66 Léon Bazalgette, ‘Le Moulin des Noes’
J'aimerais seulement que le reflet du beau rêve que tu as incarné pour moi, demeurât, autant que les choses périssables demeurent, au miroir de ces pages que la gratitude m'a dictées; j'aimerais qu'une parcelle de ton âme, à laquelle la mienne s'est si intimement mêlée, parfumât une page, un paragraphe, une phrase pour celui qui, d'aventure, en la lisant, sentira que tu as existé.
Si cela se pouvait, j'y verrais, à travers l'accomplissement d'une dette sacrée, la promesse de la survie que je vous souhaite, ô Vie courante et chantante, ô Moulin immobile, ô mes arbres, parcelle d'univers compléte et parfaite, où je me suis connu.
Fragment uit ‘Au murmure de la “Vie” ou le Moulin des Noës’, postuum gepubliceerd in Europe, 15.6.1929, p. 186-200; ‘Vie’: naam van het riviertje waarop de watermolen draaide.