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Fiere bewakers van de stedelijke vrijheid
Belforten in de Zuidelijke Nederlanden
Luc Devoldere
In de middeleeuwen kwamen de handel en (laken)industrie tot grote bloei in Noordwest-Europa. Hierdoor werd de burgerij in de steden van de Zuidelijke Nederlanden rijk en nam hun invloed toe. Belforten of halletorens vormden een zinnebeeld van deze stedelijke en burgerlijke vrijheid en macht. Voordien hadden namelijk alleen de vorsten en de kerk het geld om zulke grote gebouwen te financieren.
Het belfort was, als veiligste plek in de stad, vaak het onderkomen van het stadsarchief, de stadskluizen en soms ook de gevangenis. In de toren werden klokken opgehangen. Door de hoogte werd de toren ook gebruikt als uitkijkpost om vijanden tijdig te zien aankomen en om stadsbranden snel te kunnen ontdekken. De stadsklok werd dan geluid. Vanaf de zestiende eeuw kwamen ook beiaarden in zwang.
Een groep van 56 belforten in België en Frankrijk is opgenomen op de Unesco Werelderfgoedlijst.
Vrijwel alle nog bestaande belforten bevinden zich in België (26 in Vlaanderen en 7 in Wallonië) en in Noord-Frankrijk (23). Het enige Nederlandse belfort, het belfort van Sluis, staat in Zeeuws-Vlaanderen, tegen de Belgische grens aan.
We stellen hier acht belforten voor uit de Zuidelijke Nederlanden. Dat van Atrecht, Sint-Winoksbergen, Dowaai, Duinkerke, Ieper, Kortrijk, Rijsel en Doornik.
Alle acht hebben ze een verhaal.
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Fiers gardiens des libertés communales
Les beffrois dans les Pays-Bas du Sud
Luc Devoldere
Au Moyen Âge, le commerce et l'industrie (drapière) prirent un essor prodigieux dans le nord-ouest de l'Europe, ce qui allait accroître la prospérité et l'influence de la bourgeoisie dans les villes des Pays-Bas méridionaux. Les beffrois ou tours de halles symbolisaient la liberté et le pouvoir des villes et de leurs bourgeois. Auparavant, seuls les rois et l'Église disposaient de l'argent nécessaire pour financer des édifices d'une telle taille.
Considéré comme le lieu le plus sûr dans la ville, le beffroi hébergeait souvent les archives et les coffres-forts municipaux et parfois aussi la prison. Dans la tour étaient suspendues les cloches. En raison de sa hauteur, la tour faisait également office de poste de guet pour signaler à temps l'arrivée de troupes ennemies et pour déceler le plus tôt possible les incendies qui éclataient en ville. On sonnait alors le tocsin. À partir du XVIe siècle apparurent les premiers carillons.
Un groupe de 56 beffrois situés en Belgique et en France sont inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Presque tous les beffrois existant encore à l'heure actuelle se trouvent en Belgique (26 en Flandre, 7 en Wallonie) et dans le nord de la France (23). L'unique beffroi néerlandais, celui de Sluis, se situe en Flandre zélandaise, près de la frontière belge.
Nous présentons ici huit beffrois, tous situés dans les Pays-Bas du Sud. Ceux d'Arras, Bergues, Douai, Dunkerque, Ypres, Courtrai, Lille et Tournai.
Tous les huit ont une histoire.
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Atrecht
Arras
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Jadis, le centre financier des Pays-Bas du Sud
Arras, actuellement une ville française, fut au XIIe siècle le producteur de drap le plus actif et, sur le plan commercial, la ville la plus dynamique des Pays-Bas du Sud. Au cours du siècle suivant, elle devint le premier centre financier de cette entité géographique. Arras comptait alors 25 000 habitants. En 1212, le roi de France, Philippe II Auguste, réussit à ravir la ville et l'Artois au comté de Flandre.
Aux XIVe et XVe siècles, Bruges allait se substituer à Arras en tant que centre financier, supplantée à son tour par Anvers au XVIe siècle et par Amsterdam au XVIIe siècle. Arras continua cependant à jouer un rôle de premier plan dans l'industrie textile rénovée, essentiellement dans le tissage de tapis.
En 1579 fut conclue l'Union d'Arras, scellant la réconciliation entre un certain nombre de régions wallonnes et le gouverneur espagnol, Alexandre Farnèse. En réaction à ce traité, les provinces du Nord se fédérèrent la même année dans l'Union d'Utrecht. La scission des Pays-Bas fut ainsi consommée.
Depuis lors, Arras appartenait aux Pays-Bas espagnols jusqu'à ce que, en 1659, la ville tombât définitivement dans le giron du royaume de France.
