Nous pouvons regarder le Christ, maintenant qu'il ne nous regarde plus.
Le voici maintenant sur la croix, tel qu'il a capitulé pour toujours.
Quoi que nous fassions désormais, nous savons qu'il ne changera pas,
Il ne relèvera plus la tête, il dure dans la transfixion de ses pieds et l'extension définitive de ses bras,
Il ne changera plus jamais cette espèce de partialité.
Quoi que nous fassions il ne tournera pas cette tête ailleurs qui s'incline de notre côté.
Il médite, il savait tout par avance, il endure les quatre clous pour m'attendre.
Il est trop facile de voir qu'il n'est pas en état de se défendre.
La mort en moi, l'amour qui est en lui, ne font plus qu'un.
Son innocence et le péché en moi, il y a cela entre nous de vital et de commuri.
S'il est mon Rédempteur, où cela se passerait-il si je n'avais péché pas?
Les clous seraient au corps moins durs si je n'étais moi-même aussi bas.
La croix tient bon, mais que c'est lourd avec elle ce qui tend à moi par le poids et par le désir!
Tout ce qu'il y a de poids en lui tacitement est à moi comme un fruit qu'il n'y a plus qu'à recueillir.’
Dit stuk moest in zijn geheel gegeven worden, in de volle diepte van zijn christelijk gevoel, in de onverbiddelijke strengheid van zijne bijbelsche strofen. Iets bijbelsch heeft Claudel bijna altijd; zijne spreuken vallen ook zoo kort, beslissend, met den plecht van 't eeuwige. Maar hoe bloedt het hart! hoe menschelijk jammert de smart!
En tegelijk met die Kruispoëzie, sla ik een ander boek open. Een Christus siert de titelplaat: de jammerlijke Christus van Velazquez. Dat is wezenlijk Claudel's beschrijving: het hoofd schuilt onder een regen van haar en bloed; een bles is aan de doornenkroon ontsnapt en hangt over het rechter oog. Definitief is hier ook het hoofd over de borst gebogen, in het zich laten gaan van de dood. - O God van liefde!