Hollands Weekblad. Jaargang 2
(1960-1961)– [tijdschrift] Hollands Maandblad– Auteursrechtelijk beschermdReacties van lezersAlgerijnse wreedhedenDe heer Fons Hermans heeft zich er in zijn reactie op het artikel van de heer H.A. WigboldeGa naar voetnoot* niet toe laten verleiden een afkeurende uitspraak van een F.L.N.-leider over folteringen te citeren. Waarschijnlijk is het ook onmogelijk om een dergelijk citaat te vinden, want de hypocrisie, die voor het doen van zulke uitspraken vereist is, vindt men eerder bij staatshoofden dan bij ‘rebellen’. Men kan wel in l' Express van 26 juni 1958 een zekere rechtvaardiging vinden van de door de F.L.N. bedreven wreedheden. Het gaat hier om een passage uit een interview van Jean Daniel met Krim Belkacem, een van de belangrijkste militaire leiders van de F.L.N. J.D.: On est indigné par vos méthodes insurrectionelles. Les atrocités. K.B.: Je sais: les terroristes, les buveurs de sang, les bandits au couteau entre les dents, les barbares! Je suis content que vous me posiez cette question. Dès le début, nous avons voulu forger une armeé pour notre patrie. Et une armée, cela veut dire aussi le sens de l'honneur, le respect des civils et des innocents. Pour la région dont j'étais chargé, c'est moi-même qui ai rédigé les instructions dans ce sens. Elles étaient impératives, tout manquement devait être puni et l'a été. Ces instructions ont été absolument respectées au début de l'insurrection. Tout le monde peut en témoigner. La meilleure preuve, c'est que pendant toute une période les civils français circulaient dans les régions que nous ténions, tant ils étaient sûrs de ne pas être attaqués. En suite, nous avons eu â prendre des décisions pour le terrorisme urbain et le chàtiment des traîtres. Le terrorisme, nous l'avons toujours envisagé contre les casernes, les gendarmeries, les administrations. Mais, entre temps, il y a eu les méthodes françaises de répression. Les massacres, les ratissages, les tortures, les bombardements de villages. Oui, alors, une certaine cruauté nous a été imposée pour défendre notre peuple que l'on attaquait dans ses femmes, dans ses enfants, dans ses vieillards, indistinctement. Oui, c'est vrai, parfois nous avons été amenés a répondre a la répression collective par le terrorisme collectif. Pour nous, le chiffre des victimes de la guerre dans nos rangs, dans les rangs du peuple algérien, est déja supérieur a six cent mille. Vous entendez: 600.000. Il n'y a pas une famille algérienne qui n'ait été frappée par un deuil, une ruine, un emprisonnement. Wie dit laatste lichtelijk ongeloofwaardig voorkomt, moest zich eens het boekje La guerre d'Algérie van de schrijver en oud-kolonel van het Franse leger, Jules Roy, aanschaffen. Dit bij Julliard uitgegeven werkje houdt het midden tussen een reportage en een getuigenis en is heel wat beter geschreven en aanzienlijk overtuigender dan het pamfletje van de heer Hermans met zijn magere uitroeptekens. S.M. Korteweg |
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