yeux de verre antique aux bords sanglants comme des babines, chaussent des lorgnons formidables qui promènent sur l'atlas des lueurs métaphysiques, brassent dans le pétrin d'azur les futures ophicalces et les cervelles de quercyite, tisonnent du membre, dansent dans le pressoir à grands coups de hie, dégouttants de bitume, cherchant la forme et l'échaudé, sonnent du cor de tous leurs orteils, lancent les planètes sur les courbes, et de temps en temps les réveillent, comme un jongleur une file d'assiettes, où ramperont les files d'hommes et toutes les espèces de files qui finiront par un corbillard, comme un noeud noir au bout d'une natte. Il y a déjà des qualités de modelage. Il y a déjà, dans un coin de toute cette saburre, une bonne promesse de carte de France. Une de ces cervelles fixera les frontières que les armées viendront engluer. Des orblutes passent et s'éteignent dans le gouffre. Et ce gyroscope de Saturne au bord de la route de Gargilesse! Une sirène hémorragique forge mille siècles d'oreilles. Les maelströms ralentissent et les grands fonds de colle fermentent. Derrière l'immense cornée, les pentacrines cillent avec grâce.... Quels plasmes, quels bournalions, quelles monères, et que c'est joli! Ça rampera pendant les millénaires sous les aisselles des berges, dans les abat-son des premiers vieux arbres, des premiers squales, le long des serpents goitreux, des tortues géantes, des poissons exophtalmiques et des crapauds pipas chargés d'enfants de troupe.’ Zoo danst hij in een fantastisch heelal, een wereld van phosphoriseerende wezens en planten, in een domein waar Odilon Redon, Rimbaud en Edgar Allan Poe zich zonder twijfel zouden hebben thuisgevoeld, een wereld waarin voor het hart slechts een zeer bescheiden plaats is
gereserveerd. Maar een enkel motief van Chopin, een oude lantaarn op den hoek van een straat of een verlicht venster, waarachter een lamp zoo vertrouwelijk brandt, zijn voldoende om hem terug te voeren naar het gebied waaraan zijn hart voor altijd verpand is: ‘Ma mère, je te regardais tourner dans cette chambre inaltérable et douce, exilée du bonheur, dans la grande lumière qui venait du canal, au milieu des objets familiers dont nous connaissons toutes les petites figures, toutes les manies de petits bonshommes, et tu essayais de chanter. Moi je portais mon coeur trop lourd, ce coeur faible et présomptueux, comme un ecolier qui court avec un pain plus grand que lui...’. Dat is de tijd waarin de herinneringen, zijn liefst bezit, werden gevormd. ‘J'allume pour nous deux les lampes. Une parole heureuse, un visage de femme, une fenêtre brûlante, des voix connues passent et se brisent... Ah je voudrais serrer tous les souvenirs sur ma poitrine, en bouquet, pour te les offrir. Mais ils sont lointains comme des signaux. Signaux du soir, avec leur douceur menaçante... Fanaux des trains et des bateaux, qui ont toujours ce regard triste... Signaux d'amour, tendres et fins comme des coeurs à la fenêtre... Signaux du ciel, un peu perdus, comme des fleurs dans un champ d'ombre...’. En elders heet het: ‘Un vieil espoir, qui ne veut pas cesser de se débattre à la lumière... Des souvenirs, tels qu'on n'eût pas osé les arracher à leurs retraites, nous hèlent d'une voix pénétrante... Ils font de grands signes. Ils crient,