Et le beffroi? Le beffroi d'Arras est le clocher de l'hôtel de ville. Ce dernier, de même que le beffroi haut de 75 mètres, datent du XVIe siècle. ‘Prodigieux beffroi mince, dentelé de mille caprices, qui dresse jusqu'aux nuages (...) sa masse énorme et légère’, écrivait à son sujet Paul Verlaine en 1889.
Le beffroi fut gravement endommagé au cours de la Première Guerre mondiale. Après la fin des hostilités, il fut reconstruit à l'identique. Il continue à dominer les deux grands-places, bordées de 155 maisons de style baroque flamand.
Le beffroi est surmonté de la couronne impériale de Charles Quint, souverain des Pays-Bas. Elle s'inspire de celle qui coiffe le beffroi d'Audenarde et nous rappelle que le comté d'Artois faisait partie, à une certaine époque, du Saint Empire romain germanique.
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Ooit het financiële centrum van de Nederlanden
Atrecht ligt nu in Frankrijk, maar in de twaalfde eeuw was het de meest actieve lakenproducent in de Nederlanden en commercieel de meest dynamische stad. In de volgende eeuw werd de stad het grootste financiële centrum van de Nederlanden. Atrecht telde toen 25.000 inwoners. In 1212 kon de Franse koning Philippe August de stad en de streek Artois aan het graafschap Vlaanderen ontfutselen.
In de veertiende en vijftiende eeuw zou Brugge de rol van Atrecht overnemen als financieel centrum, in de zestiende eeuw Antwerpen en in de zeventiende Amsterdam.
Atrecht behield evenwel zijn belangrijke rol in de vernieuwde textielnijverheid, vooral de tapijtweverij.
In 1579 werd de Unie van Atrecht gesloten, waarbij een aantal Waalse gewesten zich weer verzoende met de Spaanse stadhouder, Alexander Farnese. In reactie hierop verenigden de noordelijke gewesten zich in hetzelfde jaar in de Unie van Utrecht. Slechts één letter verschil, maar de Nederlanden lagen nu uiteen.
Atrecht behoorde sindsdien tot de Spaanse Nederlanden, totdat de stad in 1659 definitief in Franse handen kwam.
En het belfort? Het belfort van Atrecht is de klokkentoren van het stadhuis. Het stadhuis en het 75 meter hoge belfort dateren uit de 16e eeuw. ‘Prodigieux beffroi mince, dentelé de mille caprices, qui dresse jusqu'aux nuages (...) sa masse énorme et légère’, zei Paul Verlaine erover in 1889.
Het belfort had zwaar te lijden in de Eerste Wereldoorlog. Na de vijandelijkheden werd het getrouw herbouwd. Het domineert nog altijd een van de twee grandes places, afgezoomd met 155 huizen in Vlaamsbarokke stijl.
Op het belfort prijkt de keizerlijke kroon van Karel V, heerser over de Nederlanden. Hij is geïnspireerd op die van Oudenaarde en herinnert er ons aan dat het graafschap Artois ooit tot het Heilig Roomse Rijk der Duitse natie behoorde.
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Sint-Winoksbergen
Bergues
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Une déclaration d'amour dans une langue étrangère
Bergues vit à l'ombre de Dunkerque et de ses industries. Située dans ce territoire onduleux faisant frontière entre la France et les Pays-Bas méridionaux, la cité, à l'époque fortifiée par Vauban, finit par entrer dans le giron de la France. À l'heure actuelle, la petite ville, qui ressemble par endroits à Bruges sans en posséder tous les charmes, se retranche derrière ses remparts. Wenceslas Coebergher y édifia un magnifique mont-de-piété. Alphonse de Lamartine, natif de Mâcon, y fut élu député.
La ville se forma sur une colline située près des marécages côtiers où, au VIIe siècle, le moine Winoc s'était retiré avec quelques compagnons. Peu après l'an mil, ses ossements y furent déposés dans une église, devenue ensuite une abbaye, et les comtes de Flandre y construisirent un château fort. En 1240, l'un d'entre eux donna son feu vert à la construction d'un beffroi. Au cours de son histoire, la ville, florissante grâce à son industrie textile et à ses activités portuaires, fut maintes fois pillée et dévastée. Lors du déferlement des troupes allemandes en 1940, Bergues subit de graves dégâts causés par la défense de Dunkerque, la ville qui l'avait surclassée au cours de l'histoire. Mais le beffroi lui-même ne fut dynamité par les Allemands que le 16 septembre 1944, au moment de leur repli. Il fut reconstruit en 1961.
Un feel good movie (un film bonheur) fit sortir la petite ville de sa placidité. Bienvenue chez les ch'tis (2008) attira des millions de spectateurs et dépassa La Grande Vadrouille avec Louis de Funès et Bourvil, devenant ainsi le film français le plus vu de l'histoire. Le récit fut adapté et parodié dans le monde entier. Dans le film, le réalisateur Dany Boon interprète le rôle d'un postier local, amoureux d'une collègue. Il sonne aussi le carillon du beffroi et un beau jour il déploie en haut de la tour une banderole sur laquelle est écrit: ‘Annabelle je t'm épouse moi biloute’ (sic).
