Septentrion. Jaargang 25
(1996)– [tijdschrift] Septentrion– Auteursrechtelijk beschermdActuellesEn 1995 paraissait aux Éditions Didier Hatier de Bruxelles le second volume en néerlandais de la collection Lire en V.O. Autour du thème de la ‘seconde guerre mondiale’, on y a rassemblé dix fragments en prose d'écrivains néerlandais et flamands. Le lecteur y trouve entre autres des textes d'Anne Frank (1929-1945), de Harry Mulisch (o1927), de Willem Frederik Hermans (1921-1995) et de Hugo Claus (o1929). L'introduction est de la main de Manu Ruys, ancien rédacteur en chef du quotidien flamand De Standaard. Les textes ont été choisis par Sonja Vanderlinden, professeur de néerlandais à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve et par son assistante Sabine Marchi. Les textes publiés dans la collection Lire en V.O. sont accompagnés d'un double système de notes: des informations sur le contexte culturel en bas de page et des notes de vocabulaire en marge. Chaque fragment est en outre doté d'un certain nombre de questions sur son contenu. Lire en V.O. offre aux francophones une fort agréable possibilité d'augmenter leur connaissance de la langue et leur culture générale. Voir aussi Septentrion, XXII, no 2, 1993, pp. 94-95.
◆ Fin novembre 1995, le prix triennal de la Communauté flamande de littérature pour la jeunesse a été attribué à Gregie de Maeyer (o1951)
Gregie de Maeyer (o1951).
pour son livre Fietsen (Faire du vélo). De Maeyer n'est pas seulement l'un des plus grands auteurs à succès de littérature pour la jeunesse de Flandre, il est aussi un dessinateur talentueux qui illustre généralement lui-même ses propres livres. Ses dernières publications véhiculent une charge symbolique intense, bien qu'elles ne soient destinées qu'à des enfants de cinq à huit ans. Fietsen décrit les aventures d'un enfant qui veut | |
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apprendre à rouler à vélo. En dépit de tentatives acharnées, il n'y arrive pas et le protagoniste va partout demander ce qu'il devrait faire. Il n'y a qu'une solution: ‘persévérer dans ses tentatives’, ce qui constitue aussi le message du livre.
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A l'automme 1995 parut dans la collection Cahiers de Méridon l'opuscule bilingue La coexistence culturelle en Europe - Culturele coëxistentie in Europa. Cette publication reprend la conférence organisée le premier avril 1995 par l'Association Volkshogeschool Méridon à la Maison Descartes. L'auteur en est le poète et diplomate néerlandais en retraite Maarten Mourik (o1923). La traduction française est de Madeleine van Strien-Chardonneau (o1945). L'annuelle conférence Méridon tend à mettre en lumière différents aspects des relations culturelles entre la France et les Pays-Bas. On peut se procurer les Cahiers de Méridon au secrétariat de l'Association Volkshogeschool Méridon, Damsigtstraat 11, NL-2272 XN Voorburg.
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Fin 1995, la poétesse et traductrice francophone Liliane Wouters (o1930) s'est vu décerner le prix Montaigne 1995, distinction attribuée par l'Alfred Toepfer Stiftung F.V.S. de Hambourg. Liliane Wouters jouit dans toute la francophonie d'un enviable renom de poétesse et d'auteur dramatique. Avec Alain Bosquet, elle a publié une volumineuse anthologie de la poésie francophone de Belgique. Elle est en même temps l'une des plus talentueuses traductrices littéraires d'oeuvres de langue néerlandaise. Avec Les belles heures de Flandre (1961), elle a ouvert pour la première fois à un large public francophone l'accès à la littérature en moyen néerlandais. Du reste, ses intérêts ne se sont pas confinés au Moyen Age. Elle a également traduit de la poésie du poète Guido Gezelle (1830-1899) et de toute une série de poètes modernes de Flandre et des Pays-Bas. Liliane Wouters est
Liliane Wouters (o1930) (Photo Chantal Lenoir).
membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique et du Comité de conseil de Septentrion. Voir aussi Septentrion, XXII, no 4, 1993, pp. 19-21.
