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107. | Oscar Jespers (1887-1970), 1978, VII, 2, pp. 51-63.
Ce sculpteur flamand a pratiqué, en quelque soixante ans, un certain nombre de styles différents: l'impressionnisme (sous l'influence de Rik Wouters, entre autres); le cubisme (sculptures abstraites); l'expressionnisme (c'est essentiellement ce style qui a valu à Jespers sa renommée internationale); sculptures monumentales et figurines en terre cuite; bronzes féminins de dimensions monumentales. Dans les années 60, il revient à l'expressionnisme.
Avec reprod.: Le manteau de velours (1917); Mia Carpentier (1917); Wim (1920); Le soldat (1919); Le jongleur équilibriste (1923); Nu assis (1925); La Belgique au travail (1936-1937); Pureté (1945); Petite Leda (1965).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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108. | Le Musée national Vincent van Gogh à Amsterdam, 1979, VIII, 1, pp. 59-68 - Avec ill.
A Amsterdam, on a procédé en 1973 à l'ouverture au public du Musée National Vincent van Gogh. Le Musée présente en particulier la collection complète des oeuvres du frère de Vincent, Théo van Gogh: quelque 220 toiles et plus de 400 dessins. Le musée a été conçu par un architecte du groupe De Stijl, Gerrit Rietveld. L'édifice est coiffé de toits de verre, si bien qu'on peut regarder toutes les toiles à la lumière du jour, comme au moment de leur création. L'auteur commente brièvement quatre toiles moins connues de Van Gogh, reproduites dans l'article.
Avec reprod.: Borgne (1888); Bébé Marcelle Roulin (1888); Branche d'amandier en fleur (1888); Crabe sur le dos (1888-1889).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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109. | L'Apocalypse de Frédéric van der Meer, 1979, VIII, 1, pp. 85-86.
Au moyen âge, beaucoup d'artistes ont cherché leur inspiration dans l'Apocalypse. Le Professeur Van der Meer a rassemblé toutes ces oeuvres dans un livre passionnant et magnifiquement illustré.
Frédéric van der Meer, L'Apocalypse dans l'art, Fonds Mercator, Anvers, 1978.
Avec reprod.: Apocalypse flamande.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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110. | Le Musée national Kröller-Müller, 1980, IX, 1, pp. 57-68 - Avec ill.
Présentation du Musée néerlandais Kröller-Müller. C'est Madame Hélène Müller, fille d'un industriel allemand qui a rassemblé la collection initiale du musée. Sa collection visait à réunir deux écoles: le réalisme (ceux qui montrent la réalité) et l'idéalisme (ceux qui donnent leur idée sur cette réalité). Vincent van Gogh, dont le musée possède 276 toiles, se situe au carrefour de ces deux tendances. Ce qui est frappant dans la collection, c'est son orientation française. Le musée Kröller-Müller, conçu par l'architecte belge Van de Velde, a été construit en Haute Veluwe en 1937. La collection ne cessant de s'étendre, même après la mort d'Hélène Müller en 1939, on y procéda à deux extensions, l'une de Van de Velde lui-même, l'autre, un pavillon neuf dû au crayon de l'architecte néerlandais W.C. Quist. Après la mort de Mme Müller, le musée continua son expansion sous la direction de A.M. Hammacher et de R.W.D. Oxenaar.
Avec reprod.:
B. Hepworth, Pastorale.
O. Zadkine, Rebecca.
Tam-tam des Nouvelles Hébrides.
M. Marini, Cheval et cavalier.
J. Baljeu, Relief.
Christo, Devantures de magasin; Mastaba; Empaquetage.
Louise Nevelson, Sky cathedral.
Joseph Beuys, Arrêt de tramway.
Robert Morris, Sculpture de feutre.
Marta Plan, Sculpture flottante.
Jacques Lipchitz, Chant des voyelles.
Constant Permeke, Niobe couchée.
Jean Dubuffet, Jardin d'émail.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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111. | Quand l'inquiétude prend le pas sur la plaisanterie, 1981, X, 1, pp. 24-29 - Avec reprod.
L'article donne un aperçu de l'oeuvre du dessinateur néerlandais Peter van Straaten. Ce dernier produit deux types de dessins. Le premier consiste en mini-bandes dessinées de quatre dessins: l'auteur les a rassemblées dans les albums ‘Vader & Zoon’ (Père et Fils). Ils évoquent des conflits sociaux et la cassure entre les générations, entre le père et le fils, en constitue le thème central. Le deuxième type est constitué de dessins indépendants, accompagnés d'une courte légende. Ils expriment surtout la vulnérabilité des relations humaines et la solitude de l'existence.
Traduit du néerlandais par Théo Venckeleer. |
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Brachin, Pierre
112. | Le néerlandais dans les universités parisiennes, 1972, I, 2, pp. 5-13 - Avec ill.
En guise de complément à l'article de Walter Thys (voir no 301). Brachin traite ici de l'enseignement du néerlandais dans quatre universités parisiennes: la Sorbonne, Nanterre, Asnières et Créteil. Brachin s'attache surtout au programme, aux méthodes utilisées, à l'origine des élèves et au matériel disponible. Il énumère enfin les motifs qu'un Français pourrait (ou devrait) avoir d'apprendre le néerlandais et tente d'entrevoir l'avenir. |
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113. | Le néerlandais dans les universités parisiennes, 1972, I, 3, pp. 89-90.
Complément de l'article précédent (no 112). L'auteur y traite surtout de la section de néerlandais de l'Université de Créteil, section qui ne fut créée qu'en 1970. Il y apporte aussi quelques précisions à son premier article. |
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114. | Que traduit-on du néerlandais en français?, 1974, III, 3, pp. 5-10.
Bon nombre d'ouvrages néerlandais font l'objet d'une traduction mais fort peu sont des oeuvres littéraires (Brachin en fournit la liste complète). L'auteur cherche les causes de ce relatif manque d'intérêt des Français pour la littérature néerlandaise. |
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115. | Aux sources hollandaises de l'imitation de J.-C.: la ‘Devotio Moderna’, 1980, IX, 3, pp. 15-23 - Avec facs.
On attribue unanimement l'Imitation de Jésus-Christ à Thomas a Kempis. C'était un frère du monastère d'Agnietenberg près de Zwolle (Hollande Septentrionale). Ce monastère appartenait à l'ordre des ‘Frères de la Vie Commune’, ordre qui voulait revenir aux valeurs originelles du Christianisme et s'inspirait d'un mouvement spirituel appelé Devotio Moderna et lancé par Geert Groote. Les disciples de Groote vivaient en petites communautés monastiques et menaient une vie simple, centrée sur la personne de Jésus-Christ et faite de charité, de pauvreté, de travail et de prière. |
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116. | Le mouvement de ‘Quatre-Vingt’ aux Pays-Bas et la culture française, 1981, X, 1, pp. 36-41 - Avec portr. et facs.
En 1885, un groupe de jeunes auteurs se constitua autour de la revue ‘De Nieuwe Gids’ et se proposa de rénover radicalement la littérature néerlandaise et de l'amener à un sommet. Bien que la plupart fussent poètes, de la littérature française ils ne connaissaient pratiquement que la prose. Ils ignoraient Baudelaire et Verlaine. L'influence de Flaubert et de Zola fut grande sur Lodewijk van Deyssel, qui qualifia de naturaliste le mouvement de ‘Quatre-Vingt’. En 1888, après avoir appris à connaître l'oeuvre des Goncourts, Van Deyssel estima le naturalisme dépassé. Dès lors, c'est le symbolisme qui accapara, entre autres, Van Deyssel, lequel consacra une étude à Maeterlinck, et Arij Prins, qui était l'ami de J.K. Huysmans et admirait beaucoup son mysticisme chrétien. |
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Brems, Hugo
117. | Les revues littéraires en Flandre et aux Pays-Bas, 1979, VIII, 2, pp. 67-77 - Avec facs.
Panorama des revues littéraires depuis la Seconde Guerre Mondiale. Brems distingue trois types de revues: 1) les revues à programme qui donnent des impulsions nouvelles et représentent courants et auteurs nouveaux; 2) les revues anthologiques qui se gardent de prendre parti et se contentent de rassembler; 3) les revues de culture générale qui s'intéressent à la littérature et à d'autres sujets. En se servant de ce classement, Brems passe en revue les diverses publications.
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut. |
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118. | Roland Jooris: écrire, c'est éliminer, 1980, IX, 2, pp. 35-37 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre du poète flamand Roland Jooris, universellement considéré comme l'un des principaux représentants du néo-réalisme. Ce poète essaie de réduire procédés et langue au strict minimum. Son oeuvre entretient des rapports étroits avec les arts plastiques.
Poèmes, voir no 39.
Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. |
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Briers, Jan
119. | Le Festival des Flandres 1972, 1972, I, 1, pp. 89-92.
Le directeur du Festival présente lui-même le programme de 1972. Le Festival des Flandres est le plus grand événement musical de Flandre. Il regroupe une série de représentations et de concerts donnés dans quelque sept villes de Flandre. |
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Brouwers, Jaak
120. | Octave Landuyt: artiste éclectique flamand, 1972, I, 1, pp. 74-88 - Avec portr.
L'auteur présente Octave Landuyt comme un héritier de la tradition picturale flamande mais aussi comme un artiste qui utilise les styles et les matériaux les plus éclectiques. Il est en même temps peintre, sculpteur, céramiste, créateur de meubles, de tapisseries et de bijoux.
Avec reprod.: Oh Belgique, Etat tampon; Esquintle; Astronaute; La Naja; Gravitation; La savante sacrilège; La Vénétienne; L'artificier d'une lointaine étoile; Le porteur du drapeau; La croissance psychique ou le désir d'un enfant; Der Rozencavalier; Symbole; Le navigateur. |
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Brugmans, Hendrik
121. | ‘Flamands’ et ‘Hollandais’: les complexes réciproques, 1972, I, 1, pp. 59-64.
La langue ‘hollandaise’ n'existe pas plus que la langue ‘flamande’. C'est le néerlandais qui est la langue commune du nord et du sud. Mais, alors qu'aux Pays-Bas la langue pouvait évoluer normalement, en Flandre,
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| c'est le petit peuple qui dut combattre pour le maintien de sa langue maternelle contre une classe dominante francisée qui n'accordait au néerlandais aucun droit à l'existence. L'auteur trouve trois explications à la relative indifférence des Néerlandais face à cette lutte linguistique: 1) Le nationalisme néerlandais a toujours été très marqué d'esprit petit-bourgeois et ne s'est donc guère intéressé aux luttes du peuple; 2) Les Pays-Bas ont toujours opté pour un strict neutralisme en politique extérieure; 3) Enfin l'opposition confessionnelle entre le nord (protestant) et le sud (catholique) était très profondément enracinée et la plupart des Néerlandais nourrissaient un complexe de supériorité vis-à-vis des Flamands. |
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122. | La néerlandophonie, exemple type d'une petite communauté culturelle, 1973, II, 2, pp. 5-11.
Dans cet article Brugmans se demande si les pays ou entités culturelles de moindre importance (comme la néerlandophonie des Pays-Bas et de Belgique) peuvent suffisamment affirmer leur individualité dans le cadre de la communauté européenne. Il aborde la question sous l'angle politique, linguistique et scientifique et sous l'aspect artistique, littéraire, social et institutionnel. Il y répond par un oui résolu et confirme que les petits pays peuvent bel et bien marquer de leur sceau la politique européenne. |
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123. | L'attitude européenne des Pays-Bas, 1973, II, 3, pp. 57-65.
Les Néerlandais n'ont pas vraiment l'esprit européen: ils affichent en particulier un certain nombre de traits de caractère qui divergent de ceux des Français et les rapprochent des Anglais: les Pays-Bas ne sont pas tournés vers le continent, ils recherchent toujours la neutralité, ils ont une tradition moralisatrice et se confinent volontairement dans un rôle de petit pays. |
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124. | Visser 't Hooft et l'Europe, 1979, VIII, 3, p. 85.
Bref complément à l'article sur Visser 't Hooft de H.E. Mertens (voir no 433). Brugmans présente un Visser 't Hooft militant fédéraliste européen. |
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125. | Arthur Lehning: homme libre et libertaire, 1980, IX, 3, pp. 52-57 - Avec portr.
Portrait du penseur politique, journaliste et révolutionnaire néerlandais Arthur Lehning. Il nourrissait une profonde sympathie pour les idées anarchistes, surtout celles de Bakounine. Il était une des figures de proue du syndicalisme révolutionnaire européen. En tant qu'antimilitariste convaincu, il s'opposa à la résistance armée des anarchistes au cours de la guerre civile espagnole. Il édita les ‘Archives Bakounine’. |
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Buurman, Henk
126. | J.M.A. Biesheuvel sur nos actes sensés et nos gestes absurdes, 1980, IX, 2, pp. 42-45 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre du Néerlandais J.M.A. Biesheuvel (1939), auteur de brefs récits très souvent autobiographiques et marqués par l'aliénation et l'absurdité. Buurman traite des constantes thématiques qu'on y rencontre.
Fragments, voir no 8.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Buysse, Maddy
127. | Jacques Hamelink en France, 1972, I, 2, pp. 31-36 - Avec facs.
Comment la prose de Hamelink est-elle reçue en France? A la lecture des comptes-rendus consacrés par des journaux et revues français à deux recueils en prose (Le règne végétal et Horror Vacui), on s'aperçoit que le public français la juge fraîche, jeune et novatrice.
Poèmes, voir no 33. |
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Caers, Agnes
128. | L'univers flamand d'André Delvaux, 1978, VII, 3, pp. 33-37 - Avec ill.
Aperçu de l'oeuvre du cinéaste flamand André Delvaux, lequel est également très actif en France; l'attention porte surtout sur le caractère flamand de ses films. Delvaux produit des films résolument flamands (L'homme au crâne rasé, Une femme entre chien et loup), des films français sur un sujet tout à fait flamand (Un soir, un train) et des films résolument français qui ne comportent que quelques vagues réminiscences flamandes (Rendez-vous à Bray; Belle). |
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Cartens, Daan
129. | Kees Verheul: autoportraits littéraires, 1979, VIII, 3, pp. 52-55 - Avec portr.
Brève présentation de Kees Verheul, traducteur d'ouvrages littéraires russes et auteur de ‘Kontakt met de vijand’ (= Contact avec l'ennemi), récit autobiographique d'un séjour à Moscou et à Leningrad pour étudier
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| un certain nombre d'auteurs russes. Cartens évoque aussi brièvement une pré-publication du dernier roman de Verheul.
Fragments, voir no 81.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Cazaux, Yves
130. | Un laboratoire vivant: Sadi de Gorter, 1973, II, 1, pp. 71-80 - Avec portr. et facs.
Après avoir esquissé la biographie du Français-Néerlandais Sadi de Gorter, Cazaux traite surtout de la poésie de De Gorter et de ses idées sur la culture, la politique culturelle et, en fait, sur toute la société européenne de l'après-guerre. De Gorter a écrit de la poésie et des essais, et consacré des monographies aux artistes néerlandais et aux relations entre la culture française et la culture néerlandaise. Il fut entre autres délégué permanent des Pays-Bas à la conférence générale de l'Unesco. |
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131. | Pérennité du prince d'Orange, 1973, II, 2, pp. 74-85 - Avec portr.
Portrait détaillé de Guillaume 1er (dit Le Taciturne) en tant qu'homme d'Etat et que penseur particulièrement en avance sur son temps et de tempérament démocratique. Il fut fortement influencé par deux grands penseurs de son époque: Machiavel lui apprit beaucoup sur le plan de la tactique militaire et politique mais Erasme lui apporta aussi son grand souci des valeurs morales. C'est surtout cela qui fait du Prince d'Orange un homme politique qu'on peut toujours prendre comme modèle. Aussi l'auteur le qualifie-t-il d'immortel. |
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132. | Sadi de Gorter reçoit le Prix Descartes, 1975, IV, 1, p. 95.
L'Association France-Hollande attribue le Prix Descartes à un promoteur des relations entre la France et les Pays-Bas; en 1974 cet honneur échut à Sadi de Gorter. |
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133. | Sadi de Gorter: Un exemple d'animation culturelle, 1978, VII, 1, pp. 90-93 - Avec portr.
Présentation de l'activité que Sadi de Gorter déploya, comme diplomate néerlandais et comme directeur de l'Institut Néerlandais de Paris, pour faire mieux connaître la culture néerlandaise en France, à grand renfort d'expositions, de conférences et de manifestations consacrées à la culture néerlandaise, à Paris. |
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134. | Allocution prononcée pour la remise du Prix Descartes 1979 au Professeur Pierre Brachin, 1979, VIII, 3, pp. 85-87.
Allocution prononcée par le président de l'Association France-Hollande, M. Yves Cazaux, à l'occasion de la remise du Prix Descartes. |
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135. | Le billet de France-Hollande, 1980, IX, 2, p. 94.
Nouvelles de l'‘Association France-Hollande’ présidée par Yves Cazaux. |
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136. | Allocution de Yves Cazaux, président de l'Association France-Hollande, 1981, X, 1, pp. 5-7.
Allocution prononcée à l'occasion de la remise du Prix Descartes 1980 à Septentrion, revue de culture néerlandaise et à son rédacteur en chef Jozef Deleu, par l'Association France-Hollande. |
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Cockx-Indestege, Elly
137. | Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les Anciens Pays-Bas, 1974, II, 2, pp. 5-17 - Avec facs.
Panorama de l'imprimerie néerlandaise du 15e siècle. Les premiers incunables à caractères mobiles furent imprimés en 1473 par Nicolas Ketelaer et Gérard de Leempt à Utrecht et par Thierry Martens et Jean de Westphalie à Alost. A l'occasion du 500e anniversaire de cet événement, les bibliothèques nationales de Belgique et des Pays-Bas ont organisé une exposition sur l'art d'imprimer au 15e siècle. L'auteur traite de toutes les facettes de cet art: matériaux utilisés, mise en oeuvre, rôle du rubricateur et de l'illustrateur, imprimeurs et ateliers célèbres.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Constandse, A.L.
138. | La naissance du socialisme aux Pays-Bas et F. Domela Nieuwenhuis, 1977, VI, 3, pp. 30-40 - Avec portr., facs. et ill.
Après avoir brièvement évoqué la genèse du mouvement socialiste néerlandais, l'auteur brosse un portrait fouillé de Domela Nieuwenhuis, le promoteur du socialisme. Domela travaillait à partir de la base et réussit à susciter des foules. Rapidement déçu par la démocratie parlementaire, il évolua vers l'anarchisme. Il fut aussi l'initiateur de l'antimilitarisme néerlandais. Il consacra une oeuvre impressionnante au socialisme, à l'anarchisme, etc. |
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139. | L'anarchisme aux Pays-Bas et en Flandre, 1980, IX, 1, pp. 26-35 - Avec portr. et facs.
Lorsque la Première Internationale connut une inéluctable scission entre les socialistes ‘autoritaires’ de Marx et de Engels et les socialistes ‘libertaires’ de Proudhon et de Bakounine, les socialistes belges et néerlandais choisirent le camp de Bakounine. En Belgique, c'est César de Paepe qui servit de porte-parole à l'anarchisme. Il voulait répartir les produits du travail ouvrier sans intervention de l'Etat. L'anarchisme commença par prospérer mais en 1876 il apparaissait déjà que de plus en plus d'ouvriers se tournaient vers l'Etat pour obtenir aide et droits sociaux. De Paepe tourna le dos au socialisme-sans-l'Etat, affaiblissant ainsi tout le mouvement anarchiste de Flandre. Au Pays-Bas, les premiers anarchistes disposaient comme tribune de deux journaux: De Vrije Pers (La presse libre) et De Anarchist (L'Anarchiste). Mais ce n'est qu'avec l'arrivée de Domela Nieuwenhuis et de ses publications ‘Recht voor allen’ et ‘De vrije socialist’ que l'anarchisme put compter sur une large implantation aux Pays-Bas. Déçu par son expérience parlementaire où il ne vit se réaliser aucun de ses idéaux progressistes, Domela évolua vers l'anarchisme. Il fonda une centrale anarcho-syndicaliste, Het Nationaal Arbeiderssecretariaat et l'Association Internationale Antimilitariste. Dans ses nombreux ouvrages, il approfondit la doctrine de l'anarchisme. Après la mort de Domela Nieuwenhuis et la série de lois sociales qui suivirent la Première Guerre Mondiale (entre autres le suffrage universel), l'anarchisme néerlandais se réduisit à un groupe d'intellectuels qui se livraient surtout à un travail théorique.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Couwenberg, S.W.
140. | Les mouvements de rénovation politique aux Pays-Bas, 1976, V, 1, pp. 5-17.
On peut distinguer trois composantes dans le mouvement de rénovation politique postérieur à 1966: 1) Le parti libéral de gauche D'66 qui veut introduire des nouveautés radicales sans passer par les partis traditionnels; 2) ‘Nieuw Links’ (La nouvelle gauche) et ‘Democratisch centrum Nederland’ (Centre démocrate néerlandais) qui visent à renouveler de l'intérieur, l'un le parti socialiste, l'autre le parti catholique; 3) Le ‘Politieke Partij van Radicalen’ (Parti politique des radicaux) qui commença par essayer de promouvoir les rénovations au sein du parti chrétien-démocrate mais qui, devant son échec, prit son indépendance. L'auteur étudie l'impact politique de ces mouvements et les mouvements opposés qu'il suscita (DS'70, socialistes conservateurs).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Dauphin, Jacques M.A.