Entre-temps, le terme ‘biloute’ s'est répandu à travers presque toute la France. Utilisé dans un contexte affectif, il signifie à la fois ‘mon gars’ et ‘petite bite’.
Rendue célébrissime par le film en France, Bergues connut un véritable boom touristique et le commerce local ne tarda pas à surfer allègrement sur la vague de la ch'timania. Nous savons évidemment qu'on ne parle pas picard à Bergues. Jadis, on y parlait ‘flamand’. Qui traduira la banderole dans la langue du beffroi?
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Een liefdesverklaring in een vreemde taal
Sint-Winoksbergen ligt in de schaduw van de industrie van Duinkerke. In dat op en neer golvende grensgebied tussen de Zuidelijke Nederlanden en Frankrijk was het ooit een vesting van Vauban, die uiteindelijk naar Frankrijk kantelde. Nu verschanst het stadje, dat hier en daar op een wat sjofeler Brugge lijkt, zich achter zijn muren. Wenceslas Coeberger liet er een mooie Berg van Barmhartigheid achter. Alphonse de Lamartine, geboren in Mâcon, werd er ooit verkozen tot volksvertegenwoordiger.
De stad ontstond op een heuvel dicht bij de kustmoerassen waar in de zevende eeuw de monnik Winoc zich met enkele gezellen had teruggetrokken. Iets na duizend kwam zijn gebeente er terecht in een kerk die een abdij zou worden en bouwden de graven van Vlaanderen er een burcht. Een van die graven gaf zijn toestemming voor de bouw van een belfort in 1240. De stad, die floreerde met textiel en een haven, werd in zijn geschiedenis herhaaldelijk geplunderd en vetwoest. Sint-Winoksbergen leed bij de opmars van de Duitsers in 1940 zwaar onder de verdediging van Duinkerke, de stad nota bene die Sint-Winoksbergen in de loop van de geschiedenis had overvleugeld. Maar het belfort zelf werd pas gedynamiteerd op 16 september 1944 door terugtrekkende Duitsers. In 1961 werd het heropgebouwd.
Een feel good movie haalde het stadje uit zijn rustige vastheid. Bienvenue chez les Ch'tis (2008) trok miljoenen toeschouwers en overklaste La Grande Vadrouille van Louis de Funès en Bourvil als de meest geziene Frans film. Het verhaal werd wereldwijd aangepast en geparodieerd. De regisseur Dany Boon speelt in de film een lokale postbode die verliefd is op een collega. Hij speelt ook op de beiaard van het belfort, en op een dag laat hij een spandoek zakken op de toren met de tekst: ‘Annabelle Je t'm épouse moi biloute’ (sic).
‘Biloute’ is intussen zowat in heel Frankrijk bekend geraakt: het betekent iets tussen ‘mon gars’ en ‘petite bite’, en wordt als teken van affectie gebruikt.
De film maakte de stad wereldberoemd in Frankrijk. De toeristen stroomden toe. De middenstand paste zich aan de Ch'tis-manie aan. Wij weten natuurlijk dat men in Sint-Winoksbergen geen Picardisch spreekt. Men sprak er ooit ‘Vlaams’. Wie vertaalt het spandoek in de taal van het belfort?
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Dowaai
Douai
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La capitale française du carillon
Avec Lille et Orchies, Douai se situait dans la partie du comté de Flandre francophone depuis le XIIe siècle. Au cours des XIIIe et XIVe siècles, la ville fut en proie aux rivalités entre les rois de France et la Flandre. Le roi Philippe II d'Espagne y fonda en 1562 une université, après celle de Louvain la deuxième des Pays-Bas. L'université devint un haut lieu de la Contre-Réforme catholique. À la fin du XIXe siècle, elle fut supplantée par celle de Lille.
Lorsque Douai était depuis longtemps endormie, Victor Hugo, de passage dans la ville en 1837, écrivait à sa fille Adèle:
‘Il y a là le plus joli beffroi que j'aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d'un toit d'ardoise, qui se compose d'une multitude de petites fenêtres coniques superposées; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J'ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s'en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons.’
Le carillon fut déjà installé en 1391. Les échevins de la ville confièrent à Jehan Lourdel la mission de rythmer la vie citadine au son du carillon. Il fut le premier des 35 carillonneurs qui se sont succédé jusqu'à ce jour.
Les cloches furent fondues par les Allemands en 1917. En 1954, 47 cloches étaient de nouveau suspendues dans la tour, à côté des deux bourdons datant de 1471, lesquels, endommagés, avaient survécu à la guerre et avaient été restaurés: ‘Joyeuse’, un la de 5 500 kilos, et ‘La Disnée’, un do pesant, lui, 2 400 kilos.