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Le 22 novembre 1995 le magazine bibliophile ‘Livres et vous’ de l'émetteur de télévision RTL-TVi était consacré à l'oeuvre de trois écrivains flamands. Pascal Vrebos recevait Hugo Claus (o1929), Eric de Kuyper (o1942) et Brigitte Raskin (o1949), qui pouvaient présenter leur propre oeuvre. Le présentateur veilla à ce qu'on aborde quelques thèmes passionnants, comme le concept de ‘culture flamande’, les problèmes que pose la traduction du néerlandais en français, le fait d'écrire dans une langue ‘mineure’ comme le néerlandais. Détail frappant: au cours de toute l'émission, Pascal Vrebos et ses trois invités ne cessèrent d'appeler ‘flamand’ la langue de la partie nord de la Belgique, alors que le ‘flamand’ n'est somme toute qu'un amalgame de dialectes comme en connaissent toutes les langues. La langue standard de la Flandre est le néerlandais. Les Pays-Bas et la Flandre constituent ensemble une communauté linguistique de plus de 20 millions de locuteurs. On a peine à comprendre qu'on ait pu parler de ‘flamand’ dans un | |
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programme où les trois écrivains s'évertuaient à souligner le caractère international de leur attitude et ne cessaient de prendre leurs distances vis-à-vis d'une vision étroite et introvertie de la culture flamande. Voir aussi Septentrion, XXII, no 2, 1993, pp. 3-11, XXII, no 4, 1993, pp. 23-33 et XVIII, no 3, 1989, pp. 85-86.
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Le 15 décembre 1995 mourait, à l'âge de 75 ans, le musicien néerlandais Alphonse Stallaert. Il s'était fixé à Paris au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il forma son propre orchestre de musiciens français avec lesquels il fit des tournées dans son pays natal. Il dirigea également les Orchestres Lamoureux et Pasdeloup, ainsi que quelques orchestres néerlandais. Au fil des années, Stallaert se consacra de plus en plus à la composition. Une de ses principales oeuvres est le Concerto pour piano qui fut d'abord exécuté par l'orchestre national de la RTF (1951). Il fut repris par la suite par plusieurs orchestres français et néerlandais. Alphonse Stallaert a écrit une oeuvre instrumentale vaste et très variée. Il trouvait souvent son inspiration dans des textes littéraires, comme en témoignent ses deux opéras et des mélodies sur des texte d'auteurs tels que Rimbaud, Rilke et Garcia Lorca. VDE Gallo (Lausanne) a édité un CD de son trio pour violon, piano et contrebasse et d'une oeuvre pour récitant et trio sur un texte en occitan de Max Rouquette. Les exécutants en sont le trio Sonata Concert et Gérard Zuchetto.
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Fin 1995, l'écrivain néerlandais Connie Palmen (o1955) a reçu le prix AKO de littérature. Cette distinction, créée par une grande chaîne de librairies néerlandaises, est attribuée chaque année à un prosateur de langue néerlandaise. Elle s'agremente de la somme de 100 000 florins (soit 330 000 FF ou 2 millions de FB). Connie Palmen a obtenu le prix AKO de littérature pour De vriendschap (L'amitié), un essai en forme de roman, en grande partie autobiographique. De vriendschap décrit la relation entre deux adolescentes. Le personnage principal présente une tendance plus marquée à la méditation et à la philosophie. L'autre fille est à plus d'un point de vue son contraire exact. Ce roman est le second de Connie Palmen. Son premier ouvrage De wetten (Les lois) fut, lui aussi, un grand succès. Actes Sud en a du reste déjà publié une traduction française en 1993. Voir aussi Septentrion, XXIII, no 2, 1994, pp. 75-76.