141. | Le Concertgebouworkest d'Amsterdam. Courbe de vie d'un orchestre, 1972, I, 2, pp. 14-22 - Avec portr. et ill.
Histoire de l'orchestre depuis sa fondation en 1888. Quatre chefs font l'objet d'une présentation spéciale: Willem Kes, Willem Mengelberg, Eduard van Beinum et Bernard Haitink. |
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Davay, Paul
142. | Un poète du cinéma d'animation: Raoul Servais, 1972, I, 2, pp. 23-30 - Avec portr. et reprod.
Servais (Ostende 1928) fut l'un des premiers dessinateurs de dessins animés à s'affranchir du style américain (surtout celui de Disney) pour créer son propre style. L'article traite des différents courts métrages de Servais. Chacun de ses dessins animés remporta au moins un prix de festival international. |
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De Bruyne, Aarnout
143. | L'engagement du romancier Ward Ruyslinck, 1981, X, 3, pp. 48-51 - Avec portr. et facs.
Présentation du prosateur Ward Ruyslinck. Dans toutes ses oeuvres revient toujours le même thème: le combat du paria contre le puissant. Ce sont toujours les faibles qui finissent par être écrasés. L'engagement de Ruyslinck n'a rien de politique. Il se contente de déplorer l'injustice de ce monde.
Fragment, voir no 57.
Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. |
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De Ceulaer, José
144. | Felix Timmermans, Anton Bergmann et la ville de Lierre, 1980, IX, 3, pp. 58-65 - Avec portr. et ill.
Les écrivains flamands Anton Bergmann (1835-1874) et Felix Timmermans (1886-1947) témoignent dans leur oeuvre d'un grand amour pour leur ville de Lierre (province d'Anvers). Tous deux se sentaient très proches du petit peuple de Lierre et dénoncent souvent dans leurs ouvrages l'exploitation des humbles par les nantis. Ils font de fréquents emprunts à la langue populaire locale. En tant que conteurs, ils possèdent trois carac- |
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| téristiques communes: la nostalgie du passé, une grande bonhomie, et l'amour de leur cité natale. De Ceulaer passe rapidement en revue ce qui subsiste du Lierre qu'ils ont décrit. C'est surtout le béguinage qui ne cesse de revenir dans leur oeuvre.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Dedeurwaarder, Joris
145. | Le nouveau pacte intercommunautaire en Belgique, 1977, VI, 2, pp. 5-10.
Commentaire sur le nouveau pacte intercommunautaire de 1977. L'auteur passe en revue les nouvelles compétences des régions et des communautés et traite de quelques points particuliers qui concernent Bruxelles.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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146. | Actualités, Belgique, 1979, VIII, 2, pp. 85-86.
La révision de la Constitution en Belgique.
Cette chronique s'attache chaque fois à un aspect de la vie politique belge actuelle.
Voir aussi les no 250, 268, 328.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Deflo, Lionel
147. | Le poète Paul Snoek, 1978, VII, 3, pp. 21-26 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre du poète flamand Paul Snoek. Après des débuts romantiques, il subit une forte influence des expérimentalistes (Vijftigers). Il écrivit une foule de poèmes expérimentalistes sur la nature. Lauréat en 1967 du prix de poésie décerné tous les trois ans par l'Etat.
Poèmes, voir no 61.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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De Gorter, Sadi
148. | Vincent van Gogh ou le devoir d'espérance, 1972, I, 1, pp. 14-23.
L'auteur se livre à une analyse de la personnalité de Van Gogh à partir de sa correspondance avec son frère Theo. De Gorter le caractérise comme ‘peintre, artiste, philosophe et évangélisateur’.
Avec reprod.: Les mangeurs de pommes de terre (1885); Jardin de l'hôpital d'Arles (1888); La Moisson (1888); Vue de Paris (1886); Barques sur la plage des Saintes-Maries de la Mer (1888); Chambre à coucher de Vincent à Arles (1889). |
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149. | Le monde insolite et fascinant de Maurits Cornelis Escher, 1973, II, 2, pp. 12-22.
Portrait de ce graphiste néerlandais qui, dans ses lithographies et ses xylographies, crée un monde très bizarre, psychédélique. Pour ce faire, il use de méthodes mathématiques, notamment des trois principes de la cristallographie: la translation, la rotation et la réflexion.
Avec reprod.: Main tenant un miroir sphérique (1935); La Tour de Babel (1928); Jour et nuit (1938); L'air et l'eau (1938); Reptiles (1943); Rencontre (1944); Les trois sphères I (1945); Mains dessinantes (1948); Trois mondes (1955); Expositions d'Estampes (1956); Belvédère (1958). |
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150. | Un Français pas comme les autres: Pierre Brachin, professeur de néerlandais à la Sorbonne, 1974, III, 2, pp. 86-88 - Avec portr.
Portrait de ce professeur de néerlandais parisien, suivi d'un aperçu des différentes études, monographies et articles qu'il a consacrés à la littérature et à la culture néerlandaises. |
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151. | Discours de Sadi de Gorter, ministre plénipotentiaire, directeur de l'Institut Néerlandais, lors de la séance inaugurale du 7 mai 1974 à l'amphithéâtre de Lille III, 1974, III, 2, pp. 89-93.
Après avoir rappelé dans l'introduction que le néerlandais est la langue commune des Néerlandais et des Flamands, De Gorter fait le point sur l'enseignement du néerlandais en France. |
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152. | Une valse-hésitation sur un air connu. Comment définir Amsterdam? 1975, IV, 2, pp. 42-49 - Avec dessins de Leo Fabri.
A l'occasion d'un concours sur les Pays-Bas organisé par l'Institut Néerlandais à l'occasion du 700e anniversaire d'Amsterdam, on proposa aux candidats la question subsidiaire suivante: ‘Définissez Amsterdam en une phrase-clé’. Sadi de Gorter rassemble et commente les réponses. |
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153. | L'action de l'Institut Néerlandais à Paris, 1976, V, 1, pp. 102-109 - Avec portr. et ill.
De Gorter, directeur de l'Institut Néerlandais, expose les objectifs et le fonctionnement de l'Institut. La bonne
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| marche de cet organisme requiert qu'on remplisse trois conditions: 1) organiser des manifestations de qualité: expositions, concerts et conférences; 2) rechercher le public averti pour chaque type d'activité: pour ce faire il faut se tourner vers le plus grand nombre d'instances possibles: presse, radio, télévision, etc...; 3) veiller à la stricte périodicité des interventions culturelles: après les grandes vacances, on établit et on diffuse dans ce but un avant-programme de la ‘saison culturelle’ qui va de septembre à juin. L'Institut Néerlandais abrite en outre une bibliothèque et organise des cours de néerlandais. |
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154. | Chronique (néerlandaise)
Dans cette chronique, l'auteur, un Néerlandais de Paris, passe en revue un certain nombre d'événements culturels néerlandais en les agrémentant de faits divers savoureux. L'attention porte souvent sur les relations culturelles entre la France et les Pays-Bas et sur des artistes néerlandais à l'oeuvre en France.
1. 1978, VII, 1, pp. 83-86 - Avec portr. et facs.
2. 1978, VII, 2, pp. 80-84 - Avec reprod. et ill.
3. 1978, VII, 3, pp. 82-87 - Avec ill. et facs.
4. 1979, VIII, 1, pp. 69-73 - Avec portr., ill. et reprod.
5. 1979, VIII, 2, pp. 78-84 - Avec portr., ill. et reprod.
6. 1979, VIII, 3, pp. 71-76 - Avec reprod., ill. et facs.
7. 1980, IX, 1, pp. 69-74 - Avec portr., ill. et reprod.
8. 1980, IX, 2, pp. 71-76 - Avec ill. et facs.
9. 1980, IX, 3, pp. 67-72 - Avec ill., reprod. et facs.
10. 1981, X, 1, pp. 56-63 - Avec ill., portr. et facs.
11. 1981, X, 2, pp. 58-65 - Avec ill., reprod. et portr.
12. 1981, X, 3, pp. 58-63 - Avec portr., ill. et reprod. |
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155. | Marsman à la recherche de la France, 1979, VIII, 1, pp. 13-20 - Avec portr. et ill.
Le poète vitaliste néerlandais Hendrik Marsman a longtemps résidé dans diverses localités françaises. Son roman ‘La mort d'Angèle Degroux’ témoigne de sa connaissance intime de Paris. Il mourut au cours du bombardement du bateau à bord duquel il venait de quitter Bordeaux.
Poème, voir no 49. |
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156. | Une création originale: Le Centre d'études néerlandaises de Lille, 1979, VIII, 1, pp. 83-85 - Avec ill.
Le C.E.N. est le premier centre universitaire de France à proposer l'étude non seulement de la langue mais encore de la littérature et de toute la culture de la Flandre et des Pays-Bas. On y donne des conférences, on y passe des films. Le Centre est placé sous la direction du Professeur Walter Thys. |
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157. | L'échéance de l'âge: Pierre Brachin quitte la Sorbonne après 27 ans de professorat de néerlandais, 1979, VIII, 2, pp. 90-92 - Avec portr.
Portrait du professeur français Pierre Brachin, responsable des études néerlandaises à la Sorbonne, à l'occasion de ses 60 ans et de son départ en retraite. |
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158. | Profil d'un enfant du siècle: César Domela, 1979, VIII, 3, pp. 35-42 - Avec portr. et ill.
Portrait de l'artiste néerlandais César Domela, fils de l'homme politique anarcho-socialiste Ferdinand Domela Nieuwenhuis. A Paris, il rencontra Theo van Doesburg et Piet Mondriaan. Sous leur influence, il rejoignit les peintres abstraits de De Stijl. Il est surtout l'auteur de ‘reliefs’ où il combine des tableaux et des sculptures plates en métal, en verre, en pierre, etc... Depuis 1933, César Domela habite et travaille à Paris.
Avec reprod.: Portrait de mon père (1923); Composition géométrique, no. 4 (1923); Composition néoplastique, no. 5E (1924-1925); Relief néo-plastique, no. 6 (1930); Relief no 11 (1932); Paysage no. 1 (1922); Relief - bois, cuivre, peau de requin (1942); Relief (1944); Relief 42, acajou et laiton (1952); Relief no. 69, bois, laiton (1960). |
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159. | Le renouveau de l'Association France-Hollande, 1980, IX, 1, pp. 83-84.
Après la mort de son président Jean-Eugène Bersier, l'Association France-Hollande, sous la présidence de Yves Cazaux, a adapté ses structures aux nouvelles circonstances et aux nouvelles conditions en matière d'échanges culturels. De Gorter présente brièvement cette nouvelle approche. |
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160. | Le Prix Descartes 1980, 1981, X, 1, pp. 2-4 - Avec portr. et ill.
Réflexions à l'occasion de l'attribution du Prix Descartes 1980 à Septentrion, revue de culture néerlandaise, et à son rédacteur en chef, Jozef Deleu. La remise ayant eu lieu dans les Salons de Boffrand du Sénat, De Gorter présente ces salons. |
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161. | Le courier de France-Hollande, 1981, X, 1, pp. 89-90.
Nouvelles de l'Association France-Hollande. |
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162. | Le courrier de France-Hollande, 1981, X, 2, pp. 87-88.
Nouvelles de l'Association France-Hollande. |
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163. | Le courrier de France-Hollande, 1981, X, 3, pp. 90-91.
Nouvelles de l'Association France-Hollande. |
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De Groot, Cor
164. | Actualités, Pays-Bas.
1. La société néerlandaise devant un tournant, 1978, VII, 3, pp. 88-90.
Le chômage monte mais les milieux politiques ne prennent pas la crise à bras-le-corps. Ils se contentent d'attendre passivement le retour de l'expansion économique des années 60.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
2. Le passé se venge, 1979, VIII, 1, pp. 80-82.
Les affaires Pieter Menten et Willem Aantjes, tous deux accusés de crimes de guerre au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
3. Une église divisée aux Pays-Bas, 1979, VIII, 2, pp. 87-89.
La nomination des évêques conservateurs Gijsen et Simonis a brisé le consensus épiscopal progressiste qui régnait sous le Cardinal Alfrink. Voir à ce sujet l'article no 258.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
4. Que faire de tout cet art?, 1979, VIII, 3, pp. 82-84.
La controverse autour de la politique de subventions aux artistes menée par les autorités néerlandaises.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
5. Crise de l'Etat providence aux Pays-Bas, 1980, IX, 1, pp. 80-82.
Aux Pays-Bas, la crise met en péril l'existence de l'Etat providence, c'est-à-dire l'ensemble des lois et prestations sociales créées au cours de l'envol économique des années 60-70.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
6. La gueule de bois postsynodale aux Pays-Bas, 1980, IX, 2, pp. 82-84.
La désillusion des milieux progressistes au lendemain du synode épiscopal néerlandais réuni sous la direction du pape Jean-Paul II.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
7. Démocratisation: apparence et réalité, 1980, IX, 3, pp. 77-80.
Le processus de démocratisation amorcé à la fin des années 60 a finalement fait long feu et débouché sur peu de résultats.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
8. ‘Christen-democratisch Appel’, point final ou point de départ?, 1981, X, 1, pp. 64-69 - Avec portr.
Histoire des partis chrétiens néerlandais, K.V.P. (catholiques), C.H.U. (Union chrétienne historique) et A.R.P. (parti anti-révolutionnaire) jusqu'à leur fusion au sein du C.D.A. (Appel chrétien-démocrate).
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut.
9. La radio-télévision néerlandaise: un système en péril, 1981, X, 2, pp. 66-71 - Avec portr. et facs. Naissance et perspectives de l'organisation de la radio-télévision néerlandaise.
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut.
10. La crainte d'un nouvel ordre économique, 1981, X, 3, pp. 64-67 - Avec portr.
Aux Pays-Bas, on ne croit toujours qu'à une seule solution pour sortir de la crise à savoir la relance. On n'envisage toujours pas une nouvelle stratégie économique.
Traduit du néerlandais par Philippe Noble. |
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Dejonghe, Huib
165. | La législation belge en matière de radiodiffusion et de télévision. Evolutions et discussions, 1978, VII, 2, pp. 14-24 - Avec ill.
La radio belge N.I.R. est née officiellement en 1930. On rendit rapidement indépendantes les unes des autres les émissions en langue française et les émissions en langue néerlandaise. Les points controversés sont les mêmes depuis sa naissance: 1) l'objectivité de l'information; 2) l'immixion, le contrôle et même la censure des autorités; 3) l'intrusion du secteur privé par le biais de la publicité. Ces trois problèmes ont sans cesse suscité de nouveaux projets.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Deleeck, Herman
166. | L'emploi des langues dans les entreprises flamandes, 1975, IV, 1, pp. 55-62 - Avec tabl.
Au XIXe siècle, seul le petit peuple parlait néerlandais en Flandre, encore était-ce une poussière de dialectes.
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| La classe dominante, les entreprises et les services publics étaient exclusivement francophones. Le Mouvement Flamand a mené de longues actions pour la néerlandisation générale. Dans les années trente, on promulgua des lois qui permettaient aux Flamands de s'adresser aux services publics en néerlandais et de recevoir l'enseignement dans leur langue. Mais jusqu'en 1963, dans les entreprises privées, seuls les ouvriers parlaient couramment néerlandais entre eux. D'où les lois et la commission de contrôle (1963 et 1973) qui visent à une néerlandisation complète du secteur privé.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Deleu, Jozef
167. | Avant-propos, 1972, I, 1, p. 4.
‘Nous comptons traiter dans nos articles de tous les aspects de cette culture [de la Flandre et des Pays-Bas], mais aussi de tous les faits de société susceptibles d'intéresser le lecteur de langue française.’ |
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168. | Peinture hollandaise dans les Musées du Nord, 1972, I, 3, pp. 92-93.
Compte rendu d'une exposition organisée à Lille qui présente les toiles néerlandaises, propriété des musées du Nord de la France. L'exposition ne comporte aucune toile de grand maître mais l'ensemble était bien représentatif de la peinture classique néerlandaise. |
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169. | Septentrion à Paris, 1976, V, 2, p. 90 - Avec ill.
Compte rendu d'une table ronde organisée à l'Institut Néerlandais à l'occasion de la parution du premier numéro de la cinquième année de Septentrion. |
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170. | Présentation de Septentrion, 1976, V, 2, pp. 90-92 - Avec portr. et ill.
Allocution de Jozef Deleu, rédacteur en chef de Septentrion, à l'occasion de la table ronde précitée. Jozef Deleu expose brièvement l'activité et les objectifs de la revue et résume son histoire. |
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171. | Allocution de Jozef Deleu, rédacteur en chef de Septentrion, 1981, X, 1, pp. 10-11.
Allocution prononcée à l'occasion de la remise du Prix Descartes 1980 à Jozef Deleu et à Septentrion, revue de culture néerlandaise. |
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172. | Ouverture à Amsterdam d'un centre culturel de la communauté flamande: ‘De Brakke Grond’, 1981, X, 2, pp. 86-87 - Avec ill. |
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Del Litto V.
172b. | Stendhal et Rubens, 1977, VI, 3, pp. 80-82.
Stendhal s'intéressait fort à la peinture. Dans ses écrits, il étale sa prédilection pour les peintres italiens et son dégoût pour l'école flamande. Il aborde souvent l'oeuvre de P.P. Rubens et donne presque toujours libre cours au mépris que lui inspire cet art ‘naturaliste’. Ces toiles baroques et expressives, ces chairs potelées et pulpeuses n'ont rien pour lui plaire. Toutefois, ses derniers écrits, à savoir ses ‘Mémoires d'un touriste’ (1838) sont plus nuancés; il y découvre un certain nombre de très belles toiles du maître anversois. |
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Deloof, Jan
173. | In memoriam Maurice Carême et Henry Fagne, 1978, VII, 2, pp. 85-86 - Avec portr.
Le poète Maurice Carême a traduit beaucoup de poèmes néerlandais en français et composé deux importantes anthologies de poésie néerlandaise en traduction.
L'éditeur-poète Henry Fagne publia la collection Poètes néerlandais qui présentait des poètes néerlandais et des traductions françaises de quelques-uns de leurs poèmes. |
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De Loor, Claartje
174. | Faisons connaissance avec trois artistes de La Haye, 1981, X, 2, pp. 38-45.
Trois peintres de La Haye ont collaboré quelque temps à un certain nombre de projets sous le nom d'A.B.N., les initiales de leurs noms (Pat Andrea, Peter Blokhuis et Walter Nobbe). De Loor présente chacun de ces artistes séparément, à partir de deux de leurs toiles.
Avec reprod.:
A.B.N., Bonjour Monsieur Valk (1972); Le 24 mai, Nixon à Moscou (1972).
Peter Blokhuis, Les futures barricades de Barcelone (1974); Bruxelles, Naples, La Haye.
Walter Nobbe, Route à pavés de bois, le soir (1967); Le Cantonnier (1978).
Pat Andrea, La solitude de l'artiste (1977); Tentative d'enlèvement (1974).
Traduit du néerlandais par Jean-Pierre Roobrouck. |
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Demedts, André
175. | Anton van Wilderode, poète éclectique, 1975, IV, 2, pp. 32-35 - Avec portr.
Présentation de l'écrivain flamand Anton van Wilderode (o1918), poète élégiaque, traducteur de vers latins et auteur de textes de circonstance nationalistes flamands.
Poèmes, voir no 76.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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De Poorter, Wim
176. | Le cinéma en Flandre, 1979, VIII, 3, pp. 43-51 - Avec ill.
Henri Storck et Charles Dekeukeleire ont été les pionniers du film flamand. Le premier film à succès fut ‘De Witte’. André Delvaux et Fons Rademakers arrachèrent le cinéma flamand au folklorisme et jetèrent les bases du nouveau cinéma flamand. La plupart des productions flamandes étaient des oeuvres littéraires portées à l'écran; Roland Verhavert et Harry Kümel sont les grands noms de ces ‘cinéastes littéraires’. Les scénarios originaux sont le plus souvent très engagés. Robbe de Hert et son Fugitive Cinema est la figure de proue du film-critique de la société. L'année 1978 semble bien calme pour le cinéma flamand.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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177. | La Palme d'or pour Raoul Servais, 1980, IX, 1, p. 84.
Court portrait du réalisateur de dessins animés Raoul Servais, à l'occasion de l'attribution à son dessin animé Harpya de la Palme d'or du festival de Cannes. Voir aussi l'article no 142.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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De Saint-Guidon, Robert
178. | Felix de Boeck, peintre de la foi ou les dimanches de Drogenbos, 1976, V, 3, pp. 14-24 - Avec Portr.
Présentation du peintre flamand Felix de Boeck, artiste tant figuratif qu'abstrait. A ses débuts il était plutôt figuratif et sa palette était expressionniste. Par la suite, ses oeuvres abstraites sont plutôt monochromes et marquées par une composition géométrique linéaire dominée par le cercle. Il peint aussi beaucoup de portraits.