À l'heure actuelle, la tour compte 62 cloches s'étendant sur cinq octaves. Douai est la seule ville en France à employer un carillonneur et peut donc à bon droit revendiquer le titre de capitale française du carillon. Allez l'écouter.
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Franse hoofdstad van de beiaard
Met Rijsel en Orchies vormde Dowaai een deel van het graafschap Vlaanderen, dat al sinds de twaalfde eeuw Franssprekend was. In de dertiende en veertiende eeuw was de stad een speelbal in de strijd tussen de Franse koningen en Vlaanderen.
Koning Filips II van Spanje stichtte er in 1562 een universiteit, de tweede in de Nederlanden na Leuven. De universiteit werd een bolwerk van de katholieke contrareformatie.
Op het einde van de negentiende eeuw ging ze aan Rijsel verloren.
Toen Dowaai allang was ingeslapen, scheef Victor Hugo, op doorreis in Dowaai in 1837, aan zijn dochter Adèle:
‘Je vindt er het mooiste belfort dat ik ooit gezien heb. Stel je een gotische toren voor, voorzien van een leien dak, dat bestaat uit een heleboel kegelvormige venstertjes op elkaar; op elk venster een windwijzer, op de vier hoeken een torentje; bovenaan het belfort een leeuw die ronddraait met een vlag tussen zijn poten; en uit dit zo amusante, gekke levendige geheel komt een klokkenspel. In elke kleine opening zie je een klokje zich uitsloven: het gaat tekeer als een tong in een muil. Ik heb deze toren getekend, en als ik naar mijn tekening klik, dan is het alsof ik nog die vrolijke beiaard hoor die eruit ontsnapte als stoom uit die hoop torentjes’.
De beiaard werd al in 1391 geïnstalleerd. Jehan Lourdel kreeg toen van de schepenen de opdracht om het stadsleven met zijn klokgelui te ritmeren. Hij was tot op vandaag de eerste klokkenluider in een reeks van 35.
De klokken werden omgesmolten door de Duitsers in 1917. In 1954 hingen er weer 47 in de toren, naast de twee zware klokken uit 1471 die de oorlog beschadigd hadden overleefd en gerestaureerd waren: ‘Joyeuse’, een la van 5 500 kg en ‘La Disnée’, een do van 2 400 kg.
Vandaag hangen er 62 klokken in de toren die vijf octaven bestrijken. Dowaai is de enige stad in Frankrijk die er een betaalde beiaardier op nahoudt en mag dus met recht en reden de Franse hoofdstad van de beiaard genoemd worden.
Gaat dat horen.
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Duinkerke
Dunkerque
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Le ‘moment de gloire’ d'une ville
Le 3 juillet 1694, un guetteur placé en haut du beffroi de Dunkerque, (il s'agit en réalité de la tour, isolée, de l'église Saint-Éloi), aperçoit une grande quantité de voiles et donne l'alerte. À deux heures de l'aprèsmidi, le corsaire flamand Jan Baert (Jean Bart, 1651-1702) arrive dans le port avec ses sept frégates escortant une centaine de navires marchands chargés de blé polonais et russe. Tous les habitants de la ville sont accourus sur les quais. À la suite d'une seule attaque particulièrement audacieuse, Jean Bart a sauvé la France de la famine en récupérant la flotte commerciale tombée aux mains des Hollandais. Bart lui-même saute le premier à bord du navire amiral hollandais. Grièvement blessé, le contre-amiral hollandais est fait prisonnier et n'atteindra pas Dunkerque.
Lors de l'accueil euphorique, Jean Bart maîtrise à peine ses émotions. Il ramène trois navires hollandais et 455 prisonniers.
Jean Bart, qui à l'âge de 12 ans commença à naviguer en mer, fit son apprentissage sous la houlette de Michiel de Ruyter. Avec ce grand amiral hollandais il participa, en 1667, au raid sur Chatham. Toutefois, ce fut comme mercenaire de Louis XIV qu'il récolta ses plus grands triomphes.
Ce même 3 juillet 1694, Jean Bart, se qualifiant de ‘très humble et obéissant serviteur’, rédige son premier rapport sur la bataille navale du Texel: ‘J'ai l'honneur, Monseigneur, de vous rendre compte que, le 29 du mois passé, je rencontrai entre le Texel et la Meuse, 12 lieues au large, 8 navires de guerre hollandais, dont un portait pavillon de contre-amiral’. Deux jours plus tard, son fils et son beau-frère, munis du rapport, se présentent à la cour du roi à Versailles. Le 4 août, il est lui-même fait chevalier et nommé commandant de la flotte dunkerquoise. Pas mal pour un fils de pêcheur!