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Fin 1995, paraissait sous la rédaction de Guy Janssens, Philippe Hiligsmann et Siegfried Theissen Leermiddelen voor het Nederlands als vreemde taal (Outils pour l'apprentissage du néerlandais langue étrangère). Cette publication rassemble les textes la plupart du temps remaniés des conférences prononcées au cours d'un colloque international sur les moyens pédagogiques de l'enseignement du néerlandais langue étrangère. L'organisateur en était la Section néerlandais de l'Université de Liège. Leermiddelen voor het Nederlands als vreemde taal comprend des articles d'éminents spécialistes de diverses universités de Belgique et de l'étranger. On s'y intéresse entre autres à l'acquisition du vocabulaire, à la connaissance du pays, aux contrôles des compétences linguistiques, aux problèmes d'orthographe, à l'enseignement de la grammaire et à l'enseignement assisté par ordinateur des langues. On peut se procurer l'ouvrage à la Section néerlandais de l'Université de Liège, 3, place Cockerill, B-4000 Liège. Voir aussi Septentrion, XXIV, no 2, 1995, p. 95.
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Le journal flamand de qualité qu'est le Financieel Economische Tijd a publié en décembre 1995 une interview de Georges Lory (o1950), délégué culturel pour la Flandre, attaché à l'ambassade | |
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Georges Lory (o1950) (Photo Adine Sagalyn).
française en Belgique. Ce texte est paru dans le supplément culturel mensuel Blaazuit. Lory y donne en particulier sa vision de l'actuelle collaboration, aux niveaux divers, entre la France et la Flandre. On y traite également de nombre d'autres thèmes comme l'émancipation sociale de la partie nord de la Belgique au cours des dernières décennies, de l'expansion économique de l'axe Lille-Courtrai-Gand-Anvers, de la vie artistique variée de la Flandre. Georges Lory est responsable de la promotion des relation culturelles entre la France et la Flandre (et non la Belgique). Ce distinguo montre bien que l'État français suit pas à pas les évolutions qui affectent l'État belge. La Flandre n'était pas pour Lory un territoire inconnu. Il a résidé une bonne partie de sa jeunesse dans les parages de Bruges, ce qui lui permet de parler couramment néerlandais. De 1990 à 1994, il a été attaché culturel en Afrique du Sud. Lory a traduit en français des oeuvres de plusieurs écrivains sud-africains et néerlandais. Septentrion (XXIV, no 3, 1995, pp. 3-5) a publié un article de sa main consacré à la poésie de l'écrivain sud-africain Breyten Breytenbach, essai suivi de quelques poèmes de Breytenbach, en version originale et dans la traduction française de Georges Lory. Adresse: Ambassade de France, Service culturel, Sint-Jacobsnieuwstraat 50, B-9000 Gent.
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Le 9 décembre 1995, la poétesse néerlandaise Hanny Michaelis (o1922) a reçu à Anvers le prix Anna Bijns pour la voix féminine dans les lettres néerlandaises. Cette distinction est attribuée tous les deux ans, alternativement à une poétesse et à une prosatrice de langue néerlandaise et se double d'une somme de 10 000 florins (33 000 FF/200 000 FB). Son objectif principal est de promouvoir la reconnaissance de la voix féminine dans la littérature néerlandophone. Les thèmes centraux de l'oeuvre de Hanny Michaelis sont la solitude existentielle de l'homme et le choc entre un tempérament sensible et l'implacable réalité. Selon plusieurs critiques, Michaelis fait ainsi référence à son précédent mariage avec le prosateur néerlandais et ex-enfant terrible Gerard Reve (o1923). En dépit de cette thématique à forte charge émotionnelle, la poésie de Michaelis reste étonnamment simple et pure de toute déploration personnelle.
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Fin 1995, le journaliste néerlandais Philip Freriks a publié Het spoor van de monumentale meridiaan. Een ‘petite histoire’ van Parijs (La trace du méridien monumental. Une ‘petite histoire’ de Paris). L'ouvrage est paru aux Éditions Bruna, PB 8411, NL-3503 RK Utrecht. Philip Freriks a résidé des années durant dans la capitale française. Dans Het spoor van de monumentale meridiaan, il suit le ‘méridien de Paris’. Sur cette ligne imaginaire qui coupe Paris en deux, l'artiste néerlandais Jan Dibbets (o1941) a placé, en 1994, 135 plaquettes de bronze, en hommage à l'astronome français du xixe siècle François Arago. Freriks a recherché l'une après l'autre les petites plaquettes dans les trottoirs de Paris et a découvert ainsi un magnifique parcours à travers le coeur de Paris. Les | |
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nombreux monuments, musées et lieux historiques qu'il rencontra au cours de ses promenades, constituent autant de points de départ pour d'intéressantes considérations sur la culture et l'histoire de la France. L'attention de Freriks ne porte pas seulement sur les grandes révolutions culturelles ou historiques, mais aussi sur la si passionnante ‘petite histoire’ de Paris. Voir aussi Septentrion, XXIII, no 4, 1994, p. 91.