Avec reprod.: Marieken (1939); Cimetière (1931); Eucharistie (1943); L'église de Drogenbos (1955); Autoportrait (1943); Autoportrait (1947). |
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De Vos, Jozef
179. | Le théâtre politique en Flandre, 1981, X, 3, pp. 10-15 - Avec ill.
Présentation des principales compagnies flamandes de théâtre politique. La première compagnie nettement engagée fut la Internationale Nieuwe Scène, qui s'alignait surtout sur le théâtre politique italien de Dario Fo et d'Arturo Corso. Leur mise en scène de Mistero Buffo lança le théâtre politique en Flandre. Puis quelques-uns de leurs acteurs firent sécession car ils craignaient de croupir dans l'inspiration italienne. Ils voulaient un théâtre de tradition et d'inspiration flamande. Ils fondèrent ‘De Mannen van den Dam’ et jouèrent davantage dans le style de Brecht. Le groupe ‘Het Trojaanse paard’ applique à des problèmes sociaux et politiques très concrets, une optique sociale d'extrême-gauche, liée au parti RAL (Ligue révolutionnaire ouvrière). Par la suite apparurent encore des groupes alternatifs de moindre importance et le théâtre politique finit par être intégré aux théâtres officiels, surtout au Théâtre Néerlandais de Gand.
Traduit du néerlandais par Jean-Pierre Roobrouck. |
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Devos, Willy
180. | 1977: Année Rubens, 1977, VI, 1, pp. 88-89.
Aperçu des activités prévues (expositions, conférences, colloques, etc.) à l'occasion du 400e anniversaire de la naissance de P.P. Rubens (1577-1640). |
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181. | In memoriam Lode Roelandt 1902-1979, 1980, IX, 3, pp. 82-83.
Ayant déserté, le Flamand Lode Roelandt chercha refuge à Paris où il aboutit dans des cercles progressistes et littéraires. Il traduisit des ouvrages français, puis néerlandais. Il publia différentes études consacrées à la personnalité de Vincent van Gogh et fit surtout connaître Multatuli en France. |
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182. | ChroniqueGa naar voetnoot1, 1980, IX, 3, pp. 88-91.
Dans cette chronique, Devos traite d'un certain nombre d'événements qui ont eu lieu en Flandre au cours des mois écoulés.
Avec reprod. de P. Bruegel l'Ancien: L'attaque; Desidia-La paresse. |
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183. | Lettre flamande.
Dans cette chronique, Devos traite d'un certain nombre d'événements qui ont eu lieu en Flandre au cours des mois écoulés.
1. 1981, X, 1, pp. 80-83 - Avec portr. et ill.
2. 1981, X, 2, pp. 82-85 - Avec portr. et ill.
3. 1981, X, 3, pp. 78-83 - Avec portr., ill. et facs. |
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De Vries, Theun
184. | Spinoza. Sagesse et liberté aux Pays-Bas, 1978, VII, 2, pp. 73-79 - Avec portr. et ill.
Portrait du philosophe néerlandais Spinoza (1632-1677), athée et matérialiste, défenseur de la libre pensée, auteur d'ouvrages philosophiques, entre autres du ‘Traité théologico-politique’ et de l'‘Ethique’.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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De Weerdt, Denise
185. | Les débuts du socialisme en Flandre, 1979, VIII, 3, pp. 63-70 - Avec facs.
Dès la naissance de la Belgique, il y avait des théoriciens socialistes pour rêver d'une république populaire démocratique, ainsi Louis de Potter et le baron Colins qui s'exprimaient dans la revue Economie sociale. Au début les idées socialistes ne trouvèrent quelque écho qu'auprès des intellectuels libre-penseurs. Jacob Kats essaya de sensibiliser la population ouvrière au socialisme mais ce n'est qu'en 1850 qu'apparurent des associations socialistes d'intellectuels, de libres-penseurs et aussi d'ouvriers. Ces divers groupements furent réunis dans la première Internationale. Cette Internationale éclata parce que certains refusaient de s'en tenir aux voies parlementaires pour faire aboutir les exigences socialistes. Ce furent toutefois les démocrates qui l'emportèrent sur les révolutionnaires et on se prit à penser à fonder un parti socialiste.
L'opposition entre la Flandre et la Wallonie apparut également très tôt, surtout entre les syndicats. Les syndicats wallons étaient plus révolutionnaires et souhaitaient une décentralisation des actions.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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D'Haese, Jan
186. | Une sculpture sur la lune, oeuvre de l'Anversois Paul van Hoeydonck, 1972, I, 2, pp. 90-92 - Avec portr.
Portrait de ce sculpteur moderne qui pratique un art spatial et planétaire unique en son genre. En 1971, on abandonna sur la lune une petite sculpture qu'il avait dédiée à tous les astronautes et cosmonautes morts en mission.
Avec reprod.: Astronaute tombé. |
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187. | La Fondation Veranneman, un exploit exceptionnel, 1975, IV, 1, pp. 87-90 - Avec ill.
Présentation d'un petit musée d'art moderne. Le musée, situé à Kruishoutem (Flandre orientale), a été fondé par Emiel Veranneman, qui fut lui-même un créateur de meubles très actif.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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188. | Binus van den Abeele et Laethem-Saint-Martin, 1975, IV, 3, pp. 49-65.
Présentation de l'oeuvre du peintre naïf Binus van den Abeele (1835-1918). Il était secrétaire de mairie de Laethem-Saint-Martin (Flandre Orientale) sur les bords de la Lys. Par son regard sur la réalité, qui était tout à fait neuf pour son temps, il attira l'attention d'un certain nombre de jeunes artistes flamands. Et c'est ainsi que Laethem-Saint-Martin devint le Barbizon flamand où l'expressionnisme flamand culmina dans l'Ecole de Laethem avec les Albert Servaes, Gust de Smet, Gustave van de Woestijne, Frits van den Berge, Constant Permeke.
Avec reprod.:
Albijn van den Abeele, Maison et grange (1875); Vert de printemps (1900); Rive de la Lys.
Valerius de Saedeleer, Paysage de la Lys.
Albert Servaes, Sursum Corda (1911); Descente au tombeau (1919).
Gust de Smet, A travers ma fenêtre; Paysage d'hiver.
Constant Permeke, Le Printemps; La trayeuse (1916).
Frits van den Berge, Dimanche après-midi (± 1920).
Gustave van de Woestijne, Autoportrait à Laethem.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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189. | Le Grand Macabre à Paris, 1981, X, 2, pp. 88-89 - Avec portr.
Article consacré à la pièce de Michel de Ghelderode, Le Grand Macabre, à l'occasion de la représentation à l'Opéra de Paris de l'opéra homonyme de Gyorgy Ligeti. |
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190. | Michel Seuphor 80, 1981, X, 2, pp. 89-91 - Avec portr.
Court aperçu de la vie et de l'oeuvre de l'Anversois de Paris, Michel Seuphor, poète, peintre et critique d'art. Voir aussi no 242. |
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Dibon, Paul
191. | Le séjour de Descartes en Hollande, 1976, V, 1, pp. 83-93 - Avec portr. et ill.
Descartes vint pour la première fois aux Pays-Bas en 1618 où il rencontra surtout le médecin Isaac Beeckman. En 1619 il part pour neuf ans, voyageant beaucoup et partageant la vie mondaine de Paris. C'est en 1628 qu'il revient aux Pays-Bas où il restera jusqu'un an avant sa mort survenue en 1650. Descartes a pratiquement habité partout aux Pays-Bas mais ses séjours de prédilection étaient Egmond et Leyde-Endegeest. C'est surtout à Leyde qu'il a rencontré les sommités de son temps. Il entretint une passionnante correspondance avec deux Néerlandais: Constantin Huygens et Elisabeth de Bohème. |
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Dubois, Pierre H.
192. | Lettre néerlandaise
Dans cette chronique, l'auteur traite d'un certain nombre d'événements saillants de la vie culturelle néerlandaise.
1. 1981, X, 1, pp. 76-79 - Avec portr., ill. et facs.
2. 1981, X, 2, pp. 78-81 - Avec portr., ill. et facs.
3. 1981, X, 3, pp. 74-77 - Avec portr., ill. et reprod. |
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Duchateau, Marcel
193. | Le peintre Gilbert Decock, 1976, V, 1, pp. 94-101 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre du graphiste ouest-flamand Gilbert Decock. On le considère généralement comme un constructiviste quoique Duchateau n'apprécie guère ce genre de rigueur dans la classification. Pour lui, il y va chez Decock de la perfection du métier, au sens médiéval du terme. Dans des constructions mathématiques et géométriques, il parvient aux mêmes transmutations que les alchimistes.
Avec reprod.: Ninigi (1973); Meroe (1973); Avesta (1974); Nari (1974); Les amis du musée; Sans titre (1975); Dessins pour sculptures (1976).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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194. | Le sculpteur flamand Rik Poot, 1979, VIII, 1, pp. 22-31.
Présentation de la vie et de l'oeuvre de Rik Poot. Après quelques terres cuites et quelques statues de pierre et de bois, Poot a définitivement opté pour la technique de la cire perdue. Très proche de la nature, il nourrit une méfiance fondamentale vis-à-vis de toutes les productions humaines.
Avec reprod.: Figure; Saint-Lambert; Don Quichotte; Icare; Paysanne; L'ancêtre de la bête humaine.
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut. |
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Du Ry, Jean-Pierre
195. | L'enseignement du néerlandais en Wallonie, 1973, II, 1, pp. 65-70.
Jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, l'enseignement du néerlandais était exceptionnellement mauvais en Wallonie. Les élèves ne s'y intéressaient pas (les Flamands étaient considérés comme des rustres) et il n'y avait pas de bons professeurs. Mais la Flandre devint peu à peu un partenaire de poids pour la Wallonie, au sein de la communauté belge. Ce qui eut pour effet d'accroître la motivation des élèves de néerlandais, même si l'on continuait à rencontrer un mélange de mépris, de peur et d'intérêt. Les écoles s'adaptèrent à la nouvelle situation: une nouvelle génération de professeurs wallons compétents apparut et l'on fit appel à l'audio-visuel. Les cours de vacances organisés en Flandre et aux Pays-Bas reçoivent de plus en plus de participants wallons. |
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Duthoy, Werner
196. | L'art moderne flamand d'Ensor à Permeke, 1980, IX, 2, p. 91.
Exposition sur les trois écoles qui renouvelèrent la peinture flamande moderne: l'impressionnisme, l'expressionnisme et le symbolisme. |
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Edebau, Frank
197. | James Ensor et Ostende, 1978, VII, 3, pp. 12-20 - Avec portr. et ill.
Courte biographie du célèbre peintre ostendais James Ensor (1860-1949), qui met l'accent sur ses liens émotionnels avec la ville d'Ostende, la mer, les pêcheurs etc...
Avec reprod.: Les barques échouées (1888); Les baigneurs à Ostende (1899). |
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Ekkart, Rudolf
198. | La fondation et les premières années de l'Université de Leyde, 1975, IV, 2, pp. 84-86 - Avec portr. et ill.
La scission entre Nord et Sud (1572), suite au soulèvement des rebelles sous la direction de Guillaume le Taciturne, entraîna le pressant besoin d'une université dans le Nord calviniste. L'université de Louvain était en effet restée aux mains des catholiques. Jan van der Does (Ianus Dousa) fonda l'Université de Leyde en 1575, à l'instigation du Prince d'Orange. Dès ses débuts, l'Université put compter sur des professeurs éminents tant et si bien qu'elle ne tarda pas à faire bonne figure sur le forum scientifique européen.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Elias, Ton
199. | L'enseignement aux Pays-Bas ou la pacification au pays de l'eau, 1979, VIII, 1, pp. 32-38.
Le XIXe siècle et le début du nôtre furent marqués aux Pays-Bas par une violente lutte scolaire entre les défenseurs de l'école publique et ceux de l'école confessionnelle, tenants d'une école qui garantirait les valeurs chrétiennes. On trouva la solution dans une loi qui permettait à quiconque de créer sa propre école à côté de l'école publique, à condition de disposer d'un effectif suffisant. L'école libre jouit du même statut financier que l'école publique. Ce système est toujours en vigueur aujourd'hui avec ses inconvénients et ses avantages spécifiques et ses paradoxes. Dans la conjoncture favorable des années 60 à 75, on rencontrait peu de problèmes. Mais la chute du nombre des élèves, survenue à la fin des années 70, a ramené les difficultés. La plupart des villages doivent perdre une école, ce qui alimente les discussions. Aussi émet-on régulièrement la critique qu'on ne se soucie pas aux Pays-Bas de la qualité de l'enseignement mais du financement et de l'équilibrage des deux réseaux d'enseignement.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Eyskens, Mark
200. | L'essor économique de la Flandre, 1972, I, 2, pp. 61-81 - Avec ill. et tabl.
Au XIXe siècle et jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, le coeur économique de la Belgique se trouvait tout entier en Wallonie, dans le charbon et l'acier du Bassin de la Meuse. C'est seulement à la fin des années 50, lors du redémarrage de l'économie belge que la Flandre en reçut sa part, surtout du fait des problèmes que rencontre la Wallonie à cause de l'obsolescence de son industrie charbonnière et sidérurgique. Dans les années soixante, c'est la Flandre qui attira la plupart des investissements, en majorité étrangers. L'auteur fournit beaucoup de tableaux comparatifs sur la Flandre, la Wallonie et Bruxelles, en ce qui concerne les investissements, les infrastructures, le chômage et les revenus. Il tire quelques conclusions et donne quelques lignes directrices pour l'avenir.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Fens, Kees
201. | L'oeuvre de Simon Carmiggelt, 1973, II, 1, pp. 32-36 - Avec portr.
Carmiggelt occupe une place à part dans la littérature néerlandaise; son oeuvre consiste en effet tout entière en petites chroniques quotidiennes parues dans un journal néerlandais (et par la suite dans diverses revues et en recueils). Fens définit ses papiers humoristiques et réalistes comme ‘des notes en marge des nouvelles quotidiennes’.
Fragments, voir no 13.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Fessard, Louis J.E.
202. | Jan Jacob Slauerhoff, 1973, II, 3, pp. 23-29 - Avec portr.
Panorama de l'oeuvre (poésie et prose) de Jan Jacob Slauerhoff (1898-1936). L'expression qui le dépeint le mieux est celle de poète maudit du romantisme néerlandais. Il était docteur de bord et donc voyageur au long cours, ce qui confère à son oeuvre une forte touche d'exotisme. Sa poésie respire l'insatisfaction, la révolte et le scepticisme.
Poèmes, voir no 59. |
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Fleerackers, Johan
203. | Le Mouvement Flamand dans la Belgique d'hier et de demain, 1973, II, 1, pp. 43-55 - Avec portr. et ill.
L'auteur donne un court historique de la situation linguistique flamande, de la fin du moyen âge à l'indépendance belge (1830). Il se livre à une analyse du Mouvement Flamand, examinant d'une part les résultats des luttes linguistiques et socio-culturelles et s'interrogeant d'autre part sur la signification que revêt le Mouvement Flamand pour tout le peuple flamand et pour l'Etat belge, dans le passé comme dans l'avenir. |
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Fontier, Jaak
204. | Les sculptures de Pol Spilliaert, 1981, X, 2, pp. 12-17.
Présentation des oeuvres monumentales et abstraites du sculpteur flamand Paul Spilliaert.
Avec reprod.: Quand la mer se retire (1965); Les amants magnifiques (1976); Sculpture pour chambre bleue (1966); Silhouette (1970); A Victor Servranckx (1965); On entendit tomber les feuilles (1978); Retour d'un long voyage (1973).
Traduit du néerlandais par Jet Falter. |
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Franken, Jan
205. | L'évolution de l'oeuvre de Paul van Ostaijen, 1978, VII, 2, pp. 25-30 - Avec portr.
Paul van Ostaijen a un jour formulé lui-même l'évolution de la littérature flamande depuis Van Nu en Straks de la façon suivante: ‘de l'individualisme (1) par-delà la communauté vers le sujet (2) (...) d'où seulement on peut prendre son élan (...) vers l'extase (3)’. Chacune de ces trois étapes se retrouve dans la poésie de Van Ostaijen: l'expressionnisme humanitaire (Music-Hall, Sienjaal); le Dadaïsme (Bezette Stad, Feesten van Angst en Pijn); la poésie pure (Het eerste boek van Schmoll).
Poèmes, voir no 73.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Galle, Marc
206. | Louis Couperus en France, 1976, V, 2, pp. 28-34 - Avec portr.
L'écrivain naturaliste Louis Couperus (1863-1923) a passé une grande partie de sa vie en France et en Italie. Il fit deux séjours à Paris mais ne s'y sentit jamais chez lui: ‘Paris ne me prend pas dans ses bras’. Il préférait de loin Nice, où il écrivit une grande partie de ses oeuvres. Aussi l'auteur de l'article fait-il un plaidoyer en faveur de traductions plus nombreuses de cet auteur si lié à la France et qui considérait Zola comme ‘notre maître imposant’.
Récit, voir no 18.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Gerlo, Aloïs
207. | Erasme, homo batavus, 1975, IV, 3, pp. 18-34 - Avec portr., ill. et facs.
Dans cet article, Gerlo essaie de juger jusqu'à quel point Erasme se montrait ‘Néerlandais’. Humaniste convaincu, Erasme était au premier chef un citoyen du monde qui accordait peu d'importance à son lieu de naissance. Il était tout le contraire d'un nationaliste et, tant qu'il y habita, il méprisa les Pays-Bas, pour leurs moeurs terre-à-terre. Aussi quitte-t-il définitivement la Hollande en 1501. La Flandre, en particulier le Brabant, sut le séduire un moment. Mais il ne tarda pas à trouver répugnante la joie de vivre flamande. Il quitte donc le Brabant pour Bâle (Allemagne) en 1521. Et voilà que prenant le contre-pied de ce qu'il écrivait quand il y vivait encore dans ses écrits postérieurs, il ne tarit pas d'éloges sur les moeurs pleines d'humanité des Néerlandais et il aspire vivement à revenir en Brabant. A sa mort, il avait pris toutes les dispositions pour son retour. |
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Gheysens, Godwin
208. | L'Internationale de la Pensée en Belgique, 1981, X, 3, pp. 32-39 - Avec portr. et facs.
Après la Première Guerre Mondiale, le Français Henri Barbusse fonda la revue et le mouvement ‘Clarté, l'Internationale de la Pensée’, qui se proposait comme objectif de réunir tous les intellectuels contre la guerre. Le mouvement s'inspirait des idées pacifistes de Romain Rolland. Il était très internationaliste et entendait se situer au-dessus de toute appartenance partisane, mais était toutefois très proche du communisme et de la petite gauche. Le mouvement eut beaucoup de succès en Belgique, où il put s'exprimer dans toute une série de revues. Lorsque le conflit entre l'individualisme de Rolland et le communisme de Barbusse s'envenima, la plupart des Flamands prirent parti pour Rolland et le mouvement se désagrégea.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Giebels, Lambert
209. | La régionalisation aux Pays-Bas, 1977, VI, 3, pp. 5-11 - Avec ill.
On s'attache aux Pays-Bas à décentraliser le pouvoir et l'administration. C'est l'objectif du projet de loi déposé en 1972 qui propose la restructuration des provinces (deux fois plus nombreuses et donc plus petites) et des communes (agrandies jusqu'à un minimum de 10.000 habitants). Giebels commente le projet.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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210. | ‘Randstad Holland’. La conurbation hollandaise, 1978, VII, 2, pp. 5-13 - Avec cartes.
La conurbation-Hollande est le territoire riverain de l'Ysselmeer (Lac d'Yssel) qui forme un carré englobant les grandes villes de Rotterdam, d'Amsterdam, de La Haye et d'Utrecht. Au centre de la conurbation se trouve un large secteur agricole appelé le Coeur Vert. Compte tenu de l'importance de l'agriculture et de la croissance démographique prévisible, on a élaboré un certain nombre de plans d'aménagement du territoire brièvement présentés ici.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Gobbers, Walter
211. | Jean-Jacques Rousseau aux Pays-Bas, 1979, VIII, 3, pp. 5-17 - Avec portr.
Au XVIIIe siècle, les ouvrages de Jean-Jacques Rousseau étaient interdits aux Pays-Bas tout comme en France et en Suisse. Sa croyance en la bonté naturelle de l'homme, sa défense de la démocratie absolue et surtout ses conceptions déistes paraissaient d'infranchissables pierres d'achoppement tant pour les conservateurs (pour des motifs religieux) que pour les rationalistes progressistes. Les auteurs romantiques subissaient plutôt l'influence des philosophes anglais et allemands. Au XVIIIe, on ne s'intéresse pas beaucoup encore aux idées de Rousseau sur l'éducation, ce sont plutôt ses théories politiques qu'on remarque. Dans la littérature néerlandaise, c'est Betje Wolff qui sera la meilleure propagandiste des idées de Rousseau. Au XIXe et XXe siècles, un certain nombre de grands écrivains romantiques ne cachent pas leur admiration pour Rousseau et l'influence qu'il exerce sur eux, ainsi Potgieter, Multatuli, Frederik van Eeden et Henriette Roland Holst. Ils appartiennent tous à la tendance progressiste. Pour finir, l'auteur fait le bilan des traductions et des études en néerlandais consacrées à Rousseau.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Goedegebuure, Jaap
212. | Les relations néerlandaises de Joris-Karl Huysmans, 1976, V, 3, pp. 53-62 - Avec portr. et facs.
