Brieven van Emile Zola aan Frans Netscher
Paris, 5 mars '84.
Monsieur et cher confrère,
M. van Santen Kolff m'avait parlé de vos traductions, et bien que mon ignorance ne me permette pas de les lire, je vous suis très reconnaissant de me les avoir adressées. Toute sympathie littéraire, venue de l'étranger me touche beaucoup.
J'attends avec impatience l'étude que vous m'annoncez et qui doit paraître dans la ‘Revue indépendante’, car je m'intéresse extrèmement au mouvement littéraire du pays voisin. Nous sommes très mal renseignés en France. Des amis me disent bien que toute une évolution se produit en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Angleterre même, beaucoup plus lente, mais les détails manquent; il serait bon que des études fussent faites sur tous ces pays.
Vous avez dû recevoir ‘Germinal’ dont je me suis fait un plaisir de vous adresser un exemplaire. Veuillez l'accepter en remerciement de ce que vous faites pour la défense de mes oeuvres dans votre pays.
Bien cordialement.
ÉMILE ZOLA.