De Gulden Passer. Jaargang 60(1982)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 51] [p. 51] 87. In sponsalia Ioannis Abij Angli, & Albae Rolleae D. Arnoldi Medici Gandauensis filiae. C'est donques à ceste fois O gentille race Angloise Que l'amitie' tu reçois De ceste vierge Gantoise: Tu sceus flechir la beaute' D'une excellente pucelle, A fin que Iunon la belle Ioingnist vostre fermete'. I'en reçois si grand plaisir Qu'ores de bon coeur ie prie Que vostre amoureux desir Augmente tout' vostre vie: Qu'il demeure permanent, Tant qu'une fin bien-heureuse Dans vne main gracieuse Vous emporte au firmament. Ie te prie aussi, Seigneur, De m'exaucer la priere, Faisant luire la grandeur De ta diuine lumiere, En confirmant leur amour, Et bien-heurant par la grace Et eux & toute leur race Tout iusques au dernier iour. Sus donques, qu'ils soyent liez Par un heureux mariage, Qu'il sorte des mariez Vn legitime lignage: Assiste à ce sainct accord, Hymen, que tant on desire: Qu'on oye sonner' la lire Et du lut le son d'acort. Et toy, Arnould, sois heureux, En receuant vn tel gendre, Priant le plus cler des dieux Qu'à ta fille il veuille entendre: Que la prudence & la foy. Et chaste amour les contienne, Qu'honneur aussi les maintienne Dessoubz vne mesme loy. Si ores qu'il est hyuer Et que la terre est reclose Les fleus on pouuoit trouuer, Ny le Myrthe, ny la rose, Ny le verdoyant laurier, Ne manqueroyent à la voye: Seulement ie vous enuoye Ce que ie puis enuoyer. Vorige Volgende