L'écrivain français d'origine néerlandaise Joris-Karl Huysmans entretenait une intense correspondance avec divers Néerlandais. Le plus impressionnant, ce sont les 234 lettres qu'il échangea avec le poète néerlandais Arij Prins. Leurs lettres comportent surtout des discussions sur la littérature. Plus tard, après sa conversion au christianisme, il écrivit aussi des lettres régulières à Catharina Alberdingk Thijm où il parle surtout de morale religieuse. Il adressa enfin quelques lettres à l'abbé Frans Poelhekke pour lui demander des informations biographiques sur Sainte Lydwine en vue de l'ouvrage qu'il lui consacra.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Gotovitch, José
213. | Problèmes de l'historiographie de la Belgique pendant la Seconde Guerre Mondiale, 1976, V, 3, pp. 5-13.
Jusqu'en 1965, on a plutôt fait silence en Belgique sur l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale. D'après l'auteur, cela tient aussi bien aux milieux historiques qu'à l'ensemble de la société belge d'après 1945. La guerre traînait encore un écheveau de réactions impulsives et émotionnelles. A partir de 1965, l'histoire se mit tout doucement en route grâce à la création du ‘Centre de recherches et d'études historiques de la Seconde Guerre Mondiale’ et à l'utilisation de recherches et de découvertes étrangères, surtout américaines, les Etats-Unis ayant plusieurs longueurs d'avance sur la Belgique dans ce domaine. Finalement les historiens compulsèrent aussi les archives du troisième Reich: ainsi Albert De Jonghe, auteur de ‘Hitler et le sort politique de la Belgique’ (cf. compte rendu no 426). |
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Gyselen, Gaby
214. | La peinture en Flandre après Permeke, 1977, VI, 3, pp. 12-29.
Après Permeke, on peut distinguer trois tendances dans la peinture flamande: 1) Les peintres de Jeune Peinture Belge, qui, à l'exception de Rik Slabbinck, pratiquent tous un art non figuratif; 2) Le Pop-art et l'hyperréalisme dont les figures de proue sont Roger Raveel et Roger Wittewrongel; 3) Le surréalisme surtout représenté par Octave Landuyt.
Avec reprod.:
Rik Slabbinck, Portrait.
Maurits van Saene, Marine (1976).
Luc Peire, Graphie 1129.
Marcel Notebaert, sans titre.
Jan Burssens, Che (1967).
Gilbert Swimberghe, Balance (1974).
Dan Van Severen, Composition 4.
Pol Mara, Suburban Weekend (1970).
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Etienne Elias, Heureusement, il y a encore du blé (1970-71).
Roger Wittewrongel, Atelier.
Walter Leblanc, sans titre.
Marcel Mayer, Song-kassette Automat (1973).
Roger Nellens, Engrenages sur fond blanc.
Guy Van den Brande, sans titre.
Jozef Willaert, Coin avec garçon (1971).
Hugo Duchateau, Action combinée (1973).
Karel Dierickx, Ma liberté.
Gilbert Decock, Mithra (1975).
Octave Landuyt, The dying nation.
Roger Raveel, Fragment du Genesis (1970).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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215. | L'art graphique contemporain en Flandre, 1979, VIII, 2, pp. 19-31.
Panorama des divers courants à l'intérieur de l'art graphique flamand postérieur aux ‘Cinq’ (Jan Frans Cantré, Jozef Cantré, Frans Masereel, Joris Minne, Henri Van Straten).
Avec reprod.:
Maurits Verbist, Mouvement (1961).
Theo Humblet, gravure (1975).
Victor Delhez, sculpture en bois.
René De Coninck, sans titre (1966).
Jean-Jacques de Grave, De l'arbre (1976).
Gerard Gaudaen, La violoncelliste (1976).
Jan Cox, Judith (1973).
Dan Van Severen, gravure (1970).
Eric Verhal, dessin (1973).
Luc Hoenraet, Grey-grey-black (1975).
Martin R. Bayens, Maze I (1977).
Raf Coorevits, gravure (1975).
Maurice van den Dries, Toits anversois (1975).
Ghislain Kuyle, sans titre.
Moniek Schotte, Groupe (1976).
Luc Piron, Pure nature (1974).
Emiel Hoorne, Burin automatique (1977).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Hadermann, Paul
216. | Van Ostaijen et Apollinaire, 1979, VIII, 1, pp. 39-50 - Avec portr. et facs.
Le poète flamand Van Ostaijen et Guillaume Apollinaire ne se sont jamais rencontrés. Apollinaire n'a même pas pu connaître Van Ostaijen puisqu'il était déjà décédé quand celui-ci publia son premier recueil. Les critiques littéraires affirmaient généralement que Van Ostaijen et sa poésie d'avant-garde subissaient surtout l'influence des dadaïstes allemands groupés autour de la revue ‘Sturm’. Mais Van Ostaijen réagit en écrivant lui-même qu'il subissait bien plutôt l'influence d'Apollinaire. Et pourtant l'introduction de sujets et d'images modernes ainsi que le jeu graphique avec les lettres et les mots viennent essentiellement des dadaïstes allemands. Mais Van Ostaijen n'aimait pas la froideur sans humour des Allemands, aussi se mit-il à lire les modernistes français. Van Ostaijen et Apollinaire ont toutefois une caractéristique commune: l'aspect dynamique de leur poésie. Comme en badinant, les vers s'enchaînent sans logique au nom de l'analogie, de la forme, des associations ou des sonorités. C'est chez Apollinaire que Van Ostaijen a découvert pour la première fois la dynamique de ces enchaînements qui sera capitale pour sa poésie plus tardive (Ville occupée et Poèmes posthumes). |
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Hancké, Lode
217. | Camille Huysmans, internationaliste et flamingant, 1978, VII, 1, pp. 35-46 - Avec portr.
Portrait de l'homme politique socialiste flamand Camille Huysmans (1871-1968). Il fut secrétaire de la Deuxième Internationale Socialiste, député, échevin et bourgmestre d'Anvers, ministre de l'Education, premier ministre et président de la deuxième chambre. ‘Internationaliste’, il partageait le violent antimilitarisme de Jean Jaurès. Flamingant, il se dépensa surtout pour la néerlandisation de l'Université de Gand. Il résumait l'idéologie socialiste en ces termes: ‘Deux maux accablent toujours l'humanité: la guerre et la misère. Le socialisme les combat toutes les deux.’
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Hecht, Peter
218. | Les écoles du Nord au musée du Louvre, 1981, X, 3, pp. 22-31.
Histoire de l'élaboration de la collection de peinture flamande et néerlandaise du Louvre. Cet historique permet de suivre l'évolution du goût et de l'appréciation française en la matière.
Avec reprod.:
David Teniers, Les sept oeuvres de miséricorde.
Rembrandt, Le boeuf écorché.
P.P. Rubens, Esquisse pour deux panneaux de la Vie de Marie de Médicis.
Rogier van der Weyden, L'annonciation.
Joos van Craesbeeck, Le fumeur.
Michael Sweerts, Le jeune homme et l'entremetteuse.
Gérard Dou, La femme hydropique.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Heering-Moorman, C.P.
219. | Ida Gerhardt, poète, 1976, V, 3, pp. 25-32 - Avec portr. et facs.
L'auteur, qui a lui-même traduit en français les poèmes de Gerhardt, donne un aperçu du fond et de la forme des différents recueils et repère un certain nombre de thèmes constants de l'oeuvre de cette poétesse néerlandaise.
Poèmes, voir no 24. |
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Hefting, Victorine
220. | Le peintre Johan Barthold Jongkind 1819-1891, 1975, IV, 2, pp. 17-31.
Présentation du peintre néerlandais Jongkind. Il passa la plus grande partie de sa vie en France, surtout à Paris et dans le petit port d'Honfleur. Sa grande sensibilité, la simplicité de sa technique et son choix particulier de paysages en font le précurseur et le grand inspirateur des impressionnistes français.
Avec reprod.: La Seine avec vue sur l'église Notre-Dame (1864); La sortie du port d'Honfleur (1865); Le pont Notre-Dame (1868); Intérieur du port de Rotterdam et vue sur la Bourse (1869); Lune sur la rivière (1870); L'Hôtel Saint-Louis à Nevers (1872); La maison de Carampon près de la Pupetière (1875); La maison des Fesser à la Côte-Saint-André (1879); Vue sur La Côte-Saint-André (1885); La Route de Balbins (1880).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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221. | Le peintre Jan Toorop. Les années 1883-1908, 1980, IX, 2, pp. 52-64.
Le peintre néerlandais Jan Toorop (1858-1928) est surtout célèbre pour ses oeuvres d'inspiration religieuse. Dans cet article, Madame Hefting présente ses tableaux antérieurs à 1908. Au cours de cette période Toorop est un éminent impressionniste, symboliste et pointilliste. Il était membre du groupe ‘Les XX’, ce qui le mit en contact avec des peintres belges et français comme Fernand Khnopff, James Ensor, Léon Spilliaert. En 1886, il fait la connaissance de Seurat qui l'influencera fortement.
Avec reprod.: Les trois Mariées; Trio Fleuri; Dame en blanc; Paysage; Le canal de Middelburg à Vlissingen; Aurore; couverture du livre Psyche de Louis Couperus.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Heldring, J.H.
222. | Les constantes de la politique étrangère des Pays-Bas, 1972, I, 3, pp. 5-9 - Avec portr. et ill.
Dans cet article, l'auteur évoque les principes qui sous-tendent la tradition politique des Pays-Bas. Il voit deux constantes qui ont déterminé et déterminent toujours l'histoire des Pays-Bas, par exemple dans le contexte de la Communauté Européenne. 1) Du fait de leur situation à l'embouchure des grands fleuves européens, les Pays-Bas ont toujours été tournés vers la mer et l'outre-mer et non vers l'est par exemple; 2) Les Pays-Bas ont toujours essayé de maintenir l'équilibre entre leurs puissants voisins. D'où leur satisfaction à l'entrée de la Grande-Bretagne dans la C.E.E., laquelle contrebalance la prépondérance de la France et de l'Allemagne. |
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Heughebaert, Hugo
223. | Cinquantième anniversaire de l'école de carillon de Malines, 1973, II, 2, pp. 56-66 - Avec portr., ill. et facs.
Dès le moyen âge, la Flandre connaît une grande tradition campanaire. Mais vers 1900, l'art du carillon était tombé en décadence. Il y avait trop peu de carillonneurs et beaucoup manquaient de technique et de répertoire. Aussi avait-on grand besoin d'une école. Un célèbre carillonneur, Jef Denyn, en fonda une en 1922 à Malines. Sous la direction de Denyn et de ses successeurs Staf Nees et Piet van de Broek, l'audience internationale de l'école ne cessa de croître: c'était du reste la première école de carillon du monde. Grâce aux nombreux élèves étrangers de l'école, l'art campanaire a gagné divers pays d'Europe et d'Amérique.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Huyghe, René
224. | Emmanuel Looten, 1972, I, 2, pp. 58-59 - Avec ill.
Court témoignage de René Huyghe, membre de l'Académie française, où il décrit les caractéristiques de la poésie d'Emmanuel Looten à l'occasion de la parution de son centième recueil. (Emmanuel Looten est un poète de Flandre française, né à Bergues).
Poèmes, voir no 46. |
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Huyse, Luc
225. | Un regard sociologique sur la question linguistique en Belgique, 1974, III, 3, pp. 23-35.
Bien que les tensions entre la communauté flamande (néerlandophone) et la communauté wallonne (francophone) existassent depuis la création de l'Etat belge, ce n'est qu'en 1970 qu'on songea à édicter les règles d'un modus vivendi: le pacte des Belges. Ce processus fut surtout retardé par le compartimentage idéologique de la société belge où les oppositions philosophiques l'emportaient toujours sur l'appartenance communautaire. L'auteur pose en principe qu'un règlement des conflits communautaires suppose la solution de trois problèmes: 1) la lutte pour le pouvoir politique et socio-économique entre les Flamands et les francophones, surtout à Bruxelles; 2) le conflit entre les défenseurs d'une politique plus régionalisée; 3) les frictions entre la capitale et les communautés régionales et locales qui prônent une répartition géographique au niveau du pouvoir exécutif.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Jaffé-Freem, Elly
226. | Amsterdam vu par quelques écrivains français, 1975, IV, 3, pp. 5-17.
A partir d'écrits de Descartes, l'auteur essaie de découvrir comment un Français du XVIIe siècle voyait Amsterdam; puis, s'appuyant sur les écrits de Montesquieu, de Diderot et de Mirabeau, elle dégage quelques caractéristiques typiques de l'Amsterdam du XVIIIe siècle vue par des Français.
Avec reprod.:
J. Saenredam, Le port d'Amsterdam.
Rembrandt, Le clocher de la ‘Westerkerk’.
G.A. Berckheijde, L'Hôtel de Ville d'Amsterdam.
Job Berckheijde, La Bourse d'Amsterdam.
Abraham van den Tempel, Portrait de Pieter de la Court.
G.A. Berckheijde, Bocht Herengracht.
Isaak Ouwater, Kloveniersburgwal.
Ferdinand Bol, Portrait d'homme. |
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227. | Amsterdam vu par deux poètes français, 1976, V, 1, pp. 30-40 - Avec ill.
Suite de l'article no 226. L'auteur fait cette fois appel à Gérard de Nerval et à Paul Verlaine pour découvrir le regard français sur l'Amsterdam du XIXe siècle. Nerval vint à Amsterdam pour l'inauguration d'une statue de Rembrandt. Il donne une relation des festivités auxquelles elle donna lieu, décrit la statue et le Palais Royal. Il exprime enfin son admiration pour l'éclairage nocturne. Paul Verlaine vint à Amsterdam pour une série de conférences. Il décrit surtout ses promenades et une visite au Rijksmuseum.
Avec reprod.:
Jan Six, Portrait de Rembrandt.
Pieneman, Guillaume III.
Vinckenlunk, David et Goliath. |
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228. | La fonction d'Amsterdam dans ‘La Chute’ de Camus, 1978, VII, 1, pp. 27-34.
Dans ‘La Chute’, Albert Camus donne une vision très personnelle d'Amsterdam. L'auteur passe en revue les divers aspects de la description que Camus fait d'Amsterdam. Ce qui est le plus frappant, c'est la continuelle comparaison d'Amsterdam avec l'Enfer. L'image que Camus se fait d'Amsterdam se ressent de son état d'esprit lors de la rédaction de ‘La Chute’. |
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Jaffé, Hans L.C.
229. | De Stijl, 1980, IX, 1, pp. 36-43.
Cet article expose les principes de base du groupe d'artistes ‘De Stijl’, qui fut fondé en 1917 par Theo van Doesburg, Piet Mondriaan, Bart van der Leck et Huszar. Ils voulaient exprimer dans l'art ‘la conscience collective du temps’, en appliquant quatre principes: l'abstraction totale, la restriction des moyens à la ligne droite, à l'angle droit et à trois couleurs (rouge, jaune et bleu) ainsi qu'à trois valeurs de base (noir, gris et blanc). Leur art se proposait sa propre purification et celle du spectateur. Jaffé définit ce style comme archihollandais: primo, parce que le paysage néerlandais, en grande partie fait par l'homme, est régi par les lois de
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| la géométrie euclidienne et, secundo, parce qu'en bons puritains, les membres de De Stijl sont en quelque sorte les héritiers des iconoclastes.
Avec reprod.:
Piet Mondriaan, Etude d'un arbre (1913).
B. van der Leck, La tempête (1916).
B. van der Leck, Composition (1917).
Theo van Doesburg, Composition IX, opus 18. Les joueurs de cartes (1917).
V. Huszar, Vitrail (± 1919).
Piet Mondriaan, Composition avec bleu, rouge, noir et jaune (1922).
G. Rietveld, Maquette de la Maison Schröder (1923-1924). |
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Janssens, Marcel
230. | Marnix Gijsen, lauréat du prix des lettres néerlandaises, 1974, III, 2, pp. 55-60 - Avec portr.
Présentation du romancier flamand Marnix Gijsen (o1899). Il fut l'un des premiers écrivains à prendre ses distances vis-à-vis de l'impressionnisme lyrique de Van Nu en Straks. On peut situer Gijsen dans la tradition du roman d'analyse. Du point de vue formel, son oeuvre n'a rien de moderniste: il part toujours d'une anecdote. L'article est suivi d'une bibliographie des oeuvres de Gijsen traduites en français.
Fragment, voir no 27.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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231. | L'oeuvre de Maria Rosseels dans le contexte de la vie religieuse en Flandre, 1980, IX, 1, pp. 45-56 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre de la romancière flamande Maria Rosseels. Ses romans traitent le plus souvent de sujets religieux. Janssens en passe en revue les thèmes d'où il ressort que la romancière anticipe toujours l'évolution catholique de Flandre. On peut considérer son oeuvre comme un panorama de toutes les théories théologiques de l'église catholique. Rosseels y joue un rôle progressiste et prémonitoire.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Kamphoff, Anton
232. | Une compagnie de ballets néerlandaise: le Nederlands Dans Theater, 1972, I, 1, pp. 40-51 - Avec portr. et ill.
Présentation de la compagnie de ballets néerlandaise Dans Theater, qui se distingue surtout par une fusion des styles classiques et des styles modernes comme la ‘danse libre’ européenne et la ‘modern dance’ américaine. L'auteur précise l'importance des chorégraphes Hans van Manen et Glen Tetley et des directeurs Benjamin Harkarvy et Jaap Flier. |
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La Roche, Robert
233. | Les églises wallonnes aux Pays-Bas, 1973, II, 3, pp. 66-74 - Avec portr., facs. et ill.
Au cours de la Réforme qui coupa les Pays-Bas du Nord des Pays-Bas du Sud, beaucoup de Wallons se réfugièrent aux Pays-Bas du Nord où ils fondèrent ‘les églises réformées wallonnes’. Par la suite beaucoup d'huguenots français chassés par l'Edit de Nantes s'y agrégèrent. Elles conservèrent leur identité du fait de la langue étrangère utilisée pour le culte (le français). |
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234. | Origine et destin de la franc-maçonnerie en Flandre et aux Pays-Bas, 1975, IV, 3, pp. 66-84 - Avec portr., ill. et facs.
Histoire de la franc-maçonnerie en Flandre et aux Pays-Bas. Née en Angleterre en 1717, elle gagna les Pays-Bas vers 1735. L'église condamna vigoureusement l'organisation de loges bien qu'elles n'eussent encore rien d'anticlérical. La franc-maçonnerie connut un nouvel essor à l'époque du Royaume des Pays-Bas. Après 1830 elle prit une allure plus anticléricale. Sous l'Occupation, les francs-maçons furent traqués.
Poème, voir no 11. |
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Lecompte, Paul
235. | Le Centre d'Animation en Langues de Braine-le-Comte (Belgique), 1981, X, 2, pp. 54-57 - Avec portr. et ill.
Objectifs et réalisations de ce centre d'animation en langues, fondé par Jean-Pierre Gailliez. Le but de ce centre est la promotion de l'étude des différentes langues européennes et leur confrontation. Le centre organise des spectacles en rapport avec les langues, organise des représentations venues d'autres domaines linguistiques, des échanges entre enfants néerlandais et enfants wallons, une bourse internationale des langues, etc. |
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Lenne, Francine
236. | Louis Gillet. Un humaniste en Flandre ou le sublime alibi, 1978, VII, 2, pp. 64-72 - Avec portr. et ill.
Le critique français Louis Gillet (1876-1943) a passé la Première Guerre Mondiale en Flandre où il fit connaissance avec la culture flamande et le mouvement nationaliste flamand né sur le front. Toute sa vie, il s'est dépensé pour faire connaître la culture flamande et néerlandaise aux Français. Pour ce faire, il écrivit une foule d'articles dans les Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre fondés par André Mabille de Poncheville et dans la célèbre Revue des Deux Mondes de son beau-père. Dans ses articles, il ne manquait pas de mettre également l'accent sur la grandeur de sa propre culture française et sur son intérêt pour la culture néerlandaise. |
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Maertens, Guido
237. | Max Wildiers, 1978, VII, 3, pp. 66-73 - Avec portr.
Aperçu de l'oeuvre et du cheminement du théologien flamand Max Wildiers. L'auteur souligne l'influence de Teilhard de Chardin et d'Alfred Whitehead sur Wildiers.
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut. |
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Maes, Louis-Théo
238. | A propos d'un cinq centième anniversaire (1473-1973): le Parlement / Grand Conseil de Malines, 1973, II, 2, pp. 86-92 - Avec portr. et ill.
