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[Nummer 1]
Vue de Paramaribo, gravure, xixe siècle, collection ‘Universiteitsbibliotheek van Amsterdam’.
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Une littérature créolisée:
les lettres du Surinam,
ancienne colonie des Pays-Bas
Sorti de presse en mai 2003, Een geschiedenis van de Surinaamse literatuur (Une histoire de la littérature du Surinam) compte 1 396 pages. N'est-ce pas un peu beaucoup pour un si petit pays? J'aurais tendance à poser la question dans l'autre sens: n'est-ce pas un peu peu pour un pays si complexe?
Le Surinam est un pays qui s'est constitué au fil des siècles par l'afflux d'hommes et de femmes venus de quatre continents. Des cultures orales très diverses s'y sont épanouies, exerçant une réelle influence sur la culture écrite jusqu'à aujourd'hui. La littérature du Surinam a pris corps et voix dans de nombreuses langues. Les plus répandues sont le néerlandais, le sranan (le créole des Afro-Surinamiens, aujourd'hui largement représenté) et le sarnami, la langue des Indiens (Asie), auxquels s'ajoutent les dialectes des autres groupes ethniques: marrons, indigènes (Indiens), Javanais, Chinois, etc.
S'il est difficile d'avoir une vue d'ensemble de la littérature du Surinam en raison même de cette diversité, un autre facteur rend la chose plus malaisée encore: c'est son mode de production. La plupart des écrivains surinamiens assurent eux-mêmes la publication et, partant, la diffusion de leurs livres - ils les vendent dans les écoles, dans la rue, lors de manifestations culturelles... -, de sorte que les maisons d'édition n'interviennent que pour une part restreinte de la production littéraire.
Les écrivains professionnels sont rares: ce n'est pas avec la littérature que l'on peut remplir son écuelle de haricots rouges au riz, et les salons littéraires sont inexistants. Si la production d'oeuvres littéraires n'a jamais été simple au Surinam, l'indépendance, acquise en 1975, n'a guère facilité les choses. Le coup d'État militaire de 1980 et la guerre civile qui a éclaté en 1986 ont laissé l'économie surinamienne quasi exsangue. Or, comment instaurer une vie littéraire autour d'auteurs, de critiques, d'éditeurs, de libraires et de bibliothécaires lorsque la population a du mal à nouer les deux bouts?
La situation des écrivains surinamiens qui ont émigré aux Pays-Bas est tout autre: les meilleurs d'entre eux ont trouvé asile chez des éditeurs néerlandais. Presque tous écrivent en néerlandais et fréquentent les milieux littéraires. Par contre, les auteurs qui veulent écrire en dialecte surinamien ont les pires difficultés à trouver un éditeur digne de ce nom. La portée de leur oeuvre demeure limitée: leur audience, restreinte, se compose quasi exclusivement de Surinamiens ou de lecteurs qu'intéresse fortement le Surinam.
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La littérature écrite
Le dernier quart du xviiie siècle fut une période d'essor de la culture citadine. Si l'âge d'or économique était révolu, la conjugaison de plusieurs facteurs favorisait ce rayonnement: l'installation d'une population permanente, l'augmentation des contacts interraciaux, le contrôle renforcé des plantations depuis la capitale et une société qui tournait tous ses regards vers l'Europe, où les Lumières stimulaient l'intérêt pour la vie intellectuelle. Ce mouvement se propagea dans toute la colonie, les juifs étant les plus actifs sur le plan culturel. Ils fondèrent en effet leurs propres associations, mais furent aussi singulièrement actifs dans la vie des sociétés de poètes non juives. C'est à eux que l'on doit une source historique majeure, l'Essai historique sur la colonie de Surinam (1788), de David Nassy et alii.
