De Gulden Passer. Jaargang 46
(1968)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermdf. 108 voConsacré à un souvenir éternel. Que d'autres louent les Pompée, les Lucullus, les Scaurus dont la gloire est répandue jusqu'au pôle, mais que tes concitoyens célèbrent ton fameux Théâtre, Ortelius, gloire et honneur du pays natal. De ta baguette tu montres au peuple, la mer, l'ensemble des eaux, l'océan père de toutes choses, le globe solide qui nage sur les flots, les rivières, les isthmes, les ports, les fleuves, les étangs, les lacs, les montagnes dressées dans leur protubérance comme des monts Cérauniens. Que dire de plus? cette imitation de la nature est toute ton oeuvre. Que d'autres exhibent des Phéniciens, des léopards avec des tigres: tu as rendu à la ville un service bien plus grand. A Abraham Ortelius, géographe du roi, son concitoyen, en témoignage de bienveillance et de félicitation, André Schott a pris soin en toute amitié que ce témoignage mérité soit donné loyalementGa naar voetnoot1. | |
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f. 109Ô patrie, ô maison des dieux. J'ai vu toutes choses aller de plus en plus mal, puis, effondrées, être restaurées. Agis en homme de bien. La vie de l'homme est courte comme celle d'une rose.
André Schott (Anvers, 1552-1629), philologue et théologien, il enseigna la rhétorique à l'Université de Louvain; le grec à Salamanque et à Saragosse; la théologie à Gandie et la rhétorique à Rome puis il rentra à Anvers. Sa bibliographie ne compte pas moins de soixante et onze ouvrages. Carlos Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t. VII (Bruxelles, 1896), col. 865-904. |
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