C'est en 1473 que Charles le Téméraire créa le Parlement de Malines compétant pour la partie septentrionale de l'Etat bourguignon. Sous Philippe le Beau, cette haute cour de justice reçut le nom de Grand Conseil. Il resta en fonction jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Toutes les personnalités et grandes familles de l'époque bourguignonne vinrent y traiter leur affaires financières et criminelles et beaucoup de grands artistes (de Van der Weyden à Rubens) travaillèrent pour lui. |
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Mahillon, Pierre
239. | Liminaire (A la mémoire de l'éditeur A.A.M. Stols), 1974, III, 3, p. 56.
Courte introduction à un article consacré au célèbre éditeur néerlandais A.A.M. Stols.
Voir l'article no 260. |
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Malraux, André
240. | Sur le pays d'origine, 1972, I, 1, pp. 5-7.
Analyse détaillée de Ducroo, personnage principal du roman de l'écrivain néerlandais Eddy du Perron, Het land van herkomst (Le pays d'origine). Cet ouvrage, très autobiographique, traite le thème du Néerlandais né en Indonésie et qui, de retour en Europe, ‘se sent toujours entre deux mondes’. |
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Marion, Denis
241. | Documentaristes flamands et néerlandais, 1980, IX, 2, pp. 17-24 - Avec portr. et ill.
Les Pays-Bas et la Flandre ont une véritable tradition du documentaire. Denis Marion nous en présente les grands noms: le Belge Henri Storck, les Néerlandais Joris Ivens, Bert Haanstra, Herman van der Horst et le meilleur cinéaste de la jeune génération, Johan van der Keuken. |
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Martens, Jan
242. | Michel Seuphor ou l'intégrité, 1974, III, 3, pp. 11-22 - Avec portr.
Interview de Michel Seuphor (o1901). Né en Flandre, il habite depuis 1925 à Paris. Il s'illustra comme poète et comme romancier, comme critique artistique et promoteur artistique (c'est lui qui organisa la première exposition parisienne d'art abstrait), mais surtout comme peintre et graphiste d'oeuvres abstraites résolument linéaires.
Avec reprod.: Tableau Poème no 7 (1958); Silence habité (1958); Festivité (1963); Annapourna (1964); Gammes (1962); Ave Ovum (1965); Alternances (1968). |
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Meijer, R.P.
243. | Néerlandais et flamand: deux littératures ou une seule?, 1975, IV, 1, pp. 5-16.
Dans une courte introduction, Meijer rappelle qu'il n'existe ni langue flamande ni langue hollandaise mais seulement une langue commune: le néerlandais. Mais existe-t-il deux littératures? Après avoir compulsé les histoires de littérature allemandes, françaises et anglaises, il commente l'oeuvre de trois historiens de la littéra- |
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| ture néerlandaise du XIXe siècle (Jonckbloet, Jan ten Brink et Gerrit Kalff) et l'ouvrage le plus important du XXe siècle: le Manuel d'histoire de la Littérature Néerlandaise de Gerard Knuvelder. Seul Jonckbloet traite conjointement du Nord et du Sud. Meijer plaide pour qu'on fasse de même, donc en faveur de l'intégration.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Musschoot, Anne Marie
244. | Karel van de Woestijne et le symbolisme français, 1979, VIII, 3, pp. 28-34 - Avec portr. et ill.
Karel van de Woestijne est le plus important représentant du symbolisme de langue néerlandaise. Ses poèmes sont intimistes, autobiographiques et aspirent toujours à un autre monde, à un monde surréel qu'il convient d'interpréter en termes religieux. Il subit une forte influence des symbolistes français Verlaine, Baudelaire et Moréas. Critique littéraire d'un quotidien néerlandais, c'est lui qui fit connaître au public néerlandophone le symbolisme français.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Nachtergaele, Vic
245. | Les rapports des auteurs francophones belges d'origine flamande avec la Flandre, 1977, VI, 1, pp. 65-76 - Avec portr. et facs.
Les écrivains flamands d'expression française se sentaient surtout des liens émotionnelles avec la Flandre. La Flandre est pour eux une donnée poétique plutôt qu'une réalité politique. C'est pourquoi ils n'appuyaient pas du tout la néerlandisation, estimant que le français devait rester l'unique langue culturelle de la Belgique. Toutefois la Flandre ne cesse d'apparaître dans leurs oeuvres. Ils la voient essentiellement sous quatre aspects: la terre natale, les années d'enfance, le passé prestigieux et le folklore.
Au sujet de: Charles De Coster, Maurice Maeterlinck, Georges Eekhoud, Emile Verhaeren, Franz Hellens, Max Elskamp, Georges Rodenbach, Michel de Ghelderode et Marie Gevers. |
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246. | Michel de Ghelderode ou la Comédie des apparences, 1980, IX, 2, pp. 90-91.
Compte rendu de l'exposition consacrée au dramaturge belge Michel de Ghelderode par le Centre Pompidou de Paris et la Bibliothèque Royale de Bruxelles. |
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247. | De Witte van Sichem, 1980, IX, 3, p. 92.
Robbe de Hert vient de porter à l'écran le roman ‘De Witte’ de l'écrivain flamand Ernest Claes. |
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248. | Le prix Francqui et la recherche scientifique en Flandre, 1981, X, 1, pp. 87-89 - Avec portr.
Réflexions sur les insuffisances de la politique de recherche belge à l'occasion de l'attribution du Prix Francqui au papyrologue lovanien, Jozef Ysewijn. |
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Naets, Guido
249. | Les trois du Benelux dans l'Europe des neuf, 1975, IV, 2, pp. 59-64.
L'auteur étudie l'importance du Benelux dans la construction de la C.E.E. et se demande dans quelle mesure les trois petits pays qui le composent ont gardé leur profil propre et ont eu leur apport personnel dans la politique de la Communauté Européenne. |
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250. | Actualités, Belgique, 1979, VIII, 1, pp. 78-80.
Les partis politiques flamands et les élections européennes.
Chacune de ces chroniques est consacrée à un aspect de la vie politique belge actuelle. Voir aussi les no 146, 268, 328.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Nau, Pierre
251. | Réflexions de touristes voyageant aux Pays-Bas, 1976, V, 2, pp. 93-95 - Avec ill.
Relation du voyage d'un Français aux ‘autres’ Pays-Bas. Ayant balayé les stéréotypes, Pierre Nau est parti à la recherche de l'âme véritable des Pays-Bas, qu'il a cherchée surtout à la campagne. |
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Nees, Vic
252. | Les chorales en Flandre, 1975, IV, 3, pp. 90-96 - Avec ill.
La Flandre ne compte pratiquement pas de chorales professionnelles; les opéras mis à part, seule la BRT dispose de sa propre chorale professionnelle. Parmi les groupes d'amateurs, ce sont surtout les petits ensembles
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| madrigaux et les chorales d'enfants et de jeunes qui connaissent la plus grande vogue. Les chorales d'oratorios et les chorales d'hommes et de femmes de bon niveau sont très rares. Trois fédérations regroupent ces chorales flamandes.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Noble, Philippe
253. | Les Néerlandais vus par les Français, les Français vus par les Néerlandais, 1975, IV, 2, pp. 5-16.
L'auteur examine l'idée que Néerlandais et Français se font les uns des autres. Que de malentendus, de clichés et de préjugés! Noble essaie de corriger l'image que ses compatriotes se font des Pays-Bas en la débarrassant des légendes et des semi-vérités. Dans la seconde partie, il traite de l'image que les Néerlandais se font des Français: elle est bien plus proche de la réalité, même s'il s'agit d'une image classique, traditionnelle et sans grandes nuances de la France. |
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254. | Du Perron et ses amis français, 1981, X, 3, pp. 2-9 - Avec portr. et ill.
Article sur l'amitié qui lia Eddy du Perron avec Pascal Pia et Malraux. Pia fut le premier ami parisien de Du Perron, celui qui l'initia à la littérature française moderne. Pia servit de modèle à plusieurs de ses personnages, surtout aux ‘aventuriers’. Avec André Malraux, Du Perron discutait politique, éthique et philosophie: leurs avis divergeaient souvent.
Sur les relations de Du Perron avec Malraux, voir aussi le no 332. |
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Nord, Max
255. | L'amour d'Alexander Cohen pour la France, 1981, X, 2, pp. 32-37 - Avec portr.
Portrait d'Alexander Cohen dont la pensée politique et le journalisme connurent une évolution remarquable. Socialiste d'extrême gauche au départ, il écrivait dans diverses publications néerlandaises de gauche, entre autres dans ‘Recht voor Allen’ de Domela Nieuwenhuis. Tout comme ce dernier, il évolua vers l'anarchisme, s'opposant à toute forme d'autorité. A partir de 1899, il part définitivement pour la France où il devient rédacteur du Mercure de France, du Figaro et du Telegraaf. Devenu farouche défenseur de la monarchie autoritaire, il y voyait la seule chance de salut pour la France menacée par l'agression allemande.
Traduit du néerlandais par Liliane Wouters. |
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Onnen, Frank
256. | Francis Poulenc et son héritage musical aux Pays-Bas, 1977, VI, 2, pp. 73-82 - Avec portr. et facs.
Portrait du compositeur français Francis Poulenc. Membre du ‘groupe des Six’, il usait d'un style populaire dans ses compositions. Dans ses chansons, il se montre un fidèle successeur de Debussy. Dans la seconde partie de l'article, l'auteur évoque les compositeurs néerlandais qui ont subi une grande influence de Poulenc et met en lumière la relation entre l'oeuvre de Peter Schat et celle de Poulenc. |
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257. | Ludwig van Beethoven et ses origines flamandes, 1978, VII, 1, pp. 75-79.
La biographie de Beethoven recèle fort peu de liens avec la Flandre: seul son nom est flamand, il ne se rendit qu'une seule fois aux Pays-Bas. Son grand-père était de Malines mais Ludwig est né à Bonn. Son caractère et sa musique présentent toutefois quelques traits qui n'ont rien d'allemand: Frank Onnen les passe brièvement en revue. |
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Oostveen, Ton
258. | Le catholicisme néerlandais dans les années soixante-dix, 1979, VIII, 1, pp. 5-12 - Avec portr. et ill.
L'Eglise catholique néerlandaise a présenté tout un temps à l'extérieur le visage de l'unanimité progressiste. Dans les années 70, trois tendances différentes se sont développées: 1) l'aile conservatrice, fidèle à Rome; 2) des groupes de base qui tournaient le dos aux autorités et essayaient de mettre la doctrine du Christ dans leur vie; 3) un groupe intermédiaire, le plus nombreux, qui s'abstient consciemment de choisir entre les deux autres. Sous le cardinal Alfrink, l'épiscopat laissait ces tendances aller leur chemin dans l'unanimité, d'où un calme relatif propice à un certain ‘aggiornamento’. La récente nomination des évêques ultra-conservateurs Ad Simonis et Jo Gijsen, a rendu cette tolérance unanime impossible, si bien que l'Eglise néerlandaise est maintenant déchirée et a disparu de la une européenne.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Ouwendijk, Dick
259. | Le cinéma néerlandais, 1978, VII, 1, pp. 5-13 - Avec ill.
Les récents développements de la production cinématographique néerlandaise. L'auteur s'intéresse surtout
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| aux cinéastes qui se distancient quelque peu du petit-réalisme, si classique dans le cinéma néerlandais. Il recherche des films où non seulement le récit dramatique revêt de l'importance mais aussi l'image. Ouwendijk présente l'oeuvre de quelques jeunes cinéastes: Ate de Jong, Nouchka van Brakel, Pim de la Parra, Wim Verstappen, Bert Haanstra, Nikolai van der Heyde, Jos Stelling, René van Nie et Fons Rademakers.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Ovink, G.W.
260. | A la mémoire de l'éditeur A.A.M. Stols (1900-1973), 1974, III, 3, pp. 57-67 - Avec portr. et facs.
Panorama de l'oeuvre de l'imprimeur et éditeur de Maastricht A.A.M. Stols. Il édita divers ouvrages de grands auteurs étrangers, particulièrement français. Stols sut marier ainsi le traditionnel raffinement typographique néerlandais avec la qualité des textes. L'article est suivi d'une bibliographie des oeuvres éditées en français par Stols.
Poème, voir no 52.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Paape, A.H.
261. | L'Institut National Néerlandais pour la Documentation de Guerre, 1981, X, 2, pp. 18-23 - Avec portr. et ill.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, on fondait à Amsterdam l'Institut National de Documentation sur la Guerre. Son directeur, A.H. Paape, présente les diverses tâches de son Institut et passe en revue la collection dont il dispose.
Traduit du néerlandais par Philippe Noble. |
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Patteeuw, Roland
262. | Roger Raveel ou la ‘nouvelle vision’, 1973, II, 3, pp. 42-56 - Avec portr.
Cet article offre un survol de la peinture du flamand Roger Raveel (o1921). Quelque peu lié au pop'art, il travaille beaucoup à partir de l'opposition réalité-illusion.
Avec reprod.: The way to Brussels, please (1967); Chat (1951); Homme jaune (1952); Homme et seau; Homme et charrette (1963); Homme et arbre (1954); Basse-cour avec pigeon vivant (1962-1963); La mort de ma mère... je m'en souviens (1965); Les souterrains de Beervelde (1966); Groupe de l'illusion (1965-1967); Homme dans un parc (1970); Fenêtre ouverte (1971); Contraste de chambre rouge-verte et Elisabeth (1972); En route vers sa fiancée (1972).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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263. | Lucassen, un amour ‘éternel’ de la peinture, 1975, IV, 2, pp. 76-83.
Présentation du peintre néerlandais Reinier Lucassen que l'on classe parmi les réalistes du pop'art. Il aborde toutefois la réalité avec une patte et une symbolique très personnelles. Il subit aussi l'influence de Magritte.
Avec reprod.: Portrait de Petra (1970-1971); Portrait de Mike Hammer (1969-1970); Hommage à Magritte (1968); Nature morte avec fleurs (1969); Tintin et Tintin (1964); Portrait de Lénine (1969); Le vampire (1974); Le sphinx (1974).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Perelman, Rémi
264. | La qualité du paysage aux Pays-Bas: une tradition et une nécessité, 1977, VI, 1, pp. 5-21 - Avec ill.
L'intense poldérisation a libéré de grands morceaux de terrain aux Pays-Bas. Naguère encore, la totalité du sol gagné allait à l'agriculture; maintenant l'agriculture les partage avec les loisirs et les cités neuves. L'aménagement du territoire requiert une solide réflexion: il faut tenir compte des besoins sans oublier les caractéristiques naturelles et le visage traditionnel des paysages néerlandais. L'auteur énonce quelques principes d'une utilisation du sol responsable et fonctionnelle. |
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Pia, Pascal
265. | Rencontre (A la mémoire de l'éditeur A.A.M. Stols), 1974, II, 3, p. 68.
Témoignage d'une première rencontre avec l'éditeur de Maastricht. Appendice d'un article sur Stols, voir no 260. |
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Piët, Suzanne
266. | L'Office de radio-télévision aux Pays-Bas, 1978, VII, 3, pp. 5-11.
L'Office de radio-télévision néerlandais rassemble diverses associations émettrices, représentatives des divers
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| blocs idéologiques, religieux ou politiques. Le système est donc calqué sur le compartimentage idéologique des Pays-Bas. Deux événements sont venus changer cet état de fait: 1) la création d'un organisme de coordination, la NOS et 2) l'énorme succès de l'association émettrice indépendante TROS, qui ne diffuse pratiquement que des programmes récréatifs, libérés de toute idéologie. D'où les deux points chauds qui dominent toute discussion et tout projet: 1) quel est le rôle exact de la NOS et 2) dans quelle mesure les radios-télévisions traditionnelles doivent elles tenir compte de la ‘trossification’: doivent-elles, elles aussi, produire des programmes récréatifs destinés à un public plus large, de diverses obédiences idéologiques?
Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut. |
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Piganiol, Pierre
267. | Le Courrier de France-Hollande, 1980, IX, 3, pp. 91-92.
Nouvelles de l'Association France-Hollande. |
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Platel, Marc
268. | Actualités, Belgique
Cette chronique traite chaque fois d'un aspect de la vie politique belge actuelle.
1. Déclin du nationalisme flamand?, 1979, VIII, 3, pp. 77-81.
La scission au sein du parti régional flamand De Volksunie, après la signature du pacte d'Egmond prévoyant une réforme des structures de l'Etat belge. Aux élections de 1978, la Volksunie a subi de lourdes pertes dues en partie à l'apparition d'un parti dissident, à savoir le Bloc Flamand.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
2. Le cent cinquantième anniversaire de la Belgique: compromis introuvable?, 1980, IX, 1, pp. 75-79.
Les diverses oppositions entre la Wallonie et la Flandre.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
3. Bruxelles, aussi capitale des Flamands, 1980, IX, 2, pp. 77-81.
Courte histoire de la ville de Bruxelles et de ses habitants flamands. Exposé du problème bruxellois dans le cadre de la question communautaire belge.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
4. La réforme de l'Etat en Belgique, 1980, IX, 3, pp. 73-77.
La très laborieuse réforme de l'Etat belge. Après dix ans, aucune décision définitive n'est encore intervenue.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
5. Paix scolaire à la belge, 1981, X, 1, pp. 70-75 - Avec ill.
Histoire de la lutte scolaire entre l'enseignement libre catholique et les tenants de l'enseignement d'Etat. Cette lutte déboucha en 1958 sur un accord historique, le Schoolpact (le pacte scolaire).
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
6. Les Belges de langue allemande, 1981, X, 2, pp. 72-77 - Avec ill.
Les Belges d'expression allemande des cantons de l'est, Eupen et Malmédy, situés dans la société et dans la politique belge.
Traduit du néerlandais par Willy Devos.
7. La législation en matière linguistique: une donnée belge, 1981, X, 3, pp. 68-73 - Avec portr. et carte.
Première partie d'un aperçu de l'évolution des lois linguistiques de 1830 à 1898, année où la loi mit officiellement le néerlandais sur un pied d'égalité avec le français.
Traduit du néerlandais par Raoul Sinjan. |
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269. | La Flandre et la Chine... aujourd'hui, 1981, X, 3, pp. 84-86 - Avec ill.
En complément de l'article de Roger-A. Blondeau (no 97), Platel passe en revue les vestiges actuels de la présence flamande en Chine depuis le XVIIe siècle. Dans la cour de l'école du Parti Communiste à Pékin, un cimetière conserve toujours les cendres de Ferdinand Verbiest. L'observatoire de Verbiest et ses instruments astronomiques existent toujours. On a commencé à restaurer l'observatoire, sans doute pour y aménager un musée.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Porteman, Karel
270. | Joost van den Vondel. ‘La scène est au ciel’. Panégyrique à l'occasion du tricentenaire de sa mort (1679-1979), 1979, VIII, 3, pp. 87-90 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre du fleuron de la littérature catholique baroque des Pays-Bas: Joost van den Vondel, auteur tant de pièces de théâtre que de poèmes. L'article est suivi d'une liste des traductions et des ouvrages en langue française consacrés à Vondel.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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271. | La commémoration de P.C. Hooft (1581-1647), 1981, X, 3, pp. 16-21 - Avec portr., ill. et facs.
Les Pays-Bas ont fêté en 1981 le 400e anniversaire de la naissance de P.C. Hooft, l'un des plus importants poètes pétrarquisants d'Europe. Il eut pourtant une manière bien à lui de reprendre le style de Pétrarque et ceci pour trois raisons: 1) ses poèmes d'amour étaient d'une grande authenticité et souvent autobiographiques, sa jeunesse ayant été cousue d'amourettes éperdues; 2) Hooft avait des contacts personnels directs avec l'Italie; 3) il était encore très marqué par les chansons populaires et les anciennes traditions littéraires des Pays-Bas. Mais Hooft ne fut pas que poète. Il écrivit également pour le théâtre, tant des comédies que des pièces historiques et politiques. Il écrivit enfin un volumineux ouvrage sur l'histoire des Pays-Bas au cours des premières décennies qui suivirent le soulèvement contre l'Espagne (‘Nederlandse Historiën’), ouvrage qui trahit son admiration pour les Annales de Tacite.
Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. |
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Prevenier, Walter
272. | L'école des ‘Annales’ et l'historiographie néerlandaise, 1978, VII, 1, pp. 47-54 - Avec portr.
Les ‘Annales’ étaient une revue historique fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre. La revue prônait une nouvelle approche de l'écriture historique: tournant le dos aux conceptions positivistes, ils estimaient que ce n'étaient pas seulement les ‘faits’ mais aussi les idées et les mentalités qui étaient importantes. De là naquit ‘une histoire des mentalités’. Les Annales plaidaient aussi pour une histoire interdisciplinaire, jetant ainsi des passerelles en direction de la sociologie, des sciences économiques, etc.
Prevenier présente les plus importants historiens néerlandais et flamands à avoir travaillé dans l'esprit des Annales.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Redeker, Hans
273. | Carel Willink ou le réalisme magique aux Pays-Bas, 1972, I, 2, pp. 42-57 - Avec portr.
Après avoir défini le terme de ‘réalisme magique’ et ce qui le distingue et surtout le rapprochement du surréalisme et de la Neue Sachlichkeit, l'auteur présente le plus important des réalistes-magiques: Carel Willink. Il met l'accent sur l'orientation internationale de Willink. Son oeuvre est obnubilée par une menace de cataclysme et habitée par une angoisse constante.