Les premières représentations théâtrales mentionnées datent du début des années 1780. Chrétiens et juifs jouaient les mêmes drames et les mêmes farces originaires d'Europe, mais avaient leur propre théâtre et leur propre compagnie, la plus illustre étant la troupe juive De Verreezene Phoenix (Le Phénix ressuscité). On note à l'époque des avancées dignes d'intérêt dans le domaine des langues indigènes et créoles, dans le contexte surtout des expéditions et des missions. Dans les classes aisées, il n'était pas rare de posséder une bibliothèque richement fournie. Les écoles se multiplièrent, même si leur nombre resta relativement modeste. W.J. Beeldsnyder Matroos créa la première imprimerie en 1772 et, deux ans plus tard, se lança dans l'édition du premier journal surinamien, le Weekelyksche Woensdaagsche Surinaamse Courant (Hebdomadaire surinamien du mercredi), qui sera suivi par plusieurs autres. La première bibliothèque publique ouvrit ses portes en 1783. La vie sociale se développait comme jamais: les loges maconniques poussaient comme des champignons et maints collèges scientifiques et diverses sociétés littéraires virent le jour, notamment De Surinaamsche Lettervrinden (Les Amis des lettres surinamiennes), qui publia Letterkundige Uitspanningen (Récréations littéraires), un ensemble de quatre tomes au lyrisme exotique contenant quelques vers satiriques étonnants sur l'hypocrisie de la civilisation des plantations.
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Le XIXe siècle
Les Pays-Bas demeurèrent le principal pôle culturel du Surinam jusqu'à l'indépendance, bien que la ‘mère patrie’ ne se fût assigné aucune mission civilisatrice dans la colonie. La société du xixe siècle, fortement dominée par la censure coloniale, n'offrait pas un terreau propice aux initiatives d'envergure, malgré les impulsions que certaines personnalités donnèrent de temps à autre à la vie littéraire. Certains textes dénotent çà et là une influence plus ou moins lointaine du romantisme, mais les grands courants littéraires internationaux ne se montrèrent manifestement pas assez puissants pour franchir l'Amazone et atteindre le Surinam. Seul le théâtre fit exception, animé par une activité intense. En 1840, la troupe Thalia entama une histoire qui allait devenir célèbre. Sa programmation fut essentiellement d'inspiration européenne durant une grande partie du xxe siècle.
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Albert Helman (à droite, 1903-1996) et l'auteur du présent article en 1994 (Photo R. Beerlage).
En 1863, l'abolition de l'esclavage revivifia le journalisme et suscita un formidable essor de l'enseignement. Kwamina (1827-vers 1912, pseudonyme de W. Lionarons) écrivit les premiers romans surinamiens, Jetta (1869) et Nanni of Vruchten van het vooroordeel (Nanni ou Les fruits du préjugé, 1881). Sur fond de plantations en déclin et d'une colonie en voie de réforme économique, Kwamina plaidait pour des conditions de travail plus humaines. Sa vision du monde ne s'écartait cependant pas fondamentalement de celle des auteurs coloniaux néerlandais qui l'avaient précédé. A la fin du siècle, le marron Johannes King (vers 1830-1898) remplit des milliers de pages de prose en sranan, où il nota quelques visions pour le moins spectaculaires. Dans ses récits de voyage et ses journaux intimes, il tint un discours aussi évangéliste que la plupart des auteurs de son temps.
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1900-1957: les individualistes
Le premier écrivain d'importance que nous rencontrons au xxe siècle, Albert Helman (1903-1996), marque déjà une différence. Nombreux sont les auteurs du Surinam qui s'étaient expatriés pour se donner les moyens d'écrire. Mais on écrit différemment selon que l'on s'exile ou que l'on reste au pays: cela se ressent dans le style, les sources d'influence, les thèmes abordés. A l'instar de tout émigré, l'écrivain qui a choisi l'exil se heurte à la solitude, à l'incompréhension, à la
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discrimination, à l'aliénation de son monde, à des problèmes d'adaptation et de désenchantement dans son pays d'accueil. Et lorsqu'il écrit sur son pays d'origine, c'est souvent en l'idéalisant, ou avec mélancolie, ou en adoptant un point de vue beaucoup plus critique et distant que ses confrères demeurés au pays.
