kwelzuchtige schilder in de handen van zijn activivisectionnistische collega James Ensor moge terecht komen.
Zijn verontwaardiging is gewettigd en herinnert ons aan de gevoelens der Atheners, toen zij vernamen dat Alcibiades de staart van zijn hond, die hem maar eventjes zevenduizend drachmen had gekost, had laten afknippen. Wij denken dat Elegasts ergernis nog zal aangroeien, wanneer hij kennis neemt van Ma Vie Secrète, de mémoires-fragmenten welke Salvador Dali in het maandschrift La Table Ronde (Februari 1952) laat verschijnen. Hierin vertelt de surrealistische schilder dat hij radeloos Parijs doorkruist op zoek naar de geldmiddelen om zijn overtocht naar de Verenigde Staten te bekostigen:
‘Un soir, alors que je rentrais chez moi après une journée de démarches infructueuses, à la hauteur du boulevard Edgar Quinet je vis un cul-de-jatte aveugle, assis dans un petit chariot. Il roulait avec une curieuse coquetterie dans les gestes, tournant ses roues caoutchoutées à la main. Au moment de traverser l'avenue, il s'immobilisa au bord du trottoir et, sortant une petite canne, frappa énergiquement le sol pour appeler à l'aide. Cette impertinence et l'assurance du bonhomme avaient quelque chose d'antipathique. Il exigeait qu'on le fît traverser l'avenue. Le trottoir était désert et je me trouvais le seul passant. Il y avait, assez loin, qu'une prostituée qui me regardait. Je m'approchai de l'aveugle et d'un coup de pied brutal dans l'arrière de son chariot, lui fis traverser l'avenue à toute vitesse. En heurtant le trottoir d'en face, cette espèce de malin aveugle, aurait dû tomber en avant, mais il avait prévu le coup et s'était agrippé aux deux bras. Il resta raide de dignité outragée et aussi immobile que le bec de gaz voisin. Je traversai à mon tour, et m'approchai pour le regarder en face. Sans doute comprit-il que j'étais l'homme qui venait de le pousser, car il changeait aussitôt d'attitude et au lieu de s'indigner, se fit humble et modeste, comme sa condition physique l'exigeait. Je compris alors que si j'avais demandé de l'argent à cet aveugle, il me l'aurait donné malgré son avarice.’
Tot hiertoe bevinden wij ons voor een staaltje van bijzonder krasse boosaardigheid. Maar lezen wij verder, dan merken we dat het hele geval een tweede uitzicht verkrijgt:
‘Ainsi découvris-je ce qu'il fallait pour traverser l'Atlantique. Car moi je n'étais ni cul-de-jatte, ni aveugle, ni déchu, ni piteux. Je ne frappais pas le sol de ma canne avec impertinence pour solliciter un inconnu de me faire voguer sur cet océan qui me séparait de l'Amérique. Non, je n'étais pas plongé dans l'abjection. Je rayonnais de gloire, tout au contraire. Il était compréhensible que l'on ne vint pas à l'aide d'un tigre, même affamé. Il n'y avait qu'à arracher la canne de cet aveugle et frapper autour de moi. Je n'étais pas paralysé, je n'avais qu'à agir.
Avec le peu d'argent qui me restait, je retins deux places sur le prochain paquebot pour New York, le Champlain qui partait dans