Maatstaf. Jaargang 6(1958-1959)– [tijdschrift] Maatstaf– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 276] [p. 276] Une femme 1920 Si elle a saisi ce cri, il faudra bien qu'elle se désabrite hors ce jardin des affables songes du Bon et du Mauvais; il lui faudra quitter ses fleurs, venir s'en tenir au gîte, sevrée de tout ce qui console, des vides rives de la mer. Songe et songes s'ennaufrageant, l'âme a pris le coeur, le transporte, et le vent seul a le droit d'accompagner: saisirait-elle un abri d'île pour son deuil polaire, pour plus loin la dégîter crierait l'oiseau blanc de la mer. Car l'amour point ne s'expie; nul jour il ne discontinue et sur cette île jamais plus elle ne saisira sa paix; les roses peuvent fleurir, dépérir; la tombe de celui qui chemine avec l'amour est lointaine en l'étrange mer. Armand Robin Vorige Volgende