Avec reprod.: Statue près du Palais d'Eté (1935); Wilma (1932); Fuga Monialium (1967); Le prédicateur (1932); Chameau au parc de Versailles (1956); Siméon, le stylite (1939); Château en Espagne (1939); Visiteurs tardifs de Pompéi (1931); Vers l'avenir (1965); Mathilde entourée de monstres (1966); Exorcisation des vieux esprits (1968). |
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274. | Une collection unique à La Haye: L'errance de Piet Mondriaan, 1972, I, 2, pp. 86-89.
Evolution de l'oeuvre de Piet Mondriaan: de l'impressionnisme au rôle de pionnier de la peinture abstraite néerlandaise, en passant par le cubisme et De Stijl. L'auteur s'intéresse tout particulièrement au séjour de Mondriaan à Paris où il travailla sous le mécénat de Monsieur Stieltjes.
A l'occasion d'une exposition au Musée Communal de La Haye.
Avec reprod.: Moulin (1905-1906); Arbre II (1912); L'arbre gris (1912); Pommier (1912); Composition avec bleu (1937). |
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275. | Le climat surréaliste d'Utrecht, 1973, II, 2, pp. 46-55.
Aux environs de 1930 naquit à Utrecht une école artistique qui serait le berceau du surréalisme néerlandais jusqu'à nos jours. Pyke Koch, quoique isolé, y travaillait à une impressionnante oeuvre surréaliste. Willem van Leusden, le deuxième grand du surréalisme d'avant-guerre, rassembla autour de lui dans la Compagnie Graphique De Luis (La Puce) de nombreux jeunes peintres. Il avait lui-même subi l'influence de Le Fauconnier et de François Gos et fut surtout amené au surréalisme par Salvador Dali. Utrecht est toujours un centre de peinture surréaliste moderne.
Avec reprod.:
Pyke Koch: La belle époque I (1931); Autoportrait (1937); Le tir forain (1931).
Willem van Leusden: L'étudiant (1938).
Dolf Zwerver: En route pour les noces (1972).
Peter Vos: Les 100 hérons (1969).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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276. | L'érotisme tranquille de Gerard Ter Borch, 1974, III, 1, pp. 14-24 - Avec ill.
Présentation de l'oeuvre du portraitiste néerlandais Gerard Ter Borch (1617-1681). Il fut le premier peintre néerlandais vraiment classique et précurseur en cela d'un Adriaan Brouwer, d'un Jan Steen ou d'un Johannes Vermeer. Sous une apparente innocence, ses toiles cachent souvent une signification érotique latente.
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Avec reprod.: Autoportrait (± 1667-1670); Le verre de limonade (± 1663-1664); Le rémouleur (± 1653); Portrait de son épouse, Anna van Ruytenburgh (1646); Femme écrivant une lettre (± 1655); Portrait de Adriaen Pauw (1646); Portrait d'un seigneur (± 1675); Cavalier vu de dos (± 1634).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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277. | Co Westerik, peintre navrant et généreux de l'impuissance humaine, 1974, III, 2, pp. 18-29.
Présentation du peintre et graphiste de La Haye Co Westerik (o1924). Son oeuvre exprime toujours l'intériorité humaine: pas de communication possible entre les personnages qu'il représente.
Avec reprod.: Se couper à l'herbe (1966); Agent de police qui est de garde (en train d'écrire une lettre à sa fille au bureau de police) (1970); Homme et femme qui se querellent (1960); Boîte d'allumettes dehors (1963); Homme nu (1969); Couple dans l'herbe (1965); Ange tombant (1962); Homme qui effraie un nu sur une chaise (1970); Instituteur avec enfant (1961).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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278. | Lucebert, peintre et dessinateur, 1975, IV, 1, pp. 37-45 - Avec portr.
Lucebert (o1924) est en même temps un poète expérimentaliste et un artiste. Dans la littérature, il fait partie des Vijftigers. En tant que peintre, dessinateur et graveur, il peut être considéré comme le dernier représentant de Cobra.
Avec reprod.: quatre oeuvres sans titre; Femme couchée, Aeneas.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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279. | Joop van den Broek, révolutionnaire de l'art du verre monumental, 1976, V, 2, pp. 58-68.
Van den Broek est un artiste néerlandais du verre qui ne produit que des oeuvres monumentales. Il renouvela les techniques des arts du verre parce que les anciennes ne s'adaptaient plus aux concepts de l'architecture moderne. Son oeuvre a quelque chose de la dynamique et de l'impulsivité de Cobra.
Avec reprod.: La maison de Tomado à Dordrecht avec plastique de verre argent et or avec du noir (1964); Hôtel Hilton à Rotterdam, paroi formée de blocs de verre avec des miroirs en gris (1962); Centre administratif du VNV à Amsterdam, place 1941-45; plastique de verre; plastique de verre au bâtiment ‘Rijnpoort’ à Arnhem (1976).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Roelink, Jan
280. | Abraham Kuyper (1837-1920), 1981, X, 2, pp. 46-53 - Avec portr., facs. et ill.
Portrait du prédicateur calviniste néerlandais Abraham Kuyper, leader du Parti anti-révolutionnaire (ARP), co-fondateur de l'Université Libre d'Amsterdam où il enseigna. Il fut premier ministre de 1901 à 1905. En 1886, il rompit avec l'Eglise réformée (Hervormde Kerk) et fonda les Eglises ‘Gereformeerd’ (Calvinistes orthodoxes).
Traduit du néerlandais par Philippe Noble. |
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Romein-Verschoor, Annie
281. | Caractère et culture des Hollandais, 1973, II, 3, pp. 5-22.
L'auteur décrit le Néerlandais comme ‘un homme qui voit’, un réaliste. Depuis toujours, le Néerlandais est apparu comme un réaliste, un individualiste, un moraliste et un personnage tolérant dans tous les domaines: l'art, la philosophie, les sciences de la nature, etc.
L'auteur traite aussi de l'influence des grandes cultures européennes (française, anglaise et allemande) sur la culture néerlandaise. Le temps présent a raboté les spécificités de chaque culture et amené le règne d'une culture de masse uniforme. Annie Romein-Verschoor déplore cette évolution et souligne la nouvelle urgence d'‘un homme qui voit’.
Traduit du néerlandais par André G. Christiaens. |
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Ruys, Manu
282. | La réforme de l'Etat belge, 1972, I, 3, pp. 40-45.
En 1830 le néerlandais ne survivait plus en Flandre que sous la forme d'une foule de dialectes populaires. Aussi le Mouvement Flamand resta-t-il empêtré pendant plus d'un siècle dans des luttes linguistiques qui ne connurent leur conclusion que dans la scission de l'Université de Louvain (1968). C'est alors que naquit l'aspiration à l'autonomie politique. En Flandre et en Wallonie, on créa des partis régionaux qui ne tardèrent pas à exercer une grande influence sur la politique belge. En 1970, on fit les premiers pas en direction du fédéralisme grâce à une révision de la constitution orientée vers la décentralisation et la régionalisation. |
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283. | Le gouvernement Tindemans face au problème communautaire belge, 1975, IV, 1, pp. 63-66.
La révision constitutionnelle de 1970 a prévu un fédéralisme à deux (Flandre-Wallonie) et un régionalisme à
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| trois (Flandre-Bruxelles-Wallonie). Les Flamands sont farouchement opposés à la reconnaissance de Bruxelles comme région à part entière, parce qu'il n'y a pas de garanties pour les Flamands bruxellois. A chaque nouveau pas dans la régionalisation, le gouvernement Tindemans bute sur ce problème: Bruxelles reçoit-elle oui ou non sa part du gâteau? Les Flamands optent toujours pour un découpage en deux et un partage entre deux partenaires: la région flamande et la région wallonne. |
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284. | Les Flamands et la réforme de l'Etat belge, 1976, V, 2, pp. 17-27.
Si les Flamands, après trois siècles d'oppression par une bourgeoisie francophone et de séparation d'avec la culture des Pays-Bas du Nord, ont malgré tout pu retourner à leur langue et à leur culture propres, ils le doivent aux quinze années pendant lesquelles les Pays-Bas et la Belgique formaient un royaume unique (1815-1830). Les Néerlandais ont suscité en Flandre un noyau solide d'intellectuels qui redécouvrirent la culture commune aux Néerlandais et aux Flamands.
Manu Ruys résume l'histoire du Mouvement Flamand jusqu'à la révision de la constitution en 1970. Le nouveau gouvernement prévoit à nouveau (1976) une révision de la constitution. Manu Ruys expose brièvement les exigences flamandes. |
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285. | La Belgique et le Zaïre, 1979, VIII, 2, pp. 11-18 - Avec portr.
En 1960, le Congo devint officiellement indépendant de la Belgique. Les débuts de l'indépendance furent marqués par de sévères luttes pour le pouvoir entre diverses factions du Zaïre. Le gouvernement officiel de Lumumba et de Kasavubu se heurta entre autres à Gizenga et Tshombé. Le putsch du général Mobutu mit fin aux combats. Mais celui-ci ne tarda pas à se révéler un allié moins commode qu'on ne l'avait cru. Sa politique de zaïrisation ne s'appliquait pas seulement aux noms et au costume, elle visait aussi à nationaliser les entreprises belges. Depuis les discussions diplomatiques n'ont pas cessé entre les deux pays à propos de la sauvegarde des intérêts belges. Sur ces entrefaites, la politique économique de Mobutu se solda par un fiasco si bien que c'est le Zaïre qui redevint demandeur vis-à-vis de l'Occident. Aussi la Belgique et les Alliés occidentaux ne cessent-ils de faire pression sur Mobutu pour qu'il pratique une meilleure politique économique et respecte les droits de l'homme en contrepartie de l'aide financière et économique.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Ruysschaert, P.G.
286. | Les Pays-Bas à la recherche de leur équilibre, 1974, III, 2, pp. 30-54 - Avec ill. et cartes.
Jusqu'en 1940, les Pays-Bas étaient un pays typiquement agricole. Après la guerre les Pays-Bas furent confrontés à deux problèmes pressants: l'explosion démographique et le combat contre la mer (avec, comme temps fort, la catastrophe de 1953). L'industrialisation connut un boom formidable du fait de la découverte de matières premières dans le sol néerlandais: du sel, du pétrole et du gaz. La catastrophe de 1953 entraîna l'élaboration du Plan-Delta qui vise à barrer et à assécher un grand nombre de bras de mer. Et du coup, la défense de la nature devint un des points chauds de la politique et de la vie sociale néerlandaises.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Sabbe, Herman
287. | La musique contemporaine en Flandre, 1976, V, 3, pp. 63-72 - Avec portr.
La Flandre s'intéresse fort peu aux plus récentes évolutions en matière musicale. Aussi a-t-elle pris un énorme retard en matière de style. Elle est toujours coincée dans l'éclectisme néo-classique. Cela tient pour l'essentiel à un enseignement musical trop exclusif et à une politique culturelle de la musique défaillante. Trois compositeurs assurent une embellie après la Seconde Guerre Mondiale: David van de Woestijne, Victor Legley et Louis de Meester. Jusqu'en 1950, il n'était pas encore question en Flandre de dodécaphonie ni de musique sérielle. C'est Karel Goeyvaerts, élève de Messiaen et Herman van San qui furent les pionniers de la musique sérielle en Flandre. Ils n'eurent que quelques disciples dont Lucien Goethals et André Laporte.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Samoy, A.G.
288. | Le Benelux: où en est-il?, 1973, II, 2, pp. 67-73 - Avec ill. et cartes.
Courte histoire de la naissance du Bénélux précisant le contenu des accords et leur importance pour l'économie de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. L'auteur espère que le Bénélux sera un modèle pour la croissance de la C.E.E. Il souligne aussi l'importance de cette sorte d'union pour équilibrer la prépondérance des grands pays européens. |
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Schepens, Luc
289. | Conservation et restauration d'une ville ancienne. L'exemple de Bruges, 1974, III, 3, pp. 86-94 - Avec ill. et carte.
Ce n'est que récemment qu'on a laissé la ville de Bruges se dégrader (vers 1960). Ce laisser-aller ne tarda pas à susciter des réactions qui émanaient surtout de la Fondation Marcus Gerards créée en 1966 dans le but de sen- |
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| sibiliser la population et les responsables à la sauvegarde des monuments et maisons historiques et à une approche raisonnée de la construction et de la restauration. Grâce à cette Fondation, Bruges a échappé pour de bon au danger de devenir une ville de bureaux comme Bruxelles. |
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Schillebeeckx, Edward C.
290. | L'Eglise catholique aux Pays-Bas, 1972, I, 1, pp. 24-39 - Avec portr., facs. et ill.
Dans une première partie, l'auteur esquisse l'histoire de l'Eglise catholique depuis le soulèvement contre l'Espagne. Il montre comment elle sortit tout doucement de son isolement pour finir par se retrouver sur un pied d'égalité avec les autres groupes idéologiques de la société néerlandaise. Puis il commente en trois phases l'évolution de l'Eglise jusqu'en 1970. Première phase: les catholiques de base tentent d'obtenir un pluralisme idéologique pour tous les fidèles (par exemple en matière de prises de position politiques), ce qui finit par être concédé par les évêques. Deuxième phase: les théologiens rejoignent les idées neuves et progressistes de la base. Troisième phase: la fin des années 60 est marquée par une tendance prédominante à la sécularisation au sein de toute la population néerlandaise. |
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Schoolmeesters, Jan
291. | Jotie 't Hooft ou le ‘Chagrin du Junkie’ (1956-1977), 1980, IX, 1, pp. 87-90.
Présentation de l'oeuvre du poète flamand Jotie 't Hooft. Sa poésie est très représentative du courant néoromantique flamand. Le thème central de sa poésie est la mort. Il se suicida par overdose à l'âge de 21 ans.
Traduit du néerlandais par Frans de Haes. |
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Slagter, Erik
292. | Le groupe Cobra à Paris, 1975, IV, 1, pp. 17-26 - Avec portr.
Cobra est un groupe d'artistes expérimentalistes fondé vers 1950. Il était constitué de Néerlandais, de Belges et de Danois, d'où son nom: CO-penhague, BR-uxelles, A-msterdam. Ils se rendaient régulièrement à Paris où ils rencontraient de grands artistes modernes comme Paul Klee ou Miró. Le Belge Pierre Alechinsky et les Néerlandais Appel et Corneille se fixèrent à Paris.
Avec reprod.:
Corneille, La ville (1949).
Alechinsky et Dotremont, Je rampe sous les lettres (1961).
Constant, affiche d'une exposition (1952).
Karel Appel, affiche d'une exposition (1949).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Speliers, Hedwig
293. | Roël d'Haese: ‘la sculpture, je m'en fous’, 1973, II, 1, pp. 18-31 - Avec portr.
Présentation du sculpteur flamand Roël d'Haese dont la plupart des statues sont réalisées en métal (surtout en bronze). Les thèmes de son oeuvre sont profondément marqués par le nihilisme, l'irrationalité du dadaïsme et des surréalistes, et par les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale.
Avec reprod.: Call me Bonnie Prince (1969); The Song of Evil (1964); Diderot (1965); L'aviateur (1966-1967); Le footballeur (1966); Le Christ de Grammont (1968); La Madelon (1968); L'autoportrait de Rembrandt (1970); En chapeau fleuri (1969); Statuette Empire (1969); Easy Rider (1969); Cavalier du Soleil (1970).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Spillebeen, Willy
294. | La jeune poésie en Flandre, 1973, II, 2, pp. 23-34 - Avec portr.
Panorama de la poésie flamande postérieure à 1950. Spillebeen y distingue trois groupes. Le premier débuta aux environs de 1950: l'auteur en présente brièvement les membres, Walter Haesaert, Robin Hannelore, Marcel van Maele, Willem M. Roggeman, Clem Schouwenaers et Hedwig Speliers. Les néo-réalistes constituent le second: Herman De Coninck, Roland Jooris, Patricia Lasoen, Stefaan van den Bremt et Daniël van Rijssel. Viennent ensuite les néo-expérimentalistes représentés surtout par Patrick Conrad et Eddy van Vliet. Un poème de chaque poète, traduit du néerlandais par Liliane Wouters. Voir nos 16, 20, 32, 34, 38, 44, 55, 58, 62, 66, 70, 74, 75.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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295. | In memoriam Emmanuel Looten, 1974, III, 2, pp. 84-86 - Avec portr.
Portrait du poète flamand de France Emmanuel Looten (1908-1974). Il fut le dernier représentant important des Flamands qui écrivaient en français. Impressionniste et moderniste, sa poésie témoigne de sa prédilection pour sa terre natale, la Flandre, et de sa nostalgie de l'époque bourguignonne où elle donnait le ton à la culture européenne.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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296. | Le poète René Verbeeck, 1975, IV, 1, pp. 67-70 - Avec portr.
Le poète flamand René Verbeeck (1904-1979) se situe chronologiquement entre les expressionnistes humanistes (autour de 1920) et les expérimentalistes (autour de 1950). Il fit ses débuts entre les deux guerres mondiales. Vitaliste et romantique, sa poésie chante surtout l'amour.
Poèmes, voir no 78.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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297. | Le poète Hubert van Herreweghen, 1977, VI, 3, pp. 54-60 - Avec portr.
Présentation du poète flamand Hubert van Herreweghen, auteur de poèmes religieux et fortement autobiographiques d'un style très personnel.
Poèmes, voir no 69.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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298. | Jan Hendrik Leopold, poète de l'individualisme ‘monumental’, 1980, IX, 3, pp. 34-41 - Avec portr.
Le poète néerlandais J.H. Leopold (1865-1925) a surtout publié dans ‘De Nieuwe Gids’, l'organe des Tachtigers. Pourtant il est très loin de leur principe ‘l'art pour l'art’. Sa poésie respire un individualisme forcené nourri de philosophie. Souvent autobiographiques, ses poèmes rendent un son tragique qui naît de l'éternel sentiment de solitude. Par le truchement de la poésie et de la philosophie orientales, il réalise une synthèse entre le stoïcisme et l'épicurisme.
Poèmes, voir no 45.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Standaert, Eric
299. | Hugo Claus, poète, 1972, I, 1, pp. 52-54 - Avec portr.
Présentation générale de la poésie du Flamand Hugo Claus, pionnier du modernisme dans la littérature néerlandaise.
Poèmes, voir no 14. |
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Stuiveling, Garmt
300. | Herman Gorter. Un portrait, 1977, VI, 2, pp. 11-19 - Avec portr.
Présentation de la vie et de l'oeuvre du poète néerlandais Herman Gorter (1864-1927). Il appartenait à l'équipe du Nieuwe Gids (Les Tachtigers) bien qu'il s'éloignât beaucoup de leur principe de ‘l'art pour l'art’. C'était un communiste convaincu, ce qui transparaît dans sa poésie et dans ses poèmes épico-lyriques. Il fut profondément déçu par les résultats de la révolution russe.
Poèmes, voir no 31.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Thys, Walter
301. | L'enseignement du néerlandais à l'université de Lille III, 1972, I, 1, pp. 65-73 - Avec ill.
Dans la première partie, Thys esquisse l'histoire de l'enseignement du néerlandais à l'université de Lille: matière facultative au départ, le néerlandais est maintenant une ‘matière secondaire’ à part entière. Il déplore toutefois que le néerlandais ne puisse pas être choisi comme première matière.
La seconde partie énumère les possibilités de formation pour les futurs enseignants de néerlandais du secondaire.
Voir dans Septentrion 1972, I, 2, p. 92, un erratum concernant cet article. |
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Valkhoff, Marius-François
302. | Le Synode sur la Liberté de Conscience de Thierry Coornhert, 1978, VII, 3, pp. 45-51 - Avec portr. et facs.
En collaboration avec le Professeur Joseph Lecler, l'auteur a assuré une traduction du ‘Synodus des Consciëntien vrijheid’ (Synode sur la Liberté de Conscience) de Thierry Coornhert (1522-1590). Il s'agit d'un ouvrage philosophique dans lequel Coornhert traite d'un certain nombre de problèmes de société sous la forme d'un synode des diverses Eglises chrétiennes néerlandaises. Plusieurs orateurs (déjà décédés ou encore vivants en 1582, date de la publication) s'y produisent et Coornhert lui-même y prend souvent la parole. Outre son intérêt historique, ce traité, l'auteur le souligne, n'a rien perdu de son actualité (liberté de la presse, liberté d'opinion, de conscience, droit à la contestation, etc.). |
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Van Assche, Armand
303. | Une oeuvre solitaire dans la poésie néerlandaise. L'impression créatrice chez M. Vasalis, 1981, X, 2, pp. 2-4 - Avec portr.
Présentation de la poésie très particulière de M. Vasalis (o 1909) qui n'a publié que trois petits recueils pénétrés de nostalgie pour l'état de nature, l'unanimité entre l'homme, l'animal et la plante, et soulevés par le désir de retrouver cette symbiose à laquelle seul le rêve donne encore accès.
Poèmes, voir no 77.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Vanbeselaere, Walther
304. | Constant Permeke (1886-1952), 1977, VI, 1, pp. 51-64.