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Jusqu'au 10 décembre 1995, le Musée d'art moderne de Bruxelles abritait une exposition sur le thème ‘Bruxelles colonie d'artistes. Peintres hollandais 1850-1890’. Dans la seconde moitié du xixe siècle, quantité d'artistes néerlandais affluèrent dans la capitale de la Belgique. Ils y étaient souvent attirés par la tolérance qui y régnait dans le domaine culturel. Leur oeuvre a constitué un chaînon important entre la peinture française et la peinture néerlandaise. Beaucoup de Néerlandais qui résidaient à Bruxelles subissaient l'influence de l'École française de Barbizon. Ils introduisirent à leur tour les nouvelles conceptions artistiques dans leur propre pays. Le personnage-clé de l'exposition était Willem
Willem Roelofs, ‘Landschap’ (Paysage), huile sur panneau, 28 × 59 (Photo A.C.L.-Bruxelles).
Roelofs (1822-1897). Bien que la plus grande partie de son oeuvre soit née à Bruxelles, l'histoire néerlandaise des arts l'a ensuite récupéré comme l'un des principaux représentants de l'École de La Haye. Outre un grand nombre de paysages et de marines, on pouvait également voir des tableaux à la thématique réaliste et sociale plus prononcée ou représentant des scènes typiques du monde des musées ou de la vie dans les cafés. On peut commander le catalogue au Musée d'art moderne, place Royale 1-2, B-1000 Bruxelles. Voir aussi saskia de bodt, Halverwege Parijs (A mi-chemin de Paris), Snoeck-Ducaju & Fils, Gand, 1995, 330 p.
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Le 15 décembre 1995, l'écrivain néerlandais F. Springer (o1932) a reçu le prix Constantin Huygens pour l'ensemble de son oeuvre. Cette distinction, qui porte le nom de l'écrivain et diplomate du xviie siècle Constantin Huygens, est attribuée chaque année par la Fondation haguenoise Jan Campert. Le lauréat reçoit une somme de 10 000 florins (33 000 FF/200 000 FB). F. Springer (pseudonyme de Carel Jan Schneider) est l'auteur de cinq romans, de deux | |
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recueils de récits et de deux nouvelles. Il a intégré dans son oeuvre beaucoup d'expériences et d'impressions accumulées au cours de sa carrière diplomatique. Springer résida notamment à New York, Bangkok, Dacca, Téhéran, Luanda et Berlin-Est. A ce jour, deux de ses romans ont été traduits en français. Bougainville est paru en 1988 au Seuil, éditeur qui récidiva deux ans plus tard avec Quissama. Au cours du printemps 1996, Springer est ‘Writer in Residence’ à la Section néerlandais de la Sorbonne. Voir aussi Septentrion, XVII, no 4, 1988, pp. 39-44 et XXIV, no 4, 1995, p. 89.
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A l'occasion de son décès le 8 janvier 1996, la presse néerlandophone a, elle aussi, marqué un vif intérêt à la vie, à la carrière et à l'importance historique de François Mitterrand. Elle n'a notamment pas manqué de rappeler l'amour de Mitterrand pour la Flandre. L'ancien président français exprima à maintes reprises son admiration pour l'histoire et la culture de la Flandre. Il avait surtout un faible pour Gand. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire américain Time, il appelait Gand l'une des cinq plus belles villes du monde. Mitterrand visita plusieurs fois la ville incognito et lui rendit une visite officielle en 1983. C'est le conservateur de la ville, Geert van Doorne, qui le guida à travers les rues de la cité. Mitterrand apprécia la beauté des magnifiques maisons des guildes sur l'ancien port fluvial. Il avait également beaucoup de respect pour le caractère têtu des Gantois qui se révoltèrent souvent contre la domination étrangère et l'oppression.