Richement pourvu en ‘parts de butin’ royales, le corsaire mourut en 1702 et fut enterré dans l'église Saint-Éloi. Le beffroi abrite un carillon de quarante-huit cloches. Le bourdon, appelé ‘Jean Bart’, pèse sept tonnes.
Le ‘moment de gloire’ du beffroi, à la fois point de repère et tour de guet, celui aussi de la ville, fut ce fameux 3 juillet 1694. Lors de la paix d'Utrecht, signée en 1713, les Anglais et les Hollandais exigèrent le démantèlement du port corsaire. Dunkerque redevint un port de pêche.
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Het moment de gloire van een stad
We schrijven 3 juli 1694. Een stadswachter op het belfort van Duinkerke, eigenlijk de losstaande toren van de Sint-Elooiskerk, ziet een zwerm zeilen aan de horizon en slaat alarm. Om twee uur in de middag vaart de Vlaamse kaper Jan Baert (Jean Bart, 1651-1702) de haven binnen met zijn zeven fregatten en in hun kielzog een honderd koopvaarders vol Pools en Russisch graan. De hele stad is uitgelopen naar de kade. Baert heeft Frankrijk van de hongersnood gered door in één roekeloze aanval op 29 juni voor Texel de koopvaardijvloot terug te winnen van de Hollanders. Baert springt zelf als eerste op het Hollandse commandoschip. De Hollandse schout-bij-nacht wordt zwaargewond gevangen genomen, en zal Duinkerke niet halen.
Bij de euforische ontvangst in Duinkerke heeft Baert last met zijn emoties. Hij brengt drie Hollandse schepen mee en 455 gevangenen.
Jan Baert, die als jongen van twaalf naar zee trok, leerde nochtans de stiel bij Michiel de Ruyter en maakte met de grote Hollandse admiraal de raid op Chatham mee in 1667, maar hij zou als huurling van Lodewijk XIV zijn grootste triomfen vieren.
Diezelfde derde juli 1694 nog schrijft Baert als ‘très humbie et obéissant serviteur’ zijn eerste rapport over de zeeslag bij Texel: ‘J'ai l'honneur, Monseigneur, de vous rendre compte que, le 29 du mois passé, je rencontrai entre le Texel et la Meuse, 12 lieus au large, 8 navires de guerre hollandais, dont un portait pavillon de contre-admiral’. Twee dagen later maken zijn zoon en schoonbroer met het rapport hun opwachting bij de koning in Versailles. Op 4 augustus wordt hijzelf tot ridder geslagen en benoemd tot commandant van de Duinkerkse vloot. Niet slecht voor de simpele zoon van een visser.
De kaper stierf, rijk van koninklijk ‘prijsgeld’, in 1702 en werd begraven in de Sint-Elooiskerk. Het belfort herbergt een beiaard van 48 klokken. De zware klok heet ‘Jean Bart’ en weegt zeven ton.
Het moment de gloire van het belfort, landmerk en uitkijktoren, en de stad was die derde juli 1694. Bij de Vrede van Utrecht in 1713 eisten Engelsen en Hollanders de ontmanteling van de kapershaven. Duinkerke werd weer een vissershaven.
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Ieper
Ypres
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Verrijzend uitzijn as
Het belfort van Ieper steekt uit boven de Lakenhallen, een van Europa's grootste burgerlijke gebouwen uit de middeleeuwen. In oktober 1914 bezetten de oprukkende Duitsers even de stad om haar waarschijnlijk op 12 oktober weer te verlaten.
Op 13 oktober 1914 marcheren Britse troepen Ieper binnen. Ze zullen de stad de hele oorlog in handen blijven houden. Langs drie zijden omsingeld zal Ieper vier jaar lang aan flarden worden geschoten. Op zondag 22 november 1914 branden de Lakenhallen en het belfort voor het eerst.
Ooggetuigen schrijven: ‘Den zondag 22 November rond 9 uur vallen talrijke bommen; zij treffen ons gebouw met ongemeene juistheid, (...). Het uurwerk alsook de twee beiaardspelen zijn dwars door den toren gevallen en eindelijk rond 11 ure treffen de brandbommen hun doel en stichten den wraakroependen brand. (...) En mijmerend bij uw geraamte, O lijdend kunst juweel, neuriën wij in stilte: “Yper, Yper, op Uw grootheid weer betracht en nijverheid, en handel en werk voortgebracht! Dan zal de beiaard spelen uit al uw torentransen.”’
In 1915 verlieten de laatste burgers de stad. In 1918 stond in Ieper geen muur meer recht en een man te paard kon onbelemmerd over de stad heen kijken. Pas in 1967 was de volledige restauratie van Lakenhalle en belfort voltooid.