Présentation de l'oeuvre du plus important représentant de l'expressionnisme flamand. Expressionniste, Permeke essayait de ne rendre que l'essence des choses, mais il aimait la palette sombre et obscure des impressionnistes du Nord. Il peint de préférence la mer et le pêcheur, la terre et les fermiers, les nus féminins. Toiles et sculptures sont monumentales et frustes.
Avec reprod.: Femme de pêcheur; La friterie; Mer verte; Grand nu; Le buveur.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Bork, G.J.
305. | Louis Paul Boon: un bilan socio-littéraire, 1972, I, 3, pp. 66-69 - Avec portr.
Courte introduction à la prose de cet auteur flamand. Van Bork caractérise l'oeuvre de Boon comme une ‘littérature de confession’ dont le thème central est l'impossibilité d'un contact humain essentiel. Toute son oeuvre témoigne d'un souci social et d'une profonde sympathie pour l'anti-héros, l'homme de tous les jours. Fragments, voir no 10. |
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Van Brabant, Piet
306. | Le libéralisme en Flandre, 1981, X, 1, pp. 42-47 - Avec portr., ill. et facs.
Lors de sa création en 1846, le Parti Libéral Belge était résolument pro-français et anticlérical. En dépit des efforts des Julius Hoste père et fils et de la fondation du Liberaal Vlaams Verbond (Union libérale flamande), l'aile francophone continua à marquer le parti de son sceau. Après la Seconde Guerre Mondiale, le parti libéral connut une crise due au mécontentement de certains devant son libéralisme de gauche. Omer Vanaudenhove rénova et réforma le vieux parti libéral en créant le Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (PVV - Parti pour la liberté et le progrès), qui connut une renaissance, également en Flandre. En 1971, le PVV fut fédéralisé et un parti flamand autonome vit le jour. Vanderpoorten, De Clercq et Grootjans mènent une politique résolument flamande, conservatrice et néo-libérale.
Traduit du néerlandais par Théo Venckeleer. |
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Van Buuren, Hanneke,
307. | Le mouvement d'émancipation de la femme aux Pays-Bas, 1972, I, 3, pp. 46-65 - Avec portr., ill. et facs.
La première vague de féminisme commença à la création de la Vrije Vrouwenbeweging (1889) (Mouvement des femmes libres) et de la Vereniging voor Vrouwenkiesrecht (1894) (Association pour le droit de vote des femmes). Il lui manquait encore un large soutien. Après la guerre, c'est un article de Joke Kool-Smit paru dans le Gids sur le malaise des femmes qui déclencha la deuxième vague. Elle prit en particulier la tête du groupe d'action MVM (Société-Homme-Femme) qui voulait briser la traditionnelle distribution des tâches et luttait pour l'égalité des droits de l'homme et de la femme. A côté du MVM, apparut un groupe plus radical, Dolle Mina (Mina l'enragée), qui se lança dans des actions spectaculaires. Les deux mouvements ne lancèrent qu'une seule action commune: une campagne d'information massive sur le féminisme et les problèmes des femmes. Dolle Mina ne tarda pas à opter pour une voie politique radicalement à gauche. Le féminisme radical mit l'accent sur l'individualisme et l'antimasculisme propres selon lui à toute femme. Du fait de ce radicalisme, il y eut de moins en moins de femmes à rejoindre l'un des deux grands mouvements féministes. Elles préférèrent s'organiser elles-mêmes en petits groupes de dialogue et d'entraide, ce qui entraîna une prolifération de petites publications pour femmes. |
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Van den Berg, J.
308. | Les Néerlandais et leurs journaux, 1973, II, 1, pp. 5-17 - Avec ill. et facs.
Après une courte histoire du quotidien néerlandais, l'auteur esquisse les évolutions récentes des journaux les plus importants: la plupart des journaux font preuve d'une plus grande indépendance vis-à-vis des blocs idéologiques anciens (partis et religions). Les problèmes financiers entraînent la disparition de certains journaux et la fusion de certains autres. L'auteur traite en particulier des problèmes du journal socialiste ‘Het Vrije
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| Volk’, de la campagne massive pour le maintien du journal catholique ‘De Tijd’ et de la fusion du ‘Limburgs Dagblad’ avec ‘De Telegraaf’.
Traduit du néerlandais par Alex Vanneste. |
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Van den Berg, J.Th.J.
309. | Le long chemin vers la maison de Cats, 1977, VI, 2, pp. 51-57 - Avec ill.
Le 25 mai 1977, eurent lieu aux Pays-Bas des élections générales. Un des points chauds de la campagne était la légalisation de l'avortement. Les grands partis sortirent renforcés de la lutte. Et pourtant il apparaît bien difficile d'arriver à une coalition gouvernementale. L'auteur expose brièvement les points en litige.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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310. | Le très long chemin vers la maison de Cats, 1977, VI, 3, pp. 72-76.
Suite de l'article no 309. Après six mois (1977), on n'est toujours pas parvenu à former un cabinet aux Pays-Bas. Après cinq mois, les négociations entre le CDA (Chrétiens-Démocrates), le PvdA (socialistes) et D'66 (libéraux de gauche) ont abouti à une impasse. Le CDA va maintenant tenter une coalition avec les libérauxconservateurs du VVD.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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311. | Le très long chemin vers la maison de Cats (fin), 1978, VII, 1, pp. 55-59.
Suite et fin des nOS 309 et 310. Après plus de 200 jours de négociations, on a formé aux Pays-Bas un cabinet constitué du CDA (Chrétiens-Démocrates) et du VVD (Libéraux-conservateurs). Le premier ministre est Dries van Agt (CDA), le parti socialiste PvdA, le plus grand parti des Pays-Bas et le vainqueur des élections, est rejeté dans l'opposition.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van den Wijngaert, Mark
312. | Le Parti social chrétien (1915-1968) de Belgique, 1980, IX, 2, pp. 25-34 - Avec portr. et ill.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, on fonda en 1945 le Christelijke Volkspartij (Parti social chrétien) présidé par August de Schrijver. Quoique déconfessionnalisé, le parti s'appuyait toutefois sur les valeurs occidentales et chrétiennes. En 1950, c'est la question royale qui domina les élections. Le PSC se rangea unanimement derrière Léopold III et obtint ainsi la majorité absolue au Parlement. Mais le référendum qui révéla que la Flandre était seule à soutenir pleinement le roi et les problèmes croissants que soulevait la question royale amenèrent le roi à abdiquer quand même, ce qui porta un coup sérieux à la crédibilité du PSC. Aussi subirentils une lourde défaite en 1954. La coalition libérale-socialiste mena jusqu'en 1958 une politique très opposée à l'école libre catholique. Les luttes scolaires qui s'en suivirent valurent à nouveau aux Chrétiens-Démocrates une grande victoire aux élections de 1958. Mais la conclusion du Pacte Scolaire eut aussi pour conséquence qu'un certain nombre de catholiques ne se sentirent plus tenus de voter pour le PSC. La polarisation droite/gauche avait perdu de sa netteté. C'étaient maintenant les oppositions communautaires qui occupaient le devant de la scène et le croissant succès du parti régional Volksunie amena les Chrétiens-Démocrates en 1968 à donner à leur parti une structure fédérale. Depuis cette époque, le CVP flamand et le PSC wallon sont totalement indépendants l'un de l'autre.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Vandeputte, Omer
313. | Qu'est-ce que le néerlandais?, 1977, VI, 1, pp. 22-35 - Avec portr., facs. et cartes.
Le néerlandais est la langue de 20 millions de Néerlandais, de Flamands belges et de Flamands de France. Cet article décrit la naissance du néerlandais, rameau du germanique septentrional. Vandeputte essaie de guider le lecteur à travers la jungle des noms donnés au néerlandais: thiois, flamand, hollandais, etc... Puis il décrit l'évolution du néerlandais: le centre normatif s'est déplacé de la Flandre vers les Pays-Bas du Nord. Presque chassé de Belgique, le néerlandais y a été sauvé par le Mouvement Flamand, si bien que tous les Flamands y écrivent et y parlent à nouveau le néerlandais.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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314. | L'enseignement du néerlandais en Wallonie et du français en Flandre, 1979, VIII, 2, pp. 57-66 - Avec tabl.
Aperçu de l'évolution des luttes linguistiques en Flandre et en Wallonie, en particulier dans l'enseignement. En 1932, le néerlandais devint la langue officielle de l'enseignement en Flandre et le français en Wallonie. En tant que deuxième langue, ‘l'autre’ langue bénéficiait d'une position privilégiée vis-à-vis de l'anglais et de l'allemand (dans une école flamande, il suffit d'une seule demande pour ouvrir un cours de français alors qu'il en faut huit au minimum pour un cours d'anglais ou d'allemand). Le décret Bourgeois (décembre 1976) veut uni- |
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| formiser les conditions d'ouverture d'un cours, ce qui soulève beaucoup d'opposition en Flandre parce que si l'enseignement du néerlandais est très menacé en Wallonie, celui du français ne l'est pas en Flandre.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van der Hoeven, Hans
315. | Johan Huizinga, historien aristocrate, 1973, II, 1, pp. 56-64 - Avec portr., facs. et ill.
Portrait de ce professeur néerlandais surtout célèbre comme connaisseur du moyen âge. Huizinga fut aussi un penseur qui philosopha sur son temps, un pessimiste qui s'opposait à la décadence et à la massification de la culture. Huizinga défendait une universelle aristocratie de l'esprit. L'auteur commente longuement les deux ouvrages les plus importants de Huizinga: Herfsttij der Middeleeuwen (Le déclin du moyen âge) et Erasmus, une biographie du grand humaniste néerlandais.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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316. | Trente ans d'historiographie néerlandaise 1945-1975, 1976, V, 2, pp. 41-57 - Avec portr.
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'intérêt pour l'histoire récente a augmenté parmi les historiens. Pieter Geyl, Jacques Presser et Jan Romein, représentent trois courants de l'historiographie moderne. P. Geyl était partisan d'une approche Grand-Néerlandaise, c'est-à-dire d'une histoire qui étudierait conjointement les Pays-Bas et la Flandre. L'auteur évoque ensuite un certain nombre de nouvelles tendances de l'historiographie et leurs principaux représentants.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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317. | L'Union d'Utrecht (1579), fondement de l'Etat néerlandais, 1979, VIII, 3, pp. 18-27 - Avec portr., facs. et carte.
C'est vers 1560 qu'éclatèrent aux Pays-Bas les premiers soulèvements contre l'occupant espagnol fanatiquement catholique. En 1576, les rebelles (gueux) contrôlaient les provinces de Zélande et de Hollande, qui servirent de base aux combats ultérieurs menés par le Prince Guillaume d'Orange, dit le Taciturne. Le gouvernement de Bruxelles et les rebelles s'entendirent sur un accord appelé ‘la Pacification de Gand’ que le roi d'Espagne Philippe II refusa de reconnaître et auquel il réagit par une contre-offensive. L'Union d'Arras ramena diplomatiquement les provinces de Hainaut et d'Artois dans le giron espagnol. Craignant une reconquête progressive des troupes espagnoles, un certain nombre de provinces septentrionales se groupèrent dans l'Union d'Utrecht qui garantissait leur défense commune. Ce traité permit de contenir les troupes espagnoles sur les grands fleuves. Le territoire resté aux mains de Guillaume le Taciturne et des rebelles calvinistes correspond, à quelques larges extensions près vers le sud, aux Pays-Bas actuels.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van der Plank, P.H.
318. | La Frise et le frison, 1978, VII, 1, pp. 67-74 - Avec portr., cartes et tabl.
Aperçu historique des luttes linguistiques de Frise. La Frise est la partie nord-ouest des Pays-Bas où une grande part de la population parle encore une langue germanique originale: le frison. Depuis son annexion aux Pays-Bas (XVIIè siècle), le néerlandais n'a cessé de gagner du terrain au détriment du frison. A la fin du XIXe siècle le frison était confiné dans les bas-fonds de la société. Cet état de fait suscita le Mouvement Frison qui milita pour la reconnaissance du frison comme langue commune de culture. Ce n'est que très tard que le Mouvement Frison reçut un soutien politique. Reconnu langue du barreau, le frison fut introduit dans l'enseignement. Il reste toutefois une triple tâche au Mouvement Frison: 1) introduire la pratique du frison à tous les niveaux de la vie publique; 2) pousser la population frisonne à étudier le frison comme une langue culturelle à part entière; 3) motiver les Frisons pour qu'ils parlent frison dans quelque contexte que ce soit.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van der Vegt, Jan
319. | La nouvelle poésie aux Pays-Bas, 1974, III, 1, pp. 66-78 - Avec portr.
Présentation de quinze jeunes poètes néerlandais de la génération 1960-1970: Peter Berger, J. Bernlef, Habakuk II de Balker, Maria de Groot, Hans Faverey, Judith Herzberg, Wim Huyskens, Rutger Kopland, Anton Korteweg, Huub Oosterhuis, H.C. ten Berge, Arie van den Berg, Hans van de Waarsenburg, Hans Verhagen, Hans Vlek. Un poème de chaque poète, voir nOS 6, 7, 19, 21, 23, 35, 36, 40, 41, 53, 63, 65, 67, 80, 82.
Traduit du néerlandais par Alex Vanneste. |
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320. | Le poète Adriaan Roland Holst, 1975, IV, 1, pp. 46-50 - Avec portr.
Présentation du poète néerlandais Roland Holst (1888-1976). Il appartient aux grands symbolistes de son temps. Il fut fortement influencé par le poète irlandais W.B. Yeats qu'il traduisit.
Poèmes, voir no 56.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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321. | Le poète Hans Andreus, 1977, VI, 1, pp. 36-42 - Avec portr.
Présentation du poète néerlandais Andreus. Il appartient aux Vijftigers, un groupe de poètes expérimentalistes qui débutèrent aux environs de 1950. Andreus était toutefois l'un des seuls à revenir encore aux formes traditionnelles comme le sonnet. ‘La lumière’ constitue un thème constant de son oeuvre: elle signifie pour lui la vie parfaite, le point final impossible à atteindre.
Poèmes, voir no 3.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van der Wielen, J.E.
322. | Les vieux centres néerlandais, 1974, III, 1, pp. 32-48 - Avec ill.
Dégradation et rénovation urbaine. Après la Seconde Guerre Mondiale une reconstruction hâtive et irréfléchie a fortement entamé le caractère de beaucoup de centres urbains néerlandais. Van der Wielen prône une rénovation urbaine qui tienne davantage compte de l'histoire, là où c'est encore possible. Il donne un certain nombre de photos de restaurations réussies et de restaurations ratées.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Deth, J.P.
323. | L'Association pour le développement des études néerlandaises, 1976, V, 2, pp. 95-96.
J.P. Van Deth, délégué général de l'A.D.E.N., expose les objectifs de son association. Elle se propose de sensibiliser un public plus large à l'étude de la langue néerlandaise et d'élargir les contacts franco-néerlandais. |
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Vandewalle, Erik
324. | La presse néerlandophone en Belgique, 1972, I, 3, pp. 77-88 - Avec facs.
A partir de leur page une du même jour, l'auteur se livre à une comparaison de tous les journaux néerlandophones de Belgique. Il étudie surtout les options journalistiques et l'idéologie politique des différents journaux ou groupes de presse. Il évoque enfin la gestion des journaux et les regroupements auxquels ils recourent pour rester en vie. |
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325. | Semaine universitaire franco-néerlandaise à Lille, 1973, II, 3, p. 95.
Compte rendu d'une semaine d'information organisée à Lille sur divers aspects de la culture néerlandaise. |
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326. | 25 ans d'études néerlandaises à Lille, 1974, III, 2, pp. 88-89 - Avec portr.
Programme des cérémonies (du 7 au 9 mai 1974). Il y eut des allocutions de P. Deyon, Président de Lille III, de Sadi de Gorter et de Walter Thys, responsable de la section néerlandaise. Le texte de l'allocution de Sadi de Gorter a été repris dans Septentrion.
Voir no 151. |
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327. | La Flandre et les élections européennes, 1977, VI, 1, pp. 90-91.
L'auteur précise ce que les différents partis attendent du Parlement européen. |
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328. | Actualités, Belgique, 1979, VII, 1, pp. 74-77.
Les élections législatives du 17 décembre 1978 en Belgique.
Cette chronique traite chaque fois d'un aspect de la vie politique belge actuelle.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Elslander, Antonin
329. | Les Chambres de Rhétorique aux Pays-Bas sous les ducs de Bourgogne, 1978, VII, 3, pp. 74-81 - Avec ill. et facs.
A l'époque bourguignonne, les Pays-Bas comptaient un grand nombre de Chambres de Rhétoriques, sociétés littéraires qui s'occupaient de la rédaction, de la déclamation et de la représentation de pièces de théâtre et de poèmes (des refrains). Deux genres dominaient leur dramaturgie: des moralités et des farces ou ‘esbattements’. Le genre typique était le refrain qui comporte également trois catégories: les refrains sérieux (religieux ou didactiques), les refrains d'amour (en style courtois) et les refrains comiques. Les pièces de théâtre étaient surtout composées et représentées à l'occasion de concours ou d'événements historiques importants. C'est ainsi qu'on a consacré beaucoup de pièces à Charles Quint durant son règne. La Renaissance et les dangers qu'entraînait la répression du Duc d'Albe mirent quasiment fin à leurs activités. |
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Van het Reve, Karel
330. | La fondation Alexander Herzen, 1977, VI, 3, pp. 86-87.
La Fondation Alexander Herzen s'assigne comme but d'éditer les ouvrages d'auteurs russes interdits de publi- |
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| cation par la censure. La fondation respecte une stricte neutralité: son but est seulement d'éditer les ouvrages en russe de façon à en obtenir le copyright et à leur trouver des traducteurs.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Hoof, Guido
331. | Le peintre Maurits van Saene, 1974, III, 1, pp. 50-65 - Avec portr.
Portrait de Maurits van Saene, peintre de Flandre Orientale (o1919). Après des débuts expressionnistes dans le style de Albert Servaes et Constant Permeke, il opta pour l'art abstrait. Il s'est également fait une spécialité des nus. Interviewé, il parle de lui-même et de son art.
Avec reprod.: Vijfcoten (1948); Paysage (1955); Portrait de Théo Lefèvre (1959); Espagne (1956); Nu (1960); Congo Oriental (1961); Nu (1970); Ruwenzori (1960); Nu (1971); Nu (1971); Nu (1971); Nu (1972); Diano Marina (1968).
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Itterbeek, Eugène
332. | Une amitié d'intellectuels: Du Perron et Malraux, 1972, I, 1, pp. 8-13 - Avec portr. et facs.
A partir des écrits de Du Perron (romans et lettres), l'auteur essaie de déterminer l'attitude de cet intellectuel vis-à-vis des idées de Malraux. Leur amitié réciproque a aidé Du Perron à situer ses propres problèmes sur la toile de fond des grandes controverses politiques et philosophiques de son époque. |
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333. | La place de Charles Péguy dans les lettres néerlandaises, 1975, IV, 3, pp. 35-48 - Avec portr.
Le poète-philosophe français Charles Péguy n'a jamais connu un grand succès en Flandre ni aux Pays-Bas et il en est toujours ainsi aujourd'hui. Dans la première moitié de ce siècle, seuls quelques intellectuels le connaissaient: en Flandre surtout dans les milieux catholiques (Paul van Ostaijen, Pieter van der Meer, Joris van Severen, Jan van Nijlen, Richard Minne). Aux Pays-Bas, c'est surtout dans les milieux socialistes qu'on le remarqua (Henriette Roland Holst, Jan Romein et Hendrik Brugmans): on peut y ajouter le catholique Anton van Duinkerken. De chacune des personnes susnommées, l'auteur cite un avis sur Péguy. |
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334. | Maurice Gilliams, poète et autobiographe, 1976, V, 1, pp. 70-79 - Avec portr. et facs.
Présentation de Maurice Gilliams, poète et romancier flamand. Son oeuvre porte l'empreinte de Rainer Maria Rilke et d'Alain Fournier. On peut la qualifier d'intellectualiste, d'individualiste et de symboliste. L'homme a un tempérament élégico-romantique.
Poèmes, voir no 28. |
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Van Raan, E.
335. | Bibliographie
Présentation d'un certain nombre d'oeuvres néerlandaises parues en traduction française.
1. 1972, I, 1, pp. 93-94.
Avec commentaires de Jan Deloof, Erik Vandewalle et P. Haneveer.
2. 1972, I, 2, pp. 93-95.
Avec commentaires de Jan Deloof et P. Haneveer.
3. 1972, I, 3, pp. 94-95.
Avec commentaires de Jan Deloof, Erik Vandewalle et P. Haneveer.
4. 1973, II, 1, pp. 94-95.
Avec commentaires de Jan Deloof, Erik Vandewalle et P. Haneveer.
5. 1976, V, 1, pp. 113-114.
6. 1977, VI, 1, pp. 86-87.
7. 1978, VII, 1, pp. 81-82.
8. 1979, VIII, 1, pp. 93-94.
9. 1980, IX, 1, pp. 93-94.