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Récemment, La Maison Coornhert a édité, sous le titre Journée du droit néerlandais, la première publication de la collection Alluvions/Bilingue. Elle rassemble les conférences présentées le 11 mars 1994 au cours d'un colloque du même nom qui s'est tenu à l'Université Charles de Gaulle-Lille III, sous la direction de Gilbert van de Louw, professeur de néerlandais à l'Université de Lille III. Au cours du colloque, on aborda divers aspects de la problématique juridique aux Pays-Bas. On y accorda également un large intérêt aux influences mutuelles entre les droits néerlandais et français. Les conférences portèrent notamment sur la relation entre droit et culture, sur la traduction
François Mitterrand, accompagné entre autres de sa femme Danielle et de Wilfried Martens, ancien Premier ministre belge, en visite à Gand, 1983 (Photo ‘Het Volk’).
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juridique du français en néerlandais (et inversement) et sur la politique néerlandaise en matière de stupéfiants. Dans Alluvions/Bilingue, les conférences ont été reprises en français et en néerlandais. La publication comporte aussi une large introduction de la main de Gilbert van de Louw. Adresse: Université Charles de Gaulle - Lille III, Section néerlandais, Domaine universitaire littéraire et juridique, BP 149, F-59653 Villeneuve d'Ascq Cedex.
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Le château de Compiègne a exposé jusqu'au 31 décembre 1995 dix-neuf toiles de maîtres néerlandais et flamands, constituant la collection du Parisien Pierre-François Dumez, un notable du Premier Empire. Il collectionna notamment des tableaux de Salomon van Ruysdael, frère du célèbre paysagiste du xviie siècle Jacob van Ruysdael, de David II Teniers, d'Abraham de Pape, de Jacob de Heusch, de Jacobus Storck et de Jacob van Strij. La collection reflète le goût de Pierre-François Dumez, lequel acheta toutes ces oeuvres entre 1811 et 1816. C'était un bourgeois cossu avec une préférence marquée pour les paysages et les scènes de genre de maîtres ‘mineurs’ du Nord. On peut se procurer le catalogue au Musée du château, place du Général de Gaulle, F-60200 Compiègne.
◆ Au Paleis Lange Voorhout de La Haye et au Singer Museum de Laren (Hollande-Septentrionale) se tenait jusqu'au 14 janvier 1996 une double exposition autour de l'oeuvre d'Auguste Rodin. On n'y exposait pas seulement les oeuvres les plus célèbres de Rodin mais aussi des oeuvres moins connues. Une grande partie des sculptures exposées étaient prêtées par le Musée Rodin de Paris. L'exposition s'intéressait aussi aux contacts de Rodin avec des contemporains
Auguste Rodin, ‘L'âge de bronze’, bronze, 188 × 60 × 60, 1876, ‘Haags Gemeentemuseum’, La Haye.
néerlandais comme les artistes Philip Zilcken et Sanne de Swart. Dans le catalogue qui sert de guide à l'exposition, les relations entre Rodin et les Pays-Bas sont également un thème important. Adresses: Paleis Lange Voorhout, Lange Voorhout 74, NL-2514 EH Den Haag et Singer Museum, Oude Drift 1, NL-1251 BS Laren (NH).
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Le 20 janvier 1996, Nicole Verschoore a reçu à Paris le prix France-Belgique de littérature. Cette distinction, attribuée par l'Association des écrivains de langue française, lui est décernée pour son premier roman Le maître du Bourg, paru en 1994 chez Gallimard. Nicole Verschoore a étudié la philologie germanique à l'université de Gand, sa ville natale. Des années durant, elle fut rédactrice culturelle au quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Elle est l'une des animatrices de l'hebdomadaire francophone gantois Le nouveau courrier. Voir aussi Septentrion, XXIII, no 3, 1994, p. 89. Hans Vanacker |
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