| |
| |
| |
Le dialogue pédagogique avant Érasme
par Marcelle Derwa
À Madame Marie Delcourt
S'ils nous sont présentés avec l'illusion de la vie, c'est-à-dire de la conversation gratuite et familière, une vérité, une opinion, un enseignement nous trouvent singulièrement prévenus en leur faveur: cette conversation que mime le dialogue, nous la mimons aussi, nous en suivons les détours. Mais dirigés en même temps, sans qu'il y paraisse, par la progression logique de l'oeuvre, sensibilisés, d'autre part, à certains problèmes, à certaines matières, par des éléments subjectifs, pris au jeu, il nous arrive de souscrire aux opinions insinuées alors que nous croyions seulement nous divertir d'un échange de propos sans but. Et nous faisons aussi naturellement nôtre le savoir caché sous le jeu.
Une utilisation nettement didactique des qualités de vie et de vivacité du dialogue est la substitution de celui-ci au traité (ou à tout autre discours continu d'intention didactique) dans le but de rendre attrayante une matière aride. Un exemple.
Le Malleus maleficarum, oeuvre de l'inquisiteur Jacques Sprenger, fut publié en 1486, deux ans après la bulle d'Innocent VIII contre la sorcellerie; il présente et commente le contenu de cette bulle. C'est un ensemble de quaestiones sur les sorciers, sorcières, démons et maléfices, chaque quaestio étant résolue par une responsio, mais sans que des interlocuteurs soient mis en scène: embryon de dialogue, catéchèse assez primitive, mais louable désir d'animer l'ouvrage. Or, vers 1485, dans son Tractatus utilis et necessarius, per viam dialogi, de pythonicis mulieribus, le démonographe Ulrich Molitor avait, lui aussi, commenté la bulle d'Innocent VIII et les
| |
| |
décrets des évêques. Il faut lire cette oeuvre curieuse, tellement plus vivante que celle de Sprenger, assez naïve, pleine d'anecdotes étranges et de fables (on y trouve trace, notamment, des thèmes de la Petite Sirène et du Chevalier au Cygne). On mesure à la lecture l'énorme différence entre deux textes consacrés au même sujet: autant le Malleus est pesant, - moins ennuyeux, toutefois, que les bulle et décrets -, autant l'écrit de Molitor, vrai dialogue, vulgarise et enseigne avec facilité et agrément une matière rébarbative.
Ainsi le dialogue est un moyen didactique d'une rare souplesse. Surtout, il convient à une certaine pédagogie qui enseigne par attrait plutôt que par force et qui, devant faire vivre ou revivre une langue, fait fond sur la réalité vivante de la simple conversation.
En Occident, en effet, le dialogue fut utilisé très tôt en vue de l'enseignement des langues.
Dans le monde gréco-romain, riche d'échanges de toutes sortes, si les Romains aisés mettent leur point d'honneur à envoyer leurs fils apprendre le grec et l'éloquence à Athènes, les Grecs de leur côté sont attirés par Rome. Tous ont donc besoin d'un moyen pratique et rapide d'apprendre la langue étrangère. Des manuscrits nous ont conservé un lexique et des modèles de conversation composés à cet usage. Boucherie, qui les a édités (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque Royale, t. 23, 2e partie), les attribue à Julius Pollux. Examinons-les rapidement.
Le premier document, les Ἑρμηνϵύματα ou Interpretamenta, est un lexique grec-latin en partie dialogué.
Après quelques formules de salut en général et de salut au précepteur, le dialogue s'engage entre le maître et l'élève, celui-ci exprimant son désir d'être instruit. Puis le texte, toujours dialogué, offre une série de phrases usuelles, d'un vocabulaire très simple, et qui décrivent, en grec et en latin, de courtes scènes. Les enfilades de mots, synonymes ou non, mais liés aux propos échangés, ne manquent pas plus à ce lexique dialogué qu'aux premiers Colloques d'Érasme:
- | Je désire apprendre la langue attique. |
- | Je le désire vivement (pour toi), puisque tu veux être orateur, avocat, juge, plaideur, appliqué au droit, bon juriste, versé dans le droit, jurisconsulte, défenseur. |
| |
| |
Des amis vont au marché, au bain, se réunissent pour un repas: l'occasion est belle d'enseigner comme par jeu les nombres, la manière de marchander, de demander l'heure, le nom des mets et condiments.