Les auteurs d'avant 1957 ne faisaient partie d'aucun groupe ni d'aucun mouvement, de sorte qu'on peut parler à leur propos d'individualistes. Albert Helman et Anton de Kom (1898-1945) sont les plus éminents d'entre eux. Helman fut l'un des premiers Surinamiens à s'exiler. Il vécut en Espagne, au Mexique, aux États-Unis, à Tobago, en Italie, aux Pays-Bas et, en toute logique, posa un regard cosmopolite sur le monde. Il écrivit beaucoup, dans des genres très divers. Parmi ses oeuvres majeures, citons un roman empreint de nostalgie, Zuid-Zuid-West (Sud-sud-ouest, 1926), un roman historique, De stille plantage (La Plantation tranquille, 1931), et le roman mexicain De Rancho der X Mysteries (1941) (paru en francais sous le titre de Don Salustiano en 1952). Traduit en espagnol, en allemand et en anglais, Hoofden van de Oayapok! (Chefs de l'Oayapok!, 1984) s'inscrit dans une thématique postcoloniale classique: lorsqu'un Indien, qui a fait une carrière scientifique loin de son village d'origine, rentre chez lui, c'est pour se rendre compte qu'il est devenu un étranger aux yeux de ses compatriotes.
Anton de Kom est l'auteur de Wij slaven van Suriname (Nous, esclaves du Surinam, 1934), un imposant essai sur l'histoire du Surinam écrit d'un point de vue anticolonialiste. C'est le premier plaidoyer pour l'indépendance du pays. Quelques extraits de cet ouvrage ont été publiés dans une traduction française de L. Roeland dans le journal Le Monde.
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1957-1975: la voie difficile vers l'indépendance
En 1957, Trefossa (1916-1975, pseudonyme de Henny de Ziel) publia le premier recueil de poèmes en sranan, Trotji (Amorce). Il ouvrait ainsi la voie à une écriture à vocation littéraire dans un dialecte du Surinam; ce recueil devait inspirer toute une génération de poètes. L'enjeu était alors d'ériger, en partant pratiquement de zéro, une nouvelle tradition littéraire dans une langue inédite au sens propre. Trefossa démontra qu'il était possible de s'engager dans cette direction. Dans les années qui menèrent à l'indépendance, tous les poètes ou presque transmirent comme un seul homme l'idéal de l'indépendance, essentiellement en néerlandais et en sranan, qui restent aujourd'hui encore les langues de prédilection de la poésie surinamienne. Les principaux thèmes abordés sont la politique, l'homme et la nature au Surinam. Le plus grand poète d'expression sranan est de loin Michaël Slory (o1935), une figure haute en couleur dans les rues de Paramaribo. Régulièrement primé, il publia plus de vingt recueils en sranan avant de se consacrer entièrement à l'écriture en espagnol et en néerlandais à partir de 1982. Une grande anthologie de son oeuvre est parue en 1991: Ik zal zingen om de zon te laten opkomen (Je chanterai pour faire se lever le soleil). Du côté de la prose, les livres en sranan sont rares et, à vrai dire, seule mérite réellement d'être mentionnée la nouvelle d'Edgar Cairo intitulée Temekoe (Martel en tête, 1969), qui décrit la relation tragique d'un père et de son fils.