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Renaissant de ses cendres
Le beffroi d'Ypres s'élève au-dessus de la halle aux draps, à l'époque médiévale l'un des édifices civils les plus grands d'Europe. Début octobre 1914, l'armée allemande lancée à l'assaut de nos contrées occupa quelque temps la ville quitte à l'abandonner un peu plus tard (probablement le 12 octobre).
Le 13 octobre 1914, les troupes britanniques entrèrent dans Ypres. Durant toute la durée des hostilités, l'ennemi allemand ne les en délogera pas. Cernée aux trois quarts, Ypres sera pilonnée inlassablement pendant quatre ans. Le dimanche 22 novembre 1914, la halle aux draps et le beffroi brûlent pour la première fois.
Des témoins oculaires écrivent: ‘Le dimanche 22 novembre, vers neuf heures, les bombes pleuvent sur la ville; elles atteignent notre édifice avec une précision extraordinaire, (...). L'horloge et les deux jeux de cloches du carillon se sont écrasés au sol à l'intérieur de la tour et, enfin, vers ii heures, les bombes incendiaires atteignent leur objectif et provoquent l'incendie, acte criminel et révoltant. (...). Et, méditant en face de votre squelette, ô joyau d'art souffrant, nous fredonnons en silence: ‘Ypres, Ypres, que votre splendeur d'antan se rétablisse et que soient relancés l'industrie, le commerce et l'emploi. Les cloches du carillon sonneront alors à toute volée.’
En 1915, les derniers habitants quittèrent la ville. En 1918, pas un seul mur ne restait debout à Ypres et un homme à cheval pouvait sans encombre promener son regard au-dessus de la ville. La restauration de la halle aux draps et du beffroi ne fut complètement terminée qu'en 1967.
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Kortrijk
Courtrai
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Het volmaakte huwelijk
Het Kortrijkse belfort staat er nu verweesd bij, afgesneden van zijn oude lakenhallen die het insloten en die pas op het einde van de negentiende eeuw werden gesloopt. Toen dacht men er zelfs aan het hele gebouw af te breken.
Bovenop de toren troont een verguld beeld van de Romeinse god Mercurius, de god van de handel die mag heersen over deze nijvere stad, maar daarover willen wij het niet hebben. Wel over de oudste burgers van de stad, Manten en Kalle, de klokkenluiders van het belfort.
In de veertiende eeuw was een klok op de Halletoren verbonden met een automatisch uurwerk, bediend door een metalen muurslager, Manten genaamd. Toen de Bourgondische hertog Filips de Stoute, na de slag van Westrozebeke in 1382, Kortrijk plunderde, namen zijn genietroepen heel behoedzaam dat befaamde mechanisme mee en plaatsten het op de Onze-Lieve-Vrouwekerk in Dijon, waar het nog altijd te zien is. In 1651 gaven de inwoners van Dijon hun jacquemart een vrouw, Jacqueline, en twee kinderen want ‘Het is niet goed dat de mens alleen is’.
Kortrijk liet opnieuw een uurslager aanrukken: Manten, die in 1424 ook gezelschap kreeg van ‘een Mantine om te slane up de clocke’ (‘Het is niet goed dat de mens alleen is’).
Zij zou al vlug als ‘Kalle’ de geschiedenis ingaan.
Manten en Kalle groeiden uit tot een onafscheidelijk paar: om beurten slaan ze ook vandaag nog elk halfuur op de klok. ‘Zij komen overeen gelijk Manten en Kalle’, zegt het spreekwoord over in harmonie levende paren. En Vlaanderen zou Vlaanderen niet zijn als er geen streekbieren werden uitgevonden met de namen van het onafscheidelijke paar dat de uren scandeert op de Kortrijkse Grote Markt.
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Le mariage parfait
Le beffroi courtraisien a l'air abandonné, coupé de son ancienne halle aux draps qui l'enserrait et qui ne fut démolie qu'à la fin du XIXe siècle. À ce moment-là, on envisageait même de raser entièrement l'édifice.
Au sommet de la tour se dresse une statue dorée de Mercure, dieu romain du commerce, appelé à régner sur cette cité industrieuse. Nous ne souhaitons pas nous étendre ici sur cette caractéristique de la ville, mais nous en présenterons les habitants les plus anciens, Manten et Kalle, les jacquemarts du beffroi.
Au XIVe siècle, une cloche de la tour des halles était connectée à une horloge automatique et actionnée par un sonneur en métal, appelé Manten. Lorsque, après la bataille de Westrozebeke en 1382, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, mit à sac la ville de Courtrai, ses troupes du génie emportèrent avec grand soin le fameux mécanisme et le placèrent au sommet de l'église Notre-Dame à Dijon, où l'on peut toujours l'admirer. En 1651, les Dijonnais offrirent à leur jacquemart une compagne, Jacqueline, et deux enfants, car ‘Il n'est pas bon que l'homme soit seul’.