Le second document, la Καθημϵρίνη ou Quotidiana locutio, connue des humanistes et des pédants par l'entremise, peut-être, d'Hermonyme de Sparte, offre une précision intéressante: ‘J'entreprends donc d'écrire, dit l'auteur, parce que j'ai vu la nécessité, pour les jeunes garçons commençant à s'instruire, d'entendre lire un lexique de la langue usuelle, au moyen duquel ils puissent plus facilement parler latin ou grec.’ Préoccupation qui sera aussi celle des humanistes. Mais revenons au texte.
Un enfant y raconte ses menus faits et gestes: il se lève avant le jour, s'habille, se lave, quitte sa chambre, va saluer ses parents et se rend à l'école. Le dialogue se noue: avec le maître, avec un condisciple. Une suite de courtes scènes dialoguées montrent des amis en visite retenus pour le bain et le dîner.
***
Entre les lexiques dialogués gréco-romains et les débuts de l'humanisme, Bömer trouve des traces de cette méthode pédagogique. Par exemple, pour le début du ixe siècle, un fragment d'un lexique et recueil de conversations latines et germaniques; pour le xie siècle, un court recueil de conversations latines avec version anglo-saxonne; pour le xve siècle, un recueil de conversations latin-italien-slave-allemand.
***
Voyons à présent ce qui se passe à la faveur du grand mouvement de retour aux sources antiques.
Les grammaires, lexiques et autres instruments au moyen de quoi on enseigne le latin paraissent plus que suspects aux humanistes. Il faut chasser Barbarie des écoles et donner au plus tôt aux jeunes (et parfois aux moins jeunes) ce que Bömer appelle ‘den echten Klang der Sprache’. Mais comment procéder? Quelle méthode utiliser? Car si les comédies de Térence ont fini par devenir livre scolaire, il n'est pas question de mettre entre les mains des écoliers les oeuvres
| |
| |
intégrales des autres auteurs paiens. De même la lecture de Pogge, dont les Facéties ont un beau succès, n'est pas pour eux sans danger.
Les maîtres vont donc relever dans les auteurs classiques des séries de phrases dignes d'intérêt tant par leur pureté formelle que par leur contenu moral. Les écoliers devront graver dans leurs mémoires et, comme l'a bien montré Porteau, reporter dans leurs cahiers de lieux communs phrases choisies, adages, exempla. C'est la vogue des libri locorum: un courant resurgit, venu des Grecs, des Romains, du Moyen Âge, et donne ici une première réponse à une nécessité pédagogique criante. L'ample moisson de phrases trouve, et trouvera longtemps, son utilité: parés du prestige des choses antiques, tous ces traits généraux susceptibles d'applications diverses dans un débat, un discours, un texte scolaire, littéraire, religieux, constitueront des arguments de base, des élégances bienvenues. Voyez ce que cela devient dans les Essais de Montaigne.
Comment s'est fait le passage d'un ensemble de formules inspirées des bons auteurs, d'une littérature de compilation, à des dialogues ayant pour but premier d'enseigner un latin élégant, c'est-à-dire aux colloques scolaires? A-t-il suffi que le pédant, l'humaniste, ait eu envie, comme le suppose Massebieau, de ‘devenir auteur lui-même’? La chose n'est pas si simple.
Au moment de choisir une méthode efficace, les humanistes se trouvaient en effet en présence de la tradition - éprouvée - des lexiques dialogués; d'autre part, ils étaient loin de méconnaître le didactisme profond du grand dialogue philosophique. Cela seul pouvait déjà les incliner à utiliser à leur tour le dialogue - si proche de la conversation vivante - pour rendre au latin vie et classicisme. Enfin, le dialogisme latent de la littérature de compilation est un fait qui, dès le début, a dû lui aussi sensibiliser les pédants au dialogue, mais qui ne jouera pleinement et ouvertement qu'un peu plus tard, lorsque le colloque scolaire, échappant à ses limites, se chargera d'intentions plus largement didactiques.