10. 1981, X, 1, pp. 91-92. |
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Van Rompuy, Eric
336. | Jan Tinbergen: un portrait, 1975, IV, 2, pp. 50-58 - Avec portr.
En 1969, l'économiste néerlandais Jan Tinbergen s'est vu attribuer, avec Ragnar Frish, le premier prix Nobel d'économie. Tinbergen défend une planification de l'économie, ce qui en fait l'inspirateur de l'économie plani- |
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| fiée en Occident. Politiquement, Tinbergen a toujours été pacifiste et socialiste. Il aspire également à un système économique orienté vers le développement du tiers-monde.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Seeters, Piet
337. | La scission au sein du mouvement syndical aux Pays-Bas, 1976, V, 1, pp. 61-69 - Avec ill.
En comparaison d'autres pays européens, le mouvement syndical néerlandais est assez faible. Il regroupe quelque 39% des travailleurs. La structure des organisations syndicales est en outre très complexe: il y a trois centrales: NVV (socialiste), NKV (catholique) et CNV (protestante). A droite et à gauche de ces trois grands, il y a encore une poussière de petites organisations. Cela rend impossible la création d'un front syndical uni, même après la fusion du NVV et du NKV.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Van Seggelen, André
338. | Les études néerlandaises en France, 1981, X, 1, pp. 12-17 - Avec ill.
Au niveau universitaire, l'enseignement du néerlandais n'a cessé de progresser. Les universités sont de plus en plus nombreuses à organiser un cours de néerlandais. Mais il est rare de rencontrer les vraies motivations qui conduisent à l'étude approfondie de la langue, la littérature et la culture néerlandaises. Aussi seul Lille offre-t-elle la possibilité d'obtenir une licence de néerlandais. C'est aussi la cause du peu de succès du néerlandais dans l'enseignement secondaire. C'est surtout sur ce point qu'il reste beaucoup à faire. |
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Varekamp, T.
339. | Les dessins ‘Naar het Leven’: on les attribue depuis 1967 à Roelandt Savery, 1973, II, 1, pp. 88-93.
‘Naar het Leven’ est une série de quatre-vingts dessins représentant surtout les personnages populaires médiévaux. On a toujours attribué ces dessins à Pieter Bruegel le Vieux. Frans van Leeuwen fut le premier à affirmer, en 1967, qu'ils n'étaient pas de Bruegel mais du néerlandais Roelandt Savery. L'affaire ‘Naar het Leven’ a soulevé une véritable tempête dans les milieux de l'histoire de l'art. Pourtant on admet généralement aujourd'hui que la série est effectivement de Savery.
Avec reprod.: Paysan assis avec panier; Le bison; Les cheveaux; Les petites tours du Pont Charles sur la Vltava à Prague.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Veenstra, J.H.W.
340. | Eddy du Perron et La France, 1974, III, 3, pp. 71-84 - Avec portr. et facs.
Eddy du Perron a vécu en France de 1932 à 1936; il y avait beaucoup d'amis dans les milieux littéraires: André Malraux, Pascal Pia, etc. La France et ses amis français ont exercé une grande influence sur son oeuvre, surtout sur son roman le plus important, Le Pays d'origine. Il traduisit Malraux et introduisit d'autres écrivains français auprès du public néerlandais et auprès d'éditeurs comme A.A.M. Stols.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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341. | Valery Larbaud et Eddy du Perron, 1978, VII, 3, pp. 52-58 - Avec portr. et facs.
C'est par l'ouvrage ‘A.O. Barnabooth’ que l'écrivain néerlandais eut son premier contact avec l'oeuvre de Larbaud. Il était tellement subjugué qu'il se mit à imiter Larbaud et son personnage fictif Barnabooth. Ils se rencontrèrent à Paris en 1934 et entretinrent ensuite une courte correspondance. Entre-temps, Du Perron avait déjà traduit ‘Le pauvre chemisier’ de Larbaud. La grave maladie qui terrassa Larbaud en 1935 mit fin à leur correspondance. C'est Du Perron qui introduisit et fit connaître l'oeuvre de Larbaud dans les régions de langue néerlandaise.
Lettres, voir no 22. Poème, voir no 43.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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342. | L'héritage colonial des Pays-Bas: quarante mille Sud-Moluquois, 1980, IX, 3, pp. 5-14 - Avec portr., ill., cartes.
L'île d'Ambon (Moluques Méridionales) occupait une place à part dans la colonie fondée par les Néerlandais dans l'archipel indonésien. Les Sud-Moluquois d'Ambon formaient le contingent le plus nombreux de l'armée coloniale néerlandaise. En outre, Ambon était totalement convertie au protestantisme. En 1945, quand les républicains prirent le pouvoir sous la direction de Soekarno, quelque 4000 Ambonais refusèrent de rejoindre l'armée républicaine. Lors de l'indépendance, Soekarno établit l'Etat Unitaire d'Indonésie. Peu après, le Sud-Moluquois Soumokil proclama l'Etat indépendant des Moluques Méridionales. Mais l'armée républicaine ne
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| tarda pas à reconquérir Ambon et Soumokil fut exécuté. Un des ministres de Soumokil, Manusama, se réfugia aux Pays-Bas et se déclara ‘chef du gouvernement sud-moluquois en exil’. Un certain nombre de militaires dissidents et de chrétiens ambonais l'avaient suivi aux Pays-Bas. Voilà pourquoi quelque 40.000 Moluquois habitent présentement aux Pays-Bas, espérant toujours un retour dans leur Etat indépendant. Leur impatience et leur déracinement s'exprimèrent tragiquement dans diverses prises d'otages. L'auteur estime que le rêve d'un Etat sud-moluquois indépendant sur l'île d'Ambon est totalement irréaliste et que la seule solution pour les Sud-Moluquois est de se réconcilier avec le régime républicain dont la constitution pourrait leur garantir un certain degré d'autonomie.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Vekeman, Herman
343. | Panorama du mysticisme moyen néerlandais, 1981, X, 2, pp. 24-31 - Avec portr. et ill.
Panorama des plus grands écrivains mystiques médiévaux de Flandre. Vekeman en présente trois plus particulièrement: Béatrice de Nazareth, la Cistercienne qui pratiquait la mystique de l'amour; Hadewijch, la béguine qui écrivit une oeuvre d'une haute tenue littéraire et Jan van Ruusbroec, le prêtre qui se retira avec deux autres ecclésiastiques dans un monastère à Groenendaal. Ruusbroec eut des contacts avec Geert Groote de Deventer dont il admirait beaucoup la Devotio Moderna (voir no 115).
Traduit du néerlandais par Guido Eeckels. |
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Vercruysse, Jeroom
344. | Voltaire et les Provinces-Unies, 1979, VIII, 2, pp. 50-55 - Avec portr. et facs.
Voltaire a fait plusieurs séjours aux Pays-Bas, non pas comme touriste ni pour rendre visite à des amis mais pour y étudier l'agencement particulier de la société et les idées en vogue parmi les gens instruits. Il connaissait les Pays-Bas grâce à la lecture d'un grand nombre de livres, surtout d'histoire, qui ornaient sa bibliothèque. Pour lui, les Pays-Bas étaient l'exemple de l'Etat tolérant, respectueux des libertés fondamentales de l'homme. |
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Verhulst, Adriaan
345. | Les partis politiques en Belgique, 1974, III, 2, pp. 69-83 - Avec portr. et tabl.
Après la guerre (1945), trois familles politiques dominèrent la vie politique belge: les Chrétiens-Démocrates (CVP-PSC), les Socialistes (BSP-PSB), les Libéraux (PVV-PLP). Le Parti Communiste (KP-PC) s'était effondré. Les élections de 1968 furent marquées par la percée des partis régionaux, fédéralistes: la Volksunie (VU), les fédéralistes flamands, le FDF, parti des francophones bruxellois, le RW regroupant les fédéralistes wallons. Chaque parti fait l'objet d'un historique succinct.
Traduit du néerlandais par Alex Vanneste. |
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346. | Le pluralisme institutionnel en Belgique, 1979, VIII, 1, pp. 51-58.
Coupée par la frontière linguistique, la Belgique, tout comme les Pays-Bas, l'est également par des lignes de faille idéologiques. Le compartimentage idéologique de la société belge réside en ceci que la majorité des Belges se sentent chez eux dans tel ou tel clan idéologique, religieux ou politique auquel ils limitent leurs contacts sociaux. La Belgique compte trois blocs idéologiques: le bloc chrétien, le bloc socialiste et le bloc libéral. Les blocs comprennent des institutions sociales, des partis politiques, des compagnies d'assurance, des syndicats, des organisations de jeunes, etc... L'auteur donne un aperçu des trois blocs. Le bloc chrétien est manifestement le plus puissant parce qu'il contrôle aussi son propre réseau d'enseignement. Le bloc libéral est le parent pauvre: il ne compte qu'un petit syndicat, une petite caisse d'assurance-maladie et les partis libéraux belges.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Vermeulen, Ernst
347. | La musique néerlandaise d'inspiration française, 1974, III, 3, pp. 47-55 - Avec portr.
Aux Pays-Bas, dans la musique sérieuse, il a toujours existé une opposition entre un groupe de musiciens qui cherchait son inspiration en Allemagne et un autre qui la cherchait en France. L'auteur présente la tendance française dont le grand inspirateur fut Willem Pijper qui eut de constantes prises de bec avec le germanophile Jan van Gilse. Cette tendance a comme autres représentants importants Kees van Baaren, Daniël Ruyneman, Matthijs Vermeulen et Peter Schat.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Versteeg, Jan
348. | Céline aux Pays-Bas, 1981, X, 1, pp. 18-23 - Avec portr.
Deux ans seulement après sa parution, Voyage au bout de la nuit de Céline sortait déjà en néerlandais. L'accueil fut toutefois assez mitigé. La critique était plus sensible au contenu moral scabreux qu'aux caracté- |
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| ristiques littêraires. Pendant la guerre l'antisémitisme de Céline lui enleva tout crédit auprès du public néerlandais. C'est seulement après 1958, à la faveur d'une nouvelle traduction, que Céline revint en force. Ainsi on a fondé une Association Céline qui se propose de contribuer à l'étude de son oeuvre.
Traduit du néerlandais par Georges Adé. |
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Vervliet, Raymond
349. | La littérature française et le Mouvement flamand: Raymond Brulez ou le flamingant francophile, 1977, VI, 2, pp. 58-72 - Avec portr.
Présentation de l'oeuvre littéraire de l'écrivain flamand Raymond Brulez (1895-1972). Son flamingantisme le mit sous l'influence dominante d'August Vermeylen qui luttait surtout pour l'émancipation culturelle du peuple flamand. Pour Vermeylen, le Mouvement flamand ne pouvait pas se retourner contre la culture française, la Flandre devait devenir un carrefour des cultures germanique et romane.
L'oeuvre intellectualiste de Brulez fourmille d'allusions à la littérature française qui l'a profondément marquée. L'antiquité classique aussi est omniprésente dans son oeuvre.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Vis, J.J.
350. | La politique néerlandaise, de la tradition aux doutes, 1974, III, 1, pp. 5-13.
Histoire des partis politiques néerlandais. Du compartimentage au décompartimentage idéologique. Montée des petits partis. L'échiquier politique néerlandais actuel.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Visscher, H.S.
351. | Le langage des images de Johan van der Keuken, cinéaste néerlandais, 1972, I, 3, pp. 27-39 - Avec portr. et ill.
Van der Keuken occupe une place unique dans le cinéma néerlandais: pour lui les images ne sont pas une illustration ou une représentation d'une anecdote. Elles constituent elles-mêmes l'essence, l'anecdote du film. Il travaille très rarement à partir d'un scénario. L'auteur commente brièvement tous les films de Van der Keuken et s'arrête plus longuement à Beauty et à La Vélocité 40-70, un film qui commémore la Deuxième Guerre Mondiale à Amsterdam. |
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Voet, Leon
352. | Le centenaire du musée Plantin-Moretus, 1976, V, 3, pp. 46-52 - Avec ill.
En 1576, Christophe Plantin déménagea son imprimerie sur le Vrijdagmarkt d'Anvers parce que ses anciens locaux étaient devenus trop petits et trop malcommodes. Au XVIe siècle, Plantin était le plus important imprimeur d'ouvrages humanistes. A sa mort, son imprimerie, ‘Le compas d'or’, passa à son gendre Jan Moretus qui publia surtout des écrits de la Contre-Réforme catholique. L'imprimerie resta la propriété de la famille Moretus jusqu'en 1876, date à laquelle la ville d'Anvers acheta le bâtiment et son très riche mobilier (presse, casses, manuscrits, incunables, etc.) pour y établir le musée Plantin-Moretus.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Volboudt, Pierre
353. | Luc Peire, 1972, I, 3, pp. 10-26 - Avec portr.
Analyse fouillée de ce peintre de réputation internationale. Figuratif au départ et surtout influencé par Permeke, il opte vite pour un graphisme abstrait dominé par la ligne droite. Lignes, nombres et mesures concourent à l'élaboration de ses constructions verticales.
Avec reprod.: Sintesis (1953); La famille Godderis (1950); De kille stad (1956); Mwinda Mingi (1955); Escurial (1962); Graphie 1010 (1965); Ramses (1962); Graphie L (1965); Graphie Europe (1965); Rubicon (1968); Graphie 1092 (1971); Environnement (1966); Mur-Relief (1968). |
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Walrecht, Aldert
354. | Jacques Hamelink - Revenons à nos moutons, 1972, I, 2, pp. 38-40 - Avec portr.
Cet article traite surtout du plaidoyer pour un retour à la nature authentique que Hamelink continue à travers toute son oeuvre. La nature y est menaçante précisément parce que l'oeuvre est niée par la nature. Aussi l'auteur appelle-t-il Hamelink le Rousseau du romantisme du vingtième siècle.
Poèmes, voir no 33.
Traduit du néerlandais par Maddy Buysse. |
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Weijers, Olga
355. | Les Pays-Bas au moyen âge. Réflexions sur les origines de la culture néerlandaise, 1976, V, 2, pp. 5-16 - Avec ill., reprod. et facs.
Le XVIIe siècle fut le Siècle d'Or des Pays-Bas. C'est le moyen âge qui jeta les bases de cette haute conjoncture culturelle. Olga Weijers passe en revue les différentes branches artistiques qui naquirent entre 1200 et 1500 et connurent leur sommet au Siècle d'Or: la pensée spirituelle des mystiques, la démocratisation de la culture par le théâtre et la littérature didactique, l'imprimerie et les arts graphiques, les débuts de la peinture, l'évolution de la statuaire, l'architecture gothique et enfin la musique polyphonique. |
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356. | Marsile d'Inghen. Un professeur néerlandais à Paris au XIVe siècle, 1981, X, 3, pp. 40-47 - Avec portr., ill. et facs.
Marsile d'Inghen (Inghen est un village de la Betuwe, au sud du Rhin néerlandais) alla étudier à l'université de Paris au sein de la faculté des sept arts libéraux. Il fut entre autres élève de Guillaume d'Occam et de Jean Buridan. Il devint professeur à Paris, puis recteur de l'université ainsi que premier recteur de l'université de Heidelberg.
Marsile a écrit une oeuvre multiforme: en philosophie et en logique, il se montra un nominaliste convaincu; en physique, il s'intéressa à la doctrine du mouvement, il échafauda des théories sur l'‘impetus’; en théologie enfin, il aborda la dualité de la raison et de la foi. |
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Weiss, Louise
357. | Allocution de Madame Louise Weiss, doyenne et membre du Parlement Européen, 1981, X, 1, pp. 8-9.
Allocution à l'occasion de la remise du Prix Descartes 1980 à Septentrion, revue de culture néerlandaise et à son rédacteur en chef, Jozef Deleu. |
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Wentinck, Charles
358. | Kees van Dongen, 1977, VI, 1, pp. 77-85.
Article consacré au peintre néerlandais Kees van Dongen (1877-1968). Il refusa consciemment de s'agréger à une école. Il fit des débuts de style fauviste. Il passa la majeure partie de sa vie à Paris où il devint le peintre de la vie mondaine. Il réalisa surtout des portraits.
Avec reprod.: Nue (1912); Académie féminine; La femme au collier; La Senorita Trinidad Fernandez (1967); Le doigt sur la joue (1926); La comtesse de Noailles (1926); Le marquis Boni de Castellane.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Wessel-Tuinstra, Elida K.
359. | Le libéralisme aux Pays-Bas, 1980, IX, 2, pp. 5-16 - Avec portr. et ill.
Le libéralisme européen prend racine dans l'humanisme de la Renaissance qui plaçait l'homme au centre de l'Univers. Après la lutte pour l'indépendance livrée contre l'Espagne au XVIe siècle, les Pays-Bas connurent une grande tolérance. Toutefois les régents accaparaient de plus en plus le pouvoir qui devenait oligarchique. Cela dura jusqu'en 1848, date à laquelle les Pays-Bas furent dotés d'une constitution libérale et devinrent une démocratie parlementaire, sous l'impulsion de J.R. Thorbecke, le fondateur du libéralisme néerlandais. Mais on ne tarda pas à s'apercevoir que la liberté, figure de proue du libéralisme, donnait aux classes dominantes le pouvoir d'écraser les classes inférieures, ce qui eut pour effet de faire éclater le mouvement libéral en divers groupes de conservateurs et de libres-penseurs démocratiques. Après la Seconde Guerre Mondiale, apparut le Partij van de Arbeid (socialiste) auquel les libres-penseurs démocratiques ne tardèrent pas à s'affilier. Les libéraux conservateurs fondèrent le Partij van de Vrijheid. En 1947, un libéral, le professeur Oud quitta le PvdA socialiste et fonda le VVD (Parti Populaire pour la Liberté et la Démocratie) qui absorba aussi l'ancien Partij van de Vrijheid. Mais voici qu'apparut à nouveau au sein du VVD un groupe qui estimait que le parti n'était pas vraiment libéral parce qu'il ne défendait pas la liberté de l'ensemble de la population. En 1966 vint une scission: les dissidents créèrent leur propre parti: le parti libéral de gauche, Democraten '66 (D'66), auquel appartient l'auteur de l'article.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Wieërs, J.L.
360. | Les structures universitaires en Belgique, 1975, IV, 2, pp. 65-75 - Avec tabl. et carte.
Dans les années soixante, les universités belges connurent une véritable explosion démographique. Une extension du réseau universitaire s'imposait: elle eut lieu mais compliqua singulièrement l'organisation universitaire. L'auteur guide le lecteur à travers le maquis de l'enseignement universitaire belge: lieux d'implantation, responsabilités administratives, nombre d'étudiants.
Traduit du néerlandais par Alex Vanneste. |
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Witte, Els
361. | Le cléricalisme et l'anticléricalisme en Belgique, 1975, IV, 1, pp. 27-36.
Dès la fin des années 1830, deux groupes antagonistes se dessinaient déjà dans la société et la politique belges: 1) les catholiques, qui visaient la classe aisée (hormis les Daensistes) et voulaient marquer toute la société du sceau de la morale catholique; 2) les anticléricaux (libéraux et plus tard aussi socialistes) qui militaient pour une séparation de l'Eglise et de l'Etat et qui voulaient laïciser la société. L'auteur illustre ce conflit - qui continue à déterminer la vie sociale belge - en développant un exemple: la lutte scolaire.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Wolf-Catz, Helma
362. | Belle van Zuylen / Madame de Charrière, écrivain néerlandais de renommée européenne, 1976, V, 1, pp. 18-29 - Avec portr., ill. et facs.
Courte biographie de Belle van Zuylen, à partir de sa correspondance avec Constant d'Hermenches, James Boswell, Charles de Charrière et Benjamin Constant.
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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Wouters, Liliane
363. | Le plat pays, la Flandre vue par les poètes belges d'expression française, 1973, II, 3, pp. 34-41 - Avec ill.
A partir d'un grand nombre de citations tirées de poèmes, l'auteur donne un aperçu de l'idée que les poètes belges d'expression française se font de la Flandre. Anvers, la Lys et surtout la côte avec Ostende et Knokke-Le Zoute se taillent la part du lion dans leurs descriptions. |
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364. | Le plat pays, la Flandre vue par les romanciers belges d'expression française, 1974, III, 3, pp. 36-46 - Avec ill.
Dans le prolongement de l'article no 363, l'auteur expose maintenant la vision que les romanciers belges d'expression française se font de la Flandre. Elle le fait à partir d'un grand nombre de citations tirées de romans. |
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365. | Les Açores, îles flamandes?, 1975, IV, 3, pp. 85-89 - Avec carte.
Au XVe siècle, trois explorateurs flamands ont débarqué aux Açores et y ont fondé des établissements: Jacome de Bruges sur Terceira, Willem van der Haegen sur São Jorge et Josse de Hurtere sur Fayal. On sait peu de choses à ce propos et les grands ouvrages historiques consacrés à la Flandre n'en soufflent mot. Liliane Wouters rassemble les faits qu'elle a trouvés dans des publications de moindre importance. C'est surtout l'établissement de Josse de Hurtere sur l'île de Fayal qui aurait eu une durable importance. |
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voetnoot1
- A compter de la dixième année (1981), cette chronique paraît sous le titre de ‘Lettre flamande’.
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