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Parmi les principaux poètes écrivant en néerlandais, nous citerons Shrinivási (o1926, pseudonyme de Martinus Lutchman) et Bernardo Ashetu (1929-1989). Le premier, surnommé le grand homme des lettres du Surinam, est l'auteur d'une oeuvre imposante, rassemblée dans l'anthologie Een weinig van het andere (Un peu de l'autre, 1984). Il plaida pour l'harmonie des races, dans un style faisant parfois la part belle au cynisme. Il écrivit ensuite de beaux poèmes d'amour comme Om de zon (Autour du soleil, 1972) et des vers d'inspiration plus philosophique. Le meilleur de sa production des années 1980 fut rassemblé dans Sangam (1991). Quant à Bernardo Ashetu (pseudonyme de Henk van Ommeren), il publia un seul recueil de poèmes de son vivant: Yanacuna (1962), laissant à sa mort une trentaine de volumes inédits. En prenant des chemins de traverse, il y décrit dans un lyrisme flamboyant l'âme tourmentée d'un être qui cherche, au sein de la diaspora, à recoller les débris d'une jeunesse malheureuse.
Dès la fin des années 1960, plusieurs écrivains importants s'installèrent aux Pays-Bas et tous, presque sans exception, écrivirent autant de prose que de poésie. Bea Vianen (o 1935) vécut tantôt au Surinam, tantôt aux Pays-Bas, tantôt en Amérique du Sud. Elle débuta avec Sarnami, hai (1969), un roman qui raconte l'histoire de Sita, une jeune fille luttant pour obtenir sa liberté et son indépendance, et que lisent encore aujourd'hui presque tous les écoliers. Dans d'autres romans, notamment Strafhok (Le Cabanon, 1971), Ik eet, ik eet, tot ik niet meer kan (Je mange, je mange, jusqu'à n'en plus pouvoir, 1972) et Geen onderdelen (Pas de détails, 1979), elle dépeint les divisions raciales. C'est également ce que fit Leo Ferrier (o 1940) dans le très sarcastique El sisilobi of het basisonderzoek (El sisilobi ou l'examen de base, 1969), son deuxième livre après Átman (1968), le premier roman psychologique de toute l'histoire littéraire du Surinam. Ce roman décrit le cheminement suivi par un jeune métis en état de désintégration intérieure pour transformer celle-ci en harmonie psychique. Il abjure les entraves qui divisaient la société selon les appartenances raciales et les clans et il pressent une unité supérieure qui rassemblerait l'Afro-Surinamien et l'Indien, le chrétien et l'hindou. Paul Marlee (o1938, pseudonyme de P. Nijbroek) reprit cette thématique, notamment dans son oeuvre la plus mûre, le roman Proefkonijn (Le Cobaye, 1985), qui sera le premier livre surinamien à être traduit en anglais.
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Une littérature adulte
Depuis 1975, il n'existe plus à proprement parler de mouvement ou de groupe sous la bannière duquel les écrivains surinamiens pourraient se rassembler. L'emploi croissant des dialectes constitue le phénomène le plus marquant de la littérature contemporaine. Dans un premier temps, celle-ci a surtout véhiculé les idées qui avaient cours dans les différentes communautés ethniques, mais l'accent s'est lentement déplacé, dans un mouvement progressif vers une prise de parole plus personnelle.
Tout naturellement, la poésie a été le premier lieu d'affirmation des langues locales. Il faut dire que celles-ci ne sont toujours pas enseignées dans les écoles (où tous les cours se donnent en néerlandais) et que les lecteurs continuent à manifester une préférence pour la prose
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Edgar Cairo (1948-2000) peu avant son décès (Photo H. de Visser).
néerlandophone. De plus, la poésie se prête généralement mieux à la déclamation. C'est ainsi qu'ont paru depuis 1975 les premiers recueils de poèmes en kali'na (karib), en saramaka, en aukan et en javanais surinamien. Le sarnami, dialecte indien (Asie), a fait une percée aux Pays-Bas dès 1977 grâce à Jit Narain ( o 1948) et à Chitra Gajadin ( o 1954). Jit Narain (pseudonyme de D. Baldewsingh), qui est rentré au pays en 1991, a tenu pendant des années les rênes de la revue Sarnami et publié huit recueils de poèmes. Il y pose un regard perspicace sur les conditions de vie des premiers immigrés indo-britanniques et sur la ‘seconde immigration’, celle qui a conduit tant de Surinamiens aux Pays-Bas. Chitra Gajadin a quant à elle publié sept recueils d'une poésie raffinée, lieux de la mélancolie et de la solitude, aux titres éloquents tels que Van erf tot skai (De la basse-cour au skaï, 1977).