À leurs premières oeuvres dialoguées, les humanistes donneront le caractère naturel, quotidien, des simples conversations, allant jusqu'à prendre pour sujets les jeux enfantins: le collégien devra parler latin, fût-ce en jouant. Malheur à lui s'il use de sa langue maternelle alors que les pédants ont reproduit pour lui en latin, en
| |
| |
les pimentant de belles maximes, les propos échangés dans la vie de tous les jours.
Massebieau et Bömer, celui-ci non sans rigueur scientifique, celui-là non sans quelque fantaisie, ont jeté les bases d'une histoire du colloque scolaire latin. Reprenons rapidement quelques points de cette histoire; examinons-en quelques autres de plus près.
Avec le Manuale scholarium, anonyme, publié en 1480, s'ouvre la période du colloque scolaire primitif écrit par des humanistes plus pédagogues que parfaits lettrés: le Manuale scholarium est bigarré de nombreux germanismes...
En 1489 paraissent les colloques de Paulus Niavis (Dialogus parvulis scholaribus ad latinum idioma perutilissimus), dont la latinité n'est pas encore parfaite, mais qui ne manquent pas d'un certain réalisme. Peu après, Hündern donne son Latinum Idioma qui comporte aussi quelques formulae de salutation et d'invitation. En 1503, avec le Latinum Idioma de Laurent Corvinus, le colloque scolaire gagne en vivacité. Le thème du jardin y apparaît. Il se retrouvera dans d'autres recueils de colloques, notamment chez Érasme, dans le Convivium religiosum, avec une plénitude, une profondeur, un art jamais égalés. Le thème peut comporter une variante: au lieu d'un amateur d'ombrages réguliers, de potagers fournis, d'espaliers odorants, le colloque scolaire peut présenter l'amateur de coins champêtres et de chants d'oiseaux; ce sera le cas chez Barland, non sans quelque préciosité.
En 1513, sous le titre Pappa puerorum, un simple lexique encore, des formulae, signalent Murmellius à l'attention des écoliers.
Ainsi, avant 1517, année où Mosellanus publie sa Paedologia, le colloque scolaire est un genre très mineur mettant en dialogues et en formules la vie des petits grimauds et parfois des étudiants. Niveau intellectuel assez peu élevé, langue encore incorrecte, grossièreté parfois étonnante.
Avec Mosellanus, le colloque scolaire va commencer à exister en tant qu'oeuvre littéraire.
Le sujet en est toujours la vie des écoliers; mais quel esprit, quel art, déjà, transparaissent dans ces colloques brefs, bien frappés, d'une langue simple mais nuancée, et où se glissent des préoccupations religieuses, des enseignements moraux.
| |
| |
Un dialogue entre Corneille et Guillaume illustre un thème voisin de celui du jardin: celui des saisons, des bonnes choses ou des maux qu'elles apportent. Ce dialogue mérite examen; en voici la traduction.
Corneille. - Ah! que rien n'est heureux jusqu'au bout!
Guillaume. - Pourquoi t'en irrites-tu, mon cher Corneille?
C. - N'est-ce pas bien mon droit, à moi qui dans ce monde immonde me vois exposé à un si grand nombre de maux?
G. - Quel recours as-tu, pour te plaindre plus que les autres, si ce n'est d'appeler en justice la Pauvreté?
C. - Comme si c'était le mal unique, encore qu'il me pèse plus que tout! Tu vois bien, et tu ressens, j'imagine, qu'il n'est rien qui ne soit fâcheux: pendant l'hiver, nous tremblons de froid; pour l'instant, l'été et la rage caniculaire nous mettent à la torture. Le jour, à cause du coût élevé de la vie, et de notre pauvreté, nous souffrons de la faim et de la soif, et je ne dis rien des moustiques et des mouches qui volent dans l'entre-temps autour de nous et nous suçent à fond. La nuit, par contre, c'est aux punaises et aux puces que nous faisons la guerre. En plus de cela, tantôt l'éclair, tantôt la foudre, tantôt le tonnerre terrorisent les malheureux. Bientôt, l'automne répandra mille espèces de maladies, sans excepter la plus épidémique de toutes, la peste. Ajoute à cela que, par le temps qu'il fait, alors que la plupart d'entre nous, des fous! veulent se baigner dans l'eau froide, ils tombent la tête la première dans les fleuves rapides et profonds.