La ville de Courtrai engagea un nouveau sonneur, toujours du nom de Manten, lequel en 1424 se vit adjoindre une ‘Mantine, pour frapper les heures sur la cloche’ (‘Il n'est pas bon que l'homme soit seul’).
Très vite, elle entrerait dans l'histoire sous le nom de ‘Kalle’.
Manten et Kalle devinrent un couple inséparable: aujourd'hui encore, ils frappent à tour de rôle les demi-heures sur la cloche. ‘Ils s'entendent comme Manten et Kalle’ dit le proverbe à propos d'un couple qui vit en parfaite harmonie. Et la Flandre ne serait pas la Flandre si l'on n'y avait pas inventé des bières locales portant le nom du couple indissociable qui scande les heures sur la grand-place de Courtrai.
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Rijsel
Lille
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Le beffroi comme géant
Émergée des marais et des îles (Insula, L'Isla, L'Isle) de la Deûle, Lille devient une ville au cours du XIe siècle, mais les récits sont toujours plus anciens. Au VIIe siècle, lorsque les temps sont encore obscurs et que les papes se chamaillent avec les empereurs byzantins à propos de la nature (des natures) du Christ, une femme noble, enceinte, échappe quelque part en Flandre au géant Phinaert qui assassine son mari et sa suite. Elle trouve refuge auprès d'un ermite dans la forêt et y accouche d'un fils qu'elle confie aux bons soins de ce dernier. L'ermite donne à l'enfant son propre nom, Lydéric, et le nourrit au lait de biche. Devenu adulte, Lydéric vengera son père dans un duel qui se déroule le 15 juin 640 (les légendes sont parfois datées de manière extrêmement précise). Lydéric passe Phinaert au fil de son épée et se rend ainsi maître des biens et des terres de ce dernier. Sur ces terres, il fonde la ville de Lille. Dorénavant, le héros entre dans l'histoire sous les traits d'un géant.
Au pied du beffroi lillois, appelé le gratte-ciel de Flandre, se trouvent les statues de Lydéric et de Phinaert, oeuvre de Carlo Sarrabezolles, lequel sculptait directement dans le béton frais. Haut de 104 mètres, le beffroi, construit en briques rouges et en béton, est le plus élevé de la région Nord-Pas-de-Calais. Noblesse oblige. Il fut inauguré en 1932. La silhouette élancée est devenue le logo de la région. Un beffroi géant en quelque sorte. Catholique, hispano-flamande, Lille allait se muer au XIXe siècle en une ville industrielle solidement ancrée à gauche. Les usines textiles attiraient beaucoup de Flamands et de Polonais pauvres. L'Internationale y fut composée. En 1896, un maire socialiste (le premier à accéder à cette fonction en France) prit les rênes du pouvoir dans la ‘Manchester de la France’. En guise de compensation, Charles de Gaulle y naquit.
Lille a beau se profiler comme la métropole des Pays-Bas français, elle n'a jamais été néerlandophone. La frontière linguistique qui se stabilisa lors de la désintégration de l'Empire romain d'Occident au Ve siècle de notre ère, se situait au nord-ouest de la ville. Celle-ci faisait partie de la Flandre gallicante. Au plus fort du combat, Lydéric et Phinaert n'auront donc pas juré en ‘flamand’.
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Het belfort als reus
Rijsel is omhooggekomen uit de moerassen en eilanden (Insula, L'Isla, L'Isle) van de Deûle en wordt een stad in de elfde eeuw, maar de verhalen zijn altijd ouder. In de zevende eeuw, als de tijden nog duister zijn en de pausen nog ruziën met Oost-Romeinse keizers over de natu(u)r(en) van Christus, ontsnapt een zwangere edelvrouw, ergens in Vlaanderen, aan de reus Phinaert die haar man en gevolg vermoordt. Ze vindt een toevlucht bij een heremiet in het woud en bevalt er van een zoon die ze bij de kluizenaar achterlaat. Die geeft hem zijn naam, Lyderic, en voedt hem op met de melk van reeën. De volwassen Lyderic zal zijn vader wreken in een duel dat op 15 juni 640 wordt uitgevochten (soms zijn legendes heel precies gedateerd). Lyderic rijgt Phinaert aan zijn zwaard en krijgt zijn bezittingen en gebieden. In die gebieden sticht hij Rijsel. De held gaat voortaan overigens ook de geschiedenis in als reus.
Aan de voet van het Rijselse belfort, de wolkenkrabber van Vlaanderen genoemd, vind je de standbeelden van Lyderic en Phinaert, een werk van Carlo Sarrabezolles die direct in het beton werkte.