Ce sont néanmoins Edgar Cairo (1948 - 2000) et Astrid Roemer (o 1947) qui se sont révélés les principaux prosateurs du Surinam aux Pays-Bas. Auteur d'une quarantaine de livres, Edgar Cairo écrit le plus souvent dans un néerlandais du Surinam qu'il enrichit de ses propres trouvailles, ce qui donne une langue créolisée très personnelle, baptisée ‘cairoyan’, qui lui vaut pas mal de critiques, surtout de la part des Surinamiens eux-mêmes. Son livre le plus lu au Surinam est sans conteste Kollektieve schuld (La Faute collective, 1976), qui traite de la signification du winti, une religion afro-surinamienne, au sein d'une grande famille. Fortement influencé par les traditions orales des Noirs, Cairo a centré tout son travail sur l'étude de la négritude sous ses diverses facettes. La basse-cour l'a beaucoup inspiré, comme dans Adoebe lobi (Tout contre tout, 1977), où
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il narre la lutte d'un étudiant ambitieux qui évolue dans divers milieux sociaux. Ses poèmes en sranan et en néerlandais du Surinam ont été rassemblés, réorganisés et traduits dans Lelu! Lelu! Het lied der vervreemding (Lelu! Lelu! Le chant de l'aliénation, 1984). Quant à Astrid Roemer, elle est l'auteur d'une volumineuse trilogie qui fut publiée en 2001 en un seul volume: Roemers drieling (Triplet Roemer). Dans des récits complexes dépeignant l'écheveau des relations étroites qu'entretiennent entre eux les personnages principaux, Astrid Roemer brosse le tableau des années traumatisantes qu'a vécues le Surinam sous le régime militaire.
De nouveaux talents ont émergé dans les années 1990, aussi bien aux Pays-Bas qu'au Surinam. Un poète comme Antoine de Kom (o 1956), petit-fils du nationaliste Anton de Kom, a fait forte impression avec ses trois recueils de poèmes présentés de façon ludique dans un décor de tropiques. Porte-parole des émigrés dans une société en pleine mutation, Anil Ramdas (o 1958) a publié un essai qui fera date, De papegaai, de stier en de klimmende bougainvillea (Le Perroquet, le taureau et la bougainvillée, 1992). Et je m'en voudrais de conclure cette présentation des lettres du Surinam sans citer les trois femmes écrivains qui font aujourd'hui parler d'elles: Cynthia Mc Leod (o 1936), dont les romans historiques ont su rencontrer les faveurs du public, et Annel de Noré (o 1950) et Marylin Simons (o1959), deux prosatrices très intuitives qui s'expriment avec une grande virtuosité en néerlandais du Surinam. A les lire, on se rend compte que le Surinam est occupé à se délester du fardeau colonial.
Michiel van Kempen
Écrivain et spécialiste de l'histoire de la littérature du Surinam.
Adresse: rue Henri Linchet 12, B-5020 Flawinne (Namur).
Traduit du néerlandais par Emmanuèle Sandron.
Voir aussi les pp. 88-90 du présent numéro.
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Bibliographie:
michiel van kempen, Een geschiedenis van de Surinaamse literatuur (Une histoire de la littérature du Surinam), De Geus, Breda, 2002 (2 tomes) (ISBN 90 4450 277 8). L'édition scientifique en 5 parties (4 tomes) a paru chez Okopipi, à Paramaribo, en 2002. Un important résumé en français figure dans la dernière partie.
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