G. - Mais toi, peu reconnaissant envers la Nature, tu fais soigneusement le compte des dommages que les mois d'été apportent, et tu ne dis rien de leurs avantages signalés.
C. - Et quels sont-ils, je te le demande?
G. - En premier lieu, nous n'avons absolument besoin ni de feu, ni de vêtements. Ensuite, la saison produit tant d'espèces de céréales: du froment de choix, du blé, de l'orge. Tant de légumineuses: fèvres, pois, vesces. Tant de pommes, poires, prunes, nèfles, noix, noisettes, châtaignes douces, raisins, mais, par dessus tout, le plus doux moût. Te paraissent-ils peu de chose, ces dons de l'été et de l'automne? Tu me semblés être de ceux-là à propos de qui Sénèque dit élégamment: ‘Pas un seul ne note de bénéfices dans son livre de comptes.’ Et puis, après tout, il faut toujours penser qu'il a plu à Dieu, le Créateur, que la nature soit ainsi faite que rien, dans le monde, ne soit entièrement favorable aux hommes et cela, apparemment pour que nous aspirions à passer des vicissitudes de ce monde à une autre patrie.
Le dialogue est réussi et, tout compte fait, assez riche. Corneille le pessimiste s'oppose avec naturel à l'optimiste Guillaume. Et la leçon est de morale tout autant que de vocabulaire. Plus d'un écolier d'Allemagne a dû se révolter contre cette pauvreté qui n'est pas
| |
| |
seulement un thème littéraire; à ces enfants, Mosellanus s'efforce de faire admettre que tout est pour le mieux ici-bas, que tout sera parfait dans la patrie céleste. Il y a dans ce dialogue quelque chose d'épidictique. On croirait d'abord à une simple énumération de faits bruts. Or il y a, en plus, mise en valeur. Guillaume l'optimiste, qui a le rôle du contradicteur, nous force à oublier les séductions de l'autre thèse, qu'il ébranle en faisant jouer le préjugé défavorable aux ingrats. Reste à valoriser directement la thèse optimiste par une abondante énumération et à emporter l'adhésion finale par la mention - supposée irrésistible chez ces fils de vignerons - du doux moût cher à Virgile, et par la citation, un peu méprisante, d'un adage. Brochant sur le tout, l'explication résignée, chrétienne, tente d'apaiser les révoltes naissantes.
Tel est Mosellanus et l'on regrette de n'en pas parler davantage.
De même, arrivés en 1518, laissons de côté, car il nous est impossible d'aborder ici l'énorme morceau que constituent les Colloques d'Érasme, les Familiarium colloquiorum formulae, récemment étudiées par Franz Bierlaire (dans: Les Études Classiques, 36 (1968), 2; voir également 37 (1969), 1). Les multiples enrichissements, les accroissements successifs des colloques érasmiens ont été magnifiquement étudiés par madame Marie Delcourt. Quant à M. Trencsényi-Waldapfel, il nous a donné récemment encore des vues profondes sur les Colloques (dans: Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae, 15 (1967) 1-4).
Il faut parler tout de même des Dialogi pueriles de Hegendorf, parus en 1521. Sujets identiques à ceux de Mosellanus; mais, par ailleurs, des différences. Ce qui frappe, c'est le vocabulaire exceptionnellement riche de ces dialogues: mots empruntés au grec par un professeur de grec, expressions latines parfois savantes au point de mériter une glose et qui, si elles feraient bonne figure dans un volume d'adages commentés, surprennent dans ce petit recueil pour débutants. Hegendorf fait porter tout son effort sur le style mais néglige quelque peu le contenu; l'enseignement religieux se réduit à peu de chose.
***
| |
| |
Pour voir s'équilibrer dans un seul recueil de colloques scolaires l'enseignement moral et l'enseignement stylistique, pour que la beauté de la forme réponde à la prodigieuse richesse du contenu, il faudra attendre qu'Érasme ait dépassé le stade des formulae et des Colloques primitifs. Après lui, enrichi par lui, le genre du colloque scolaire poursuivra sa route et chacun mettra un accent personnel sur ses possibilités variées. La méthode traversera les siècles, s'appliquera aux langues vivantes. Et Fénelon, appelant, par esprit, sans doute, un petit ouvrage ‘Dialogues des Morts’, reprendra en réalité, non point la tradition lucianesque, mais la vieille méthode venue de si loin.