Het belfort zelf, gebouwd in rode baksteen en beton, is met zijn 104 m. het hoogste van de regio Nord-Pas-de-Calais. Noblesse oblige. Het werd geïnaugureerd in 1932. Het ranke silhouet is het logo van de streek geworden. Een reus van een belfort. Rijsel zelf is in de negentiende eeuw van een katholieke, Spaans-Nederlandse stad een ‘linkse’ industriestad geworden. De textielfabrieken trokken veel arme Vlamingen en Polen aan. De Internationale werd er gecomponeerd. In het ‘Manchester van Frankrijk’ kwam in 1896 de eerste socialistische burgemeester van Frankrijk aan de macht. Om dat te compenseren werd Charles de Gaulle er geboren.
Hoe de stad zich ook opwerpt als de metropool van de Franse Nederlanden, is Rijsel zelf nooit Nederlandstalig geweest. De taalgrens die zich stabiliseerde bij de desintegratie van het West-Romeinse Rijk in de vijfde eeuw na Christus ging de stad in het noord-westen voorbij. De stad maakte deel uit van la Flandre gallicante. Lyderic en Phinaert zullen in het heetste van de strijd niet in het ‘Vlaams’ gevloekt hebben.
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Doornik
Tournai
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Le dragon, l'aigle et le bonnet phrygien
Le beffroi le plus ancien de Belgique se trouve à Tournai. En 1188, le roi français Philippe Auguste conféra à la ville le droit de posséder des cloches, ce qui, du même coup, autorisait la ville à bâtir un beffroi.
Clovis, le fondateur du royaume franc, appelé à devenir un jour la France, naquit à Tournai en 465. Depuis le règne de Philippe Auguste qui, à la fin du XIIe siècle, conforta sa puissance dans le Nord au détriment du comte de Flandre, jusqu'en 1513, la ville serait française. Durant les cinq années suivantes, elle devint anglaise sous Henri VII (la seule ville belge à avoir connu un tel sort!), puis, pendant trois ans, de nouveau française sous François Ier pour passer ensuite, en 1521, sous la férule de Charles Quint, tombant ainsi dans l'escarcelle des Habsbourg.
Louis XIV devait regretter amèrement qu'à la suite de la signature du traité d'Utrecht en 1713, ‘cette vieille ville française’ devînt autrichienne.
L'empereur autrichien Joseph II fit remplacer le dragon au sommet du beffroi par un globe terrestre surmonté d'un aigle. Les troupes françaises qui prirent la ville en 1792, remplacèrent l'aigle par le bonnet phrygien, symbole de la liberté. En 1794, le bonnet fut enlevé par les Autrichiens qui y substituèrent une bannière triangulaire.
Le beffroi a survécu à toutes les vicissitudes: incendies, restaurations, transformations. En 1294, les édiles décidèrent d'accroître la hauteur du beffroi. Le guetteur devait être à même de regarder plus loin sur une ville en expansion et la construction du choeur de la cathédrale gênait la vue en direction du nord. Le pouvoir civil devait contrebalancer le pouvoir religieux. Honni soit qui mal y pense.
(Traduit du néerlandais par Urbain Dewaele)
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Van draak, adelaar en Frygische muts
Het oudste belfort van België staat in Doornik. In 1188 gaf de Franse koning Philippe Auguste het klokrecht aan de stad, wat meteen het recht inhield een belfort te bouwen.
Clovis, de stichter van het Frankische rijk dat ooit Frankrijk zou worden, werd in 465 geboren in Doornik. Vanaf Philippe Auguste die op het einde van de twaalfde eeuw zijn machtspositie in het noorden ten nadele van de graaf van Vlaanderen versterkte, tot 1513 zou de stad Frans zijn.
Dan werd zij voor vijf jaar onder Hendrik VII even Engels (de enige Belgische stad die dit lot ooit te beurt viel!), drie jaar Frans onder Frans I om vanaf 1521 onder de Habsburgse heerschappij te komen met Karel V.
Lodewijk XIV zou diep betreuren dat ‘cette vieille ville française’ vanaf het verdrag van Utrecht in 1713 Oostenrijks werd. Hij kon niet alles hebben.
De Oostenrijkse keizer Jozef II liet de draak op het belfort vervangen door een wereldbol met de adelaar erop. De Franse troepen die in 1792 de stad innamen, vervingen dan weer de adelaar door de Frygische muts, symbool van vrijheid, maar die werd in 1794 door de Oostenrijkers weer weggehaald en vervangen door een driehoekig banier.
Het belfort heeft het allemaal overleefd: brand, restauraties, verbouwingen. In 1294 besloot de stad de belforttoren te verhogen. De torenwachter moest verder kunnen kijken over een groeiende stad en de bouw van het koor van de kathedraal verhinderde het uitzicht in de richting van het noorden. De seculiere macht moest in evenwicht komen met de geestelijke macht. Honni soit qui mal y pense.
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