gouvernement me met l'épée dans les reins et désire me voir passer cette année mon examen approfondi de langues modernes.
Cela présentant pour un Wallon une très grande difficulté je me suis vu forcé de ne plus travailler à Sophie que par intermittences et pour ce qui regarde la traduction pure et simple. A mon grand regret, devant un examen d'où dépend ma position je ne pourrai m'occuper de la tournure française définitive que sitot l'examen terminé c.a.d. vers septembre.
S'il vous est donc possible d'attendre quelques mois vous me ferez un sensible plaisir, car je suis trop convaincu de ma mise à l'écart en cas de non-réussite pour pouvoir me décider, malgré mon vif désir à mener de front les deux besognes.
Croyez à tout mon regret pour ce retard imprévu et inévitable et veuillez accepter l'assurance de ma respectueuse considération.
Aug. Vierset