Un dernier mot. L'exposition inaugurée ce 5 juin 1969 présente un document remarquable, les devoirs rédigés par des élèves des Jéromites de Liège. Aucun de ces petits textes n'est un dialogue. Mais tous, sauf deux poèmes, sont des lettres, c'est-à-dire des fragments de dialogues, des réponses ou des questions attendant réponse. On sait combien la lettre est un genre proche du dialogue. Une des lettres écrite par un élève des Jéromites se termine par ces mots: ‘Bonorum librorum copiam nunc videmus, minimoque aere comparabitur’. Parmi ces bons livres qu'on pouvait acquérir pour peu d'argent, il y avait, n'en doutons pas, plus d'un recueil de dialogues.
| |
Principaux ouvrages consultés
Barland (Adrien), Dialogi XLII, Antverpiae, apud M. Hillenium, M.D.XXVIII. |
Boemer (A.), Die lateinischen Schülergespräche der Humanisten, Berlin, 1897-1899, 2 voll. |
Buisson (C.), Répertoire des ouvrages pédagogiques du XVIe siècle..., Paris, Imprimerie Nationale, 1886. |
Daxhelet (Étienne), Adrien Barlandus, humaniste belge, 1486-1538, Louvain, Librairie Universitaire, 1938. |
Delcourt (Marie), Érasme, Bruxelles, Libris, 1944. |
Delcourt (Marie) et Hoyoux (Jean), Documents inédits sur le collège liégeois des Jéromites (1524-1526), dans: Annuaire d'Histoire Liégeoise, t. 5 (1957), pp. 933-979. |
Derwa (Marcelle), Recherches sur le dialogue didactique des humanistes à Fénelon, thèse de doctorat, Liège, 1963 (non publié). |
Érasme, Opera omnia, Lugduni Batavorum, Vander Aa, M.D.CCIII, t. I. |
| |
| |
Érasme, Familiarium Colloquiorum Formulae, et alia quaedam, Basileae, apud Ioannem Frobenium, mense novembri anno M.D.XVIII. |
Halkin (L.-E.), Les Colloques d'Érasme, textes choisis, traduits et annotés, Bruxelles, Lebègue, 1946. |
Hegendorfinus (Ch.), Dialogi pueriles, Parisiis ex officina R. Stephani, M.D.XXXIX. |
Hirzel (R.), Der Dialog, Leipzig, 1895, 2 voll. |
Joachimsen (P.), Loci communes. Eine Untersuchung zur Geistesgeschichte des Humanismus und der Reformation, dans: Luther-Jahrbuch, t. 8 (1926), pp. 27-97. |
Massebieau (L.), Les colloques scolaires du XVIe siècle et leurs auteurs (1480-1570), Paris, Bonhoure, 1878. |
Maurer (W.), Melanchthons Loci communes von 1521..., dans: Luther-Jahrbuch, t. 27 (1960), pp. 1-50. |
Mosellanus (P.), Dialogi XXXVI, Parisiis ex officina R. Stephani, M.D.XXXIX. |
Perelman (Ch.) et Olbrechts-Tyteca (L.), Rhétorique et philosophie, Paris, P.U.F., 1952. |
Perelman (Ch.), La méthode dialectique et le rôle de l'interlocuteur dans le dialogue, dans: Revue de Métaphysique et de Morale, 1955, pp. 26-31. |
Porteau (Paul), Montaigne et la vie pédagogique de son temps, Paris, Droz, 1935. |
Schon (P.M.), Vorformen des Essays in Antike und Humanismus..., Wiesbaden, Steiner, 1954 (Mainzer Romanistischer Arbeiten, I). |
Welter (J.Th.), L'exemplum dans la littérature religieuse et didactique du Moyen Age, Paris-Toulouse, Guitard, 1927. |
Wildbolz (R.), Der philosophische Dialog als literarisches Kunstwerk..., Bern, Haupt, 1952. |
Wyss-Morigi (G.), Contributo allo studio del dialogo all'epoca dell'umanesimo e del Rinascimento, Monza, 1950. |
|
|