- Que pensez-vous des romans et des romanciers de notre époque? werd hem gevraagd door André Rousseaux. En hij antwoordde: - J'en pense tout le contraire de ce que beaucoup de gens disent et écrivent depuis quelque temps. On prétend que le roman est un genre qui finit, qui meurt, qui donne actuellement ses derniers produits. Pas du tout! Je crois que c'est un genre qui commence, qui s'épanouira de plus en plus, et dont nous avons le droit d'attendre des oeuvres inouïes.
Quatre romanciers sont, à mon avis, à mettre au premier plan en ce temps-ci. D'abord Marcel Proust, qui a poussé aussi loin que possible le roman analytique. - A propos de Proust, on a publié, ces mois derniers, beaucoup de souvenirs sur lui, et de sa correspondance. Il a certainement laissé un grand nombre de lettres. J'ai reçu, pour ma part, pendant trois ans, tous les deux jours, une lettre de Proust. Mais ce sont des papiers intimes que je n'aurais jamais pensé à livrer au public et que j'ai détruits. - Avec Proust, - que nous avons perdu, hélas! - je vous disais que trois romanciers m'apparaissent comme des maîtres du genre à notre époque: Georges Bernanos, un synthétique celui-là, et de quelle force, qui, en outre, a ouvert une voie neuve en mêlant le surnaturel au naturel; Lucien Fabre, dont le Rabevel est une oeuvre admirable; enfin René Béhaine, dont on n'a pas encore beaucoup parlé, mais qui se révèle comme un très grand écrivain.
Je choisis d'ailleurs ces quatre noms dans un foisonnement de talents tout à fait remarquables et qui font, de ce temps, une époque littéraire prodigieusement riche et vivante. Le roman est peut-être à la veille de prendre, soit dans une direction scientifique, s'il s'agit d'oeuvres psychologiques et physiologiques, soit dans une direction spiritualiste, un essor inattendu.
* * *
Den 10en Januari 1897 verscheen in de Figaro het beroemde manifeste du naturisme, d.i. ‘le réalisme lyrique’. Het was opgesteld en onderteekend door Saint Georges de Bouhélier (de zoon van Verlaine's vriend en biograaf Lepelletier) met zijn vrienden. Dat is een dertig jaar geleden. Bij deze gelegenheid heeft Max Frantel den ten onrechte zoo gansch en al vergeten dichter geïnterviewd. Hij zeide o.a.:
- Les critiques? Les auteurs de manuels littéraires? Hélas! Je n'ai pas grande confiance en eux, je dois l'avouer. Ignorants de ce qui s'est fait, dupés par l'intrigue, quand ils ne sont pas d'abord et eux-mêmes de mauvaise foi, c'est merveille de voir de quelles bévues sont pleins leurs ouvrages. Au dixneuvième siècle, ils ont mis cinquante ans à reconnaitre Stendhal et à comprendre que Musset et Becque étaient les deux seuls grands hommes de théâtre qui eussent vécu dans ce temps. Au dix-neuvième siècle, ils ignorent encore Villiers de l'Isle-Adam et Léon Cladel dont la prose est immortelle. Sur les contemporains, que voulez-vous qu'ils disent de sensé? Il y a une femme, Simone Bodève, qui a écrit un roman, La Petite Lotte, qui est l'un des grands chefs-d'oeuvre de notre époque. Cette femme a vécu dans une mansarde et elle avait le génie de Dostoievsky; elle a fini par se suicider, il y a de cela cinq ans. Je n'hésite pas à dire qu'elle était la plus grande expression féminine de sa génération.
* * *
Onder leiding van prof. Boni bezocht een gezelschap toeristen jaren geleden het Vaticaan. Onder hen bevonden zich Anatole France en G.B.S., die niet aan elkaar werden voorgesteld. Op een oogenblik vroeg France aan Boni: wie is die intelligente Engelschman? Waarop Shaw, die de vraag gehoord had, in het Fransch antwoordde: ‘Mon métier est le vôtre: je suis un homme de génie’. Shaw vertelde aan een journalist hoe, bij die zelfde gelegenheid, Anatole France in levensgevaar verkeerde:
‘Arrivés au haut nous eûmes, France et moi, un élan vers la porte qui s'ouvrait à l'intérieur du dôme. Et je vis ce que je n'aurais jamais cru voir: le voltairien, le sceptique écrivain faisant, avec une émotion visible, le signe de la croix. Dans quel profond souvenir atavique avait-il retrouvé ce geste? Conscient, je ne crois pas qu'il le fut. Au moment même où France se penchait sur un abîme qui paraissait sans fond, l'instinct l'emporta en lui... J'avoue d'ailleurs qu'il y avait de quoi trembler. Franchissant le vide, une passerelle branlante conduisait à un échafaudage...’
Het aardige is dat France even voor dat incident een voorrede geschreven had bij de felle antiroomsche redevoering van Combes!
* * *
Twee nieuwe sterren aan den tooneelhemel: Georges Carpentier, de ex-mijnwerker, ex-bokser, debuteert in het ‘Palace’ te Parijs in een ‘Sketch parlé, chanté et dansé’. Meer sensatie nog maakte het optreden van den wereldvermaarden modekoning Paul Poiret als acteur. Samen met Colette trad hij op in ‘La Vagabonde’, naar Colette's roman, bewerkt door de schrijfster in samenwerking met Léopold Marchant. Een criticus schreef den dag voor de première:
‘M. Paul Poiret était hier soir l'attraction; j'oserai dire, le clou du spectacle. Il a une audace imperturbable et grâce à ce sangfroid à basse température, il ne joue pas plus mal qu'un autre, ni que vous, ni que moi! Il avait l'oreille du public et l'oeil: on l'entendait et on le regardait avec une sympathie amusée et curieuse’.
* * *
Pelham Edgar heeft bij Grant Richards te Londen een biografische studie over Henry James doen verschijnen. Terzelfder tijd publiceerde Lecker in zijn New Adelphi Library: Henry James' ‘The Aspern Papers’. Hierdoor is de aandacht op dezen schrijver gevestigd:
‘If to-day we wished to take from the world of literature two antithetical types representing the dominant and opposite forces of the modern world, we could not find two so completely significant as Dostoievsky and Henry James. In the one is all energy, all evil, obscurity and confusion, the dreadful apocalypse of a conscience that has lost all civilized sanctions and has no foundations to its world; and in the other a calm, dominant, reticent and fastidious intellect, ordering the gathered forces of time to a manifestation of their most enduring beauty’.
* * *
De Fransche uitgevers hebben met groot succes een tentoonstelling van het Boek in het nog door en door Fransche Montreal gehouden. Zou een tentoonstelling van het Nederlandsche boek in de groote steden van Java niet zijn nut kunnen hebben?
* * *
Ziehier een ‘sonnet’ van Ambroise Colin door Tristan Derème, den geestigen meester der rijmkonste, medegedeeld in de ‘Annales’: