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Fréderic Ozanam
Schrijven over Ozanam is een dankbare taak. Immer was hij een van de auteurs mijner voorliefde. Niet zoo machtig als Lacordaire, niet een genie gelijk hij; niet een ridder onversaagd, een ‘fils des Croisés’ als Montalembert; niet een diep-denkende bespiegelaar als Gratry, maar zijn genuanceerde geest, zijn kiesch-voelend gemoed, zijn met weemoed gesluierde natuur hebben eene eigene bekoorlijkheid. Waarom zou ik niet bekennen dat mijne sympathie vooral tot hem gaat door de overeenkomst die bestaat tusschen zijn inborst en loopbaan en die van den vader dien ik nooit gekend en steeds betreurd heb? - Ozanam was van Lyon, de streng-ernstige stad waar de godsdienst zoo licht een mystiek karakter aanneemt en opbloeit in ontelbare liefdewerken. Mijn vader, te Oostende geboren, had al zijne wortels in dien Westvlaamschen bodem, waar de zielen als uit natuur godsdienstig zijn, naar binnen gekeerd, schuchter en teruggetrokken in de diepte hunner gevoelens.
Ozanam, in 1813 geboren, in 1853 overleden, verzamelde in 't korte leven schatten belezenheid en verdiensten; was, als de vroegstervers, een vroegrijpe; nam het leven langs den hoog-ernstigen kant en was bedeeld met dien zachten weemoed, eigen aan de zwakken van gestel. Nog korter was het leven mijns vaders (1817-1854), nog voorbariger zijne ontluiking: op zijn zeventiende jaar was hij reeds ingenieur; even verbazend was zijne geleerdheid en veelzijdigheid. Als Ozanam was hij diep van gemoed, door en door godsdienstig overtuigd en over hem ook hing de sluier melancholie die de eigenschap was van een romantieken tijd, maar die ook het kenmerk blijft eener hooge ziel voor het oneindige en eeuwige geschapen en nooit volkomen bevrediging in het tijdelijke vindend.
Doch het is niet het eeuwfeest mijns vaders dat dit jaartal 1913 aanbrengt, en ik mag niet te lang toeven bij dierbare herinneringen.
Frédéric Ozanam, den 23en April 1813 geboren, was dus
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nog geen 18 jaar oud, toen hij den 15 Januari 1831 aan twee boezemvrienden den brief schrijft die den bundel zijner uitgegeven briefwisseling opent. Dit schrijven behelst heel een levensprogram, met evenveel rijpheid-van oordeel als verhevenheid van geest geschetst: ‘.... Quant à moi, mon parti est pris, ma tâche est tracée pour la vie, et, en qualité d'ami, je dois vous en faire part. - Comme vous, je sens que le passé tombe, que les bases du vieil édifice sont ébranlées et qu'une secousse terrible a changé la face de la terre. Mais que doit-il sortir de ces ruines? La société doitelle rester ensevelie sous les décombres des trônes renversés, ou bien doit-elle reparaître plus brillante, plus jeune et plus belle? Verrons-nous ‘novos coelos et novam terram?’ Voilà la grande question. Moi qui crois à la Providence et qui ne désespère pas de mon pays comme Charles Nodier, je crois à une sorte de palingénésie. Mais quelle en sera la forme, quelle sera la loi de la société nouvelle? Je n'entreprends pas de le décider.
‘Néanmoins, ce que je crois pouvoir assurer, c'est qu'il y a une Providence et que cette Providence n'a point pu abandonner pendant six mille ans des créatures raisonnables, naturellement désireuses du vrai, du bien et du beau, au mauvais génie du mal et de l'erreur; que, par conséquent, toutes les créances du genre humain ne peuvent pas être des extravagances et qu'il y a eu des vérités de par le monde. Ces vérités, il s'agit de les retrouver, de les dégager de l'erreur qui les enveloppe; il faut chercher dans les ruines de l'ancien monde la pierre angulaire sur laquelle on reconstruira le nouveau. Ce serait à peu près comme ces colonnes qui, selon les historiens, furent élevées avant le déluge pour transmettre le dépôt des traditions à ceux qui survivraient, comme l'arche surnageait à travers les eaux emportant avec elle les pères du genre humain.
Mais cette pierre d'attente, cette colonne de traditions, cette barque de salut, où la chercher? Parmi toutes les idées de l'antiquité, où déterrer les seules vraies, les seules légitimes? Par où commencer, par où finir?
Ici je m'arrête et je réfléchis: le premier besoin de l'homme, le premier besoin de la société, ce sont les idées religieuses: le coeur a soif de l'infini. - D'ailleurs, s'il est
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un Dieu, et s'il est des hommes, il faut entre eux des rapports. - Donc une religion; - par conséquent, une révélation primitive; - par conséquent encore, il est une religion primitive, antique d'origine, essentiellement divine, et par là même essentiellement vraie.
‘C'est cet héritage, transmis d'en haut au premier homme et du premier homme à ses descendants, que je suis pressé de rechercher. Je m'en vais donc à travers les régions et les siècles, remuant la poussière de tous les tombeaux, fouillant les débris de tous les temples, exhumant tous les mythes, depuis les sauvages de Kook, jusqu'à l'Egypte de Sésostris, depuis les Indiens de Vishnou, jusqu'aux Scandinaves d'Odin. J'examine les traditions de chaque peuple, je m'en demande la raison, l'origine, et, aidé des lumières de la géographie et de l'histoire, je reconnais dans toute religion deux éléments bien distincts: un élément variable, particulier, secondaire, qui a son origine dans les circonstances de temps et de lieu dans lesquelles chaque peuple s'est trouvé, et un élément immuable, universel, primitif, inexplicable à l'histoire et à la géographie. Et comme cet élément se retrouve dans toutes les croyances religieuses et apparaît d'autant plus entier, d'autant plus pur, qu'on remonte à des temps plus antiques, j'en conclus que c'est lui seul qui régna dans les premiers jours, et qui constitue la religion primitive. J'en conclus, par conséquent, que la vérité religieuse est celle qui, répandue sur toute la terre, s'est retrouvée chez toutes les nations, transmise par le premier homme à sa postérité, puis corrompue, mêlée à toutes les fables et à toutes les erreurs.
‘Voilà le besoin que je sentais dans la société; en même, j'en sentais un tout à fait analogue; il me fallait quelque chose de solide où je pusse m'attacher et prendre racine pour résister au tourment du doute. Et alors, ô mes amis! mon âme est remplie de joie et de consolation: car voilà que, par la force de sa raison, elle a retrouvé précisément ce catholicisme qui me fut jadis enseigné par la bouche d'une excellente mère, qui fut si cher à mon enfance, et qui nourrit si souvent mon esprit et mon coeur de ses beaux souvenirs et de ses espérances plus belles encore: le catholicisme avec toutes ses grandeurs, avec toutes ses délices!
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Ébranlé quelque temps par le doute, je sentais un besoin invincible de m'attacher de toutes mes forces à la colonne du temple, dût-elle m'écraser dans sa chute; et voilà qu'aujourd'hui je la retrouve cette colonne, appuyée sur la science, lumineuse des rayons de la sagesse, de la gloire et de la beauté; je la retrouve, je l'embrasse avec enthousiasme, avec amour! Je demeurerai auprès d'elle, et de là j'étendrai mon bras, je la montrerai comme un phare de délivrance à ceux qui flottent sur la mer de la vie. Heureux si quelques amis viennent se grouper autour de moi! Alors nous joindrions nos efforts, nous créerions une oeuvre ensemble, d'autres se réuniraient à nous, et peut-être un jour la société se rassemblerait-elle tout entière sous cette ombre protectrice; le catholicisme, plein de jeunesse et de force, s'élèverait tout à coup sur le monde, il se mettrait à la tête du siècle renaissant pour le conduire à la civilisation, au bonheur! Oh! mes amis, je me sens ému en vous parlant, je suis tout plein de plaisir intellectuel: car l'oeuvre est magnifique, et je suis jeune; j'ai beaucoup d'espoir, et je crois que le temps viendra où j'aurai nourri, fortifié ma pensée, où je pourrai l'exprimer dignement.
‘Oui, les travaux préliminaires m'ont déjá découvert la vaste perspective que je viens de vous découvrir et sur laquelle mon imagination plane avec transport. Mais c'est peu de contempler la carrière que j'ai à parcourir, il faut se mettre en chemin, car l'heure est venue; et si je veux faire un livre à trente-cinq ans, je dois commencer à dix-huit les travaux préliminaires qui sont en grand nombre.
‘En effet, connaitre une douzaine de langues pour consulter les sources et les documents, savoir assez passablement la geologie et l'astronomie pour pouvoir discuter les systèmes chronologiques et cosmogoniques des peuples et des savants, étudier enfin l'histoire universelle dans toute son étendue et l'histoire des croyances religieuses dans toute sa profondeur: voilà ce que j'ai à faire pour parvenir à l'expression de mon idée.
‘Vous vous récriez sans doute, vous vous moquez de la témérité de ce pauvre Ozanam, vous songez à la grenouille de la Fontaine et au ridiculus mus d'Horace. Comme vous voudrez! Moi aussi j'ai été étonné de ma hardiesse; mais
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qu'y faire? Quand une idée s'est emparée de vous depuis deux ans et surabonde dans l'intelligence, impatiente qu'elle est de se répandre au dehors, est-on maître de la retenir?’
Ik heb den moed niet gehad dien langen brief in te korten, want onder alle opzichten is hij merkwaardig. Hoevele jongelingen van 17 jaar zouden er inderdaad aan denken zulk eenen te schrijven? Men weet niet wat meest te bewonderen, of de grondigheid der opvatting, of de rijpheid van het oordeel, of de veelzijdigheid der vereischte kennis. En dan bekent de student nog dat hij reeds twee jaar dit ontwerp draagt! - Doch treffender nog komt dit voor, als men gedenkt dat het leven van den man het plan heeft verwezenlijkt door den jongeling geschetst. Ozanam heeft inderdaad den bouw opgetrokken door zijne stoute droomen vooruitgezet, en dat op de korte levensspanne hem door den hemel vergund.
Eene korte levensspanne! maar zoo rijk gevuld, zoo edel benuttigd! Geleerdheid, in dichterlijke geestdrift opbloeiend; sociaal werk, als uitstraling van liefdadigheid verricht; rein genot van familieleven in vriendenkring; en boven dit alles de diepste, innigste vroomheid; zooveel eeretitels die Ozanam's beeld met een lichtaureool omgeven.
Ik schrijf van hem geene biographie; ik wil ook zijne werken niet grondig toetsen; - de noodige vakkennis ontbreekt mij daartoe. - Ik verlang enkel hulde te brengen aan een der weldoeners mijner jeugd, bij anderen de sympathie wakker te roepen die ik steeds voelde voor dien noesten strijder, dien mystieken droomer, dien weemoedigen lijder, waaraan mijn hart en geest zooveel verschuldigd zijn. Onder al de schitterende schrijvers zijner school en periode is hij wellicht degene dien men het meest als vriend aanschouwt, en daarom is zijn invloed des te zegenrijker en weldadiger. Ik zal ook daarom hem bij voorkeur zelf laten spreken, en bij voorbaat vraag ik verschooning zoo mijne studie louter tot aanhaling wordt.
Zijne liefde voor de wetenschap, zijn dorst naar toewijding aan de jeugd, naar geleerdheidsapostolaat, mocht Ozanam lesschen in zijn ambt van professor aan de Sorbonne. Hij werd er benoemd in 1842, eerst in vervanging, dan als opvolger van Fauriel, en doceerde er dus ruim tien
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jaar. Zijn ‘OEuvres complètes’ bestaan grootendeels uit zijn lessen, die hij zelf begonnen had in boek te verzamelen en die, na zijnen dood, door zijne getrouwen werden uitgegeven. De twee eerste bundels dragen den titel: ‘La Civilisation au cinquième siècle’. Voor de uitgaaf had Ozanam de volgende prachtige voorrede geschreven:
‘Avant-propos. Dessin d'une histoire de la civilisation aux temps barbares.
‘Vendredi saint, 18 avril 1851.
‘Je me propose d'écrire l'histoire littéraire du moyen âge, depuis le cinquième siècle jusqu'à la fin du treizième et jusqu'à Dante, à qui je m'arrête comme au plus digne de représenter cette grande époque. Mais dans l'histoire des lettres j'étudie surtout la civilisation dont elles sont la fleur, et dans la civilisation j'aperçois principalement l'ouvrage du christianisme. Toute la pensée de mon livre est donc de montrer comment le christianisme sut tirer, des ruines romaines et des tribus campées sur ces ruines, une société nouvelle, capable de posséder le vrai, de faire le bien et de trouver le beau.’
Niet anders spreekt hier de stervende mensch - hij was reeds geraakt door den engel des doods en had nog maar twee jaar meer te leven - dan de opkomende jongeling in den brief dien ik mededeelde:
‘En présence d'un dessein si vaste, je ne me dissimule point mon insuffisance: quand les matériaux sont innombrables, les questions difficiles, la vie courte et le temps plein d'orages, il faut beaucoup de présomption pour commencer un livre destiné à l'applaudissement des hommes. Mais je ne poursuis pas la gloire qui ne se donne qu'au génie: je remplis un devoir de conscience. Au milieu d'un siècle de scepticisme, Dien m'a fait la grâce de naître dans la foi. Enfant, il me mit sur les genoux d'un père chrétien et d'une sainte mère; il me donna pour premiêre institutrice une soeur intelligente et pieuse comme les anges qu'elle est allée rejoindre. Plus tard les bruits d'un monde qui ne croyait point vinrent jusqu'à moi. Je connus toute l'horreur de ces doutes qui rongent le coeur pendant le jour et qu'on retrouve la nuit sur un chevet mouillé de larmes. L'incertitude de ma destinée éternelle ne me laissait pas de repos.
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Je m'attachais avec désespoir aux dogmes sacrés, et je croyais les sentir se briser sous ma main. C'est alors que l'enseignement d'un prêtre philosophe me sauva. Il mit dans mes pensées l'ordre et la lumière; je crus désormais d'une foi rassurée, et touché d'un bienfait si rare, je promis à Dieu de vouer mes jours au service de la vérité qui me donnait la paix.
Mag ik hier een oogenblik onderbreken en wijzen op die gedachtenstroomingen die, even onweerstaanbaar als de tochten van wind en wolk, door de geestelijke atmosfeer gaan en alle zielen aantasten. Heel het geslacht van de beginnende negentiende eeuw leed onder dat wankelen van 't geloof: erfenis van de alles schokkende Omwenteling, zelf geboren uit de onverschilligheid en het sceptimisme der achttiende eeuw. Bijna al onze ouders - ik spreek van die van mijn geslacht - moesten zich hun geloof veroveren. - Ik weet dat mijn vader letterlijk bekeerd werd door zijne eerste communie, dat van dan af zijn godsdienstige overtuiging dagteekende, in zoo jeugdigen ouderdom tot klaar besef gerijpt, en dat hij enkel op hun sterfbed zijne ouders voor zijne begrippen wist te winnen. Weinigen vonden het geloof in de luren hunner wieg. Ozanam wel, zijn vader en moeder waren vrome christenen; maar dan nog zweefde het ongeloof in de lucht en om den kostbaarsten der schatten aan zijne klauwen te kunnen ontrukken, kostte het niet weinig worsteling en inspanning. Ozanam was erin gelukt.
‘Depuis lors, vingt ans se sont écoulés. A mesure que j'ai plus vécu, la foi m'est devenue plus chère; j'ai mieux éprouvé ce qu'elle pouvait dans les grandes douleurs et dans les périls publics; j'ai plaint davantage ceux qui ne la connaissaient point. En même temps, la Providence, par des moyens imprévus et dont j'admire maintenant l'économie, a tout disposé pour m'arracher aux affaires et m'attacher au travail d'esprit. Le concours des circonstances m'a fait étudier surtout la religion, le droit et les lettres, c'est-à-dire les trois choses les plus nécessaires à mon dessein. J'ai visité les lieux qui pouvaient m'instruire, depuis les catacombes de Rome, où j'ai vu le berceau tout sanglant de la civilisation chrétienne, jusqu'à ces basiliques superbes par lesquelles elle prit possession de la Normandie, de la
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Flandre et des bords du Rhin. Le bonheur de mon temps m'a permis d'entretenir de grands chrétiens, des hommes illustres par l'alliance de la science et de la foi, et d'autres qui, sans avoir la foi, la servent à leur insu par la droiture et la solidité de leur science. La vie s'avance cependant, il faut saisir le peu qu'il reste des rayons de la jeunesse. Il est temps d'écrire et de tenir à Dieu la promesse de mes dixhuit ans.’
Hier verschijnt weer die weemoedstoon, eigen aan Ozanam, en trouwens aan al de geesten der romantische periode. Al gekte Musset:
Moi je hais les pleurards, les rêveurs à nacelles,
Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles,
Cette engeance sans nom qui ne peut faire un pas
Sans s'inonder de vers, de pleurs et d'agendas,
toch was hij ook geraakt door de goddelijke kwaal der melancholie, die bij voorbeeld in zijne betooverende ‘Nuit de mai’, door de lenteweelde breekt in zoo prachtige smart, zooals het suizende en ruischende Aprilgroen in het guldenblonde licht ons plots aan vergankelijkheid en vluchten van den tijd herinnert. Van waar kwam dit gevoel van melancholie in al die harten? Was het omdat die dagen een overgangsperiode uitmaakten, een kritisch oogenblik, waarop het irrequietum est cor nostrum zich scherper laat hooren, de gisting eener jonge beschaving maar pas ontsnapt aan 't bloedbad van het schrikbewind? Zeker is het dat alle geesten er mede geteekend waren en dat die noot eene bekoorlijkheid bijzet aan de lettervruchten van dien tijd. De melancholie kan enkel de kwaal van edele zielen zijn: - lage naturen houden zich licht tevreden met het tijdelijke en stoffelijke; maar een hart geraakt door den nood van 't eindelooze, blijft hongeren en dorsten naar iets hoogers en standvastiger, naar de vervulling van het hiernamaals. Zij is ook de kwaal der jonge harten, nog vol illusies over het leven, onervarenheid van zijne smarten, waarin de jeugd als een edele wijn bruist en schuimt. Later laten de wreede rampen geen plaats meer open voor een gevoel even bekoorlijk als pijnlijk, want de weemoed is de weelde der smart. Het romantism was zelf een jonge beweging, die de
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stormen en strijden der mannenjaren niet kon tarten - zoo, in de korte lente, stijgen de fulpen tonen van den nachte gaal boven het koor der menigvuldige andere vogelen, hartstochtelijk, gespannen, aanhoudend dringend, één zang van trachten en trillen; maar als de zomer komt zwijgt de bevleugelde bard, om de rijpheid van bevrediging en bedaren te laten heerschen. En toch, ieder jaar tracht men naar den nachtegalenzang.
Het romantism is voor mij dat lied van passie en overspanning, soms geweldig overdreven, maar edel in zijnen oorsprong. Enkel het verhevene kan ontaarden, enkel het hooge vallen.
Ozanam was van zijnen tijd; al de tochten die er door gingen hadden zijne ziel geraakt, en vooral de weemoedsmacht, maar bij hein behield zij het gezonde van haar ontstaan, het verhevene harer strekking, vermits zij gedoopt was in godsdienstig gevoel. 't Was hij die zegde: ‘Les poëtes rêvent ce que les peuples croient’. Maar zoo hij geloofde met het volk, zijn droom was de poëtische droom van een Musset in de ‘Nachten’, en met hem had hij kunnen zeggen:
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond de coeur;
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Doch bij droomen bleef het er niet; zijn geloof was positiever, omgordde hem met het zwaard der geleerdheid, wierp hem in den strijd voor de bedreigde en betwiste zielen:
‘Laïque, je n'ai pas de mission pour traiter des points de théologie, et d'ailleurs Dieu, qui aime à se faire servir par des hommes éloquents, en trouve assez de nos jours pour justifier ses dogmes. Mais pendant que les catholiques s'arrêtaient à la défense de la doctrine, les incroyants s'emparaient de l'histoire. Ils mettaient la main sur le moyenâge, ils jugeaient l'Église quelquefois avec inimitié, quelquefois avec les respects dus à une grande ruine, souvent avec une légèreté qu'ils n'auraient pas portée dans des sujets profanes. Il faut reconquérir ce domaine qui est à nous,
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puisque nous le trouvons défriché de la main de nos moines, de nos bénédictins, de nos bollandistes. Ces hommes pieux n'avaient point cru leur vie mal employée à pâlir sur les chartes et les légendes. Plus tard, d'autres écrivains sont venus aussi relever une à une et remettre en honneur les images profanées des grands papes, des docteurs et des saints. Je tente une étude moins profonde, mais plus étendue. Je veux montrer le bienfait du christianisme dans ces siècles mêmes dont on lui impute les malheurs.
‘L'historien Gibbon avait visité Rome dans sa jeunesse: un jour que, plein de souvenirs, il errait au Capitole, tout à coup il entendit des chants d'église, il vit sortir des portes de la basilique d'Ara Coeli, une longue procession de franciscains essuyant de leurs sandales le parvis traversé par tant de triomphes. C'est alors que l'indignation l'inspira: il forma le dessein de venger l'antiquité outragée par la barbarie chrétienne, il conçut l'Histoire de la Décadence de l'Empire romain. Et moi aussi j'ai vu les religieux d'Ara Coeli fouler les vieux pavés de Jupiter capitolin; je m'en suis réjoui comme de la victoire de l'amour sur la force, et j'ai résolu d'écrire l'histoire du progrès à cette époque où le philosophe anglais n'aperçut que décadence, l'histoire de la civilisation aux temps barbares, l'histoire de la pensée échappant au naufrage de l'empire des lettres, enfin traversant ces flots des invasions, comme les Hébreux passèrent la Mer Rouge, et sous la même conduite: forti tegente brachio. Je ne connais rien de plus surnaturel, ni qui prouve mieux la divinité du christianisme, que d'avoir sauvé l'esprit humain.’
Gansch Ozanam is in deze bladzijden, met zijne brandende liefde voor de Moeder-kerk, voor het geloof; met zijn vertrouwen op de wetenschap, op de getuigenis van 't verleden; met zijne geleerdheid en die fleur van dichterlijkheid waarmede hij plots strenge en dorre beschouwingen met bekoorlijke beelden siert. Dit laatste blijkt nog meer op 't einde zijner beschouwingen: ‘.... Il y a au fond de la nature humaine un paganisme impérissable qui se réveille à tous les siècles,... qui retourne toujours volontiers aux philosophies païennes, aux lois païennes, aux arts païens, parce qu'il y trouve ses rêves réalisés et ses instincts satis- | |
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faits... Toutes les écoles sensualistes accusent le christianisme d'avoir étouffé le développement légitime de l'humanité en opprimant la chair, en ajournant à la vie future le bonheur qu'il fallait trouver ici-bas, en détruisant ce monde enchanté où la Grèce avait divinisé la force, la richesse et le plaisir, pour lui substituer un monde triste, où l'humilité, la pauvreté, la chasteté, veillent aux pieds d'une croix. D'une autre part, l'excès même de l'admiration qui s'est attachée au moyen-âge, a ses dangers. On finira par soulever de bons esprits contre une époque dont on veut justifier les torts. Le christianisme paraîtra responsable de tous les désordres dans un âge où on le représente maître de tous les coeurs. Il faut savoir louer la majesté des cathédrales et l'héroïsme des croisades, sans absoudre les horreurs d'une guerre éternelle, la dureté des institutions féodales, le scandale de ces rois toujours en lutte avec le Saint-Siège pour leurs divorces et leurs simonies. Il faut voir le mal, le voir
tel qu'il fut, c'est-à-dire formidable, précisément afin de mieux connaitre les services de l'Église, dont la gloire, dans ces siècles mal étudiés, n'est pas d'avoir régné, mais d'avoir combattu. Ainsi j'aborde mon sujet avec horreur pour la barbarie, aver respect pour tout ce qu'il y avait de légitime dans l'héritage de la civilisation ancienne. J'admire la sagesse de l'Église, qui ne répudia pas l'héritage, qui le conserva par le travail, le purifia par la sainteté, Ie féconda par le génie, et qui l'a fait passer dans nos mains pour qu'il s'y accroisse. Car, si je reconnais la décadence du monde antique sous la loi du péché, je crois au progrès des temps chrétiens. Je ne m'effraye pas des chutes et des écarts qui l'interrompent; les froides nuits qui remplacent la chaleur des jours, n'empêchent pas l'été de suivre son cours et de mûrir ses fruits.’
Wij hebben hier weer den geleerde met zijn sereene onpartijdighcid, zeker altijd bezield met apologetische bezorgdheid, maar overtuigd dat de waarheid niet beter kan worden gediend dan met ze te toonen zooals zij is, zonder wat ook te verbloemen of te verduiken. Met een woord Ozanam was de echte geschiedschrijver, zich nauwlettend houdend bij de concrete wezenlijkheid, zich niet verliezend in abstracte redeneeringen; en daaruit vloeide het prac- | |
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tische van zijn begrip van zijnen tijd. Daardoor ook kwam hij, kwam zijne school in botsing met de tegenovergestelde school, die van Veuillot en zijne aanhangers. Zeer veel van wat men de liberaal-katholieken - met recht - verwijt, zou vallen, indien men besefte dat, op practisch gebied, zij het goed voor hadden. Hun dwaling bestond enkel in dogmatische gronden te willen vinden voor hun gezond opportunism; doch ik meen niet dat Ozanam in die dwaling deelde. De lessen der historie leerden hem toe te geven aan de kwalen van zijnen tijd, het menschelijke mogelijke niet op te offeren aan het ideale onmogelijke, zooals de ultramontanen maar al te vaak geneigd waren te doen. Dezen, theoretisch in de waarheid, bewezen nochtans niet aan de Kerk zooveel diensten als de zoo gewraakte Liberaal-Katholieken. Was het niet Falloux die aan Frankrijk de groote weldaad schonk van de vrijheid van onderwijs, het nu nog eenig overblijvend bolwerk van den katholieken weerstand? Hadden de Fransche katholieken naar Montalembert's stem geluisterd, zij hadden België's voorbeeld gevolgd, en, onder de hoede der vrijheid, een katholieke partij gesticht, die hun misschien dezelfde voorrechten had verzekerd als wij die genieten in ons voorspoedig landeken. Misschien... want vergeten wij niet dat de Franschen in den grond niet van vrijheid houden, wel van gelijkheid; dat zij wispelturig van aard zijn, moeilijk om te regeeren. - Cesar erkende dat reeds. Zij kennen geen tusschenweg: of wel buigen zij voor de
dwingelandij, of wel verkeeren zij in opstand. In elk geval is Montalembert een van de weinige Franschmannen die wezenlijk van vrijheid hield en met staatsmansgeest was bedeeld; maar ook zijn Engelsche oorsprong van moederskante was daar voor iets tusschen. Ozanam was geen staatsman, al deelde hij de zelfde politieke meeningen; afgezonderd hield hij zich van den strijd der partijen, in de kalme atmosfeer der geleerdheid.
‘L'histoire n'a pas de spectacle plus commun que celui des générations faibles succédant aux générations fortes, des siècles destructeurs venant après des siècles fondateurs, et, quand ils ne croient faire que des ruines, préparant sans le savoir, les premières assises d'une con- | |
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struction nouvelle. Quand les barbares renversaient les temples de la vieille Rome, ils ne faisaient que dégager les marbres dont la Rome des papes a bâti ses églises. Ces Goths étaient les pionniers des grands architectes du moyen âge. Voilà pourquoi je remercie Dieu, en ces années inquiètes, et, au milieu des terreurs d'une société qui croit périr, de m'avoir engagé dans des études où je trouwe la sécurité. J'apprends à ne pas désespérer de mon siècle, en retournant à des époques plus menaçantes, en voyant quels périls a traversés cette société chrétienne dont nous sommes les disciples, dont nous saurons être au besoin les soldats. Je ne ferme point les yeux sur les orages du temps présent; je sais que j'y peux périr, et avec moi vette oeuvre à laquelle je ne promets pas de durée. J'écris cependant, parce que Dieu ne m'ayant pas donné la force de conduire une charrue, il faut néanmoins que j'obéisse à la loi du travail et que je fasse ma journée. J'écris comme travaillaient ces ouvriers des premiers siècles, qui tournaient des vases d'argile ou de verre pour les besoins journaliers de l'Église, et qui, d'un dessin grossier, y figuraient le bon Pasteur ou la Vierge avec des saints. Ces pauvres gens ne songeaient pas à l'avenir; cependant quelques débris de leurs vases trouvés dans les
cimetières, sont venus, quinze cents ans après, rendre témoignage et prouver l'antiquité d'un dogme contesté.
‘Nous sommes tous des serviteurs inutiles; mais nous servons un maitre souverainement économe, et qui ne laisse rien perdre, pas plus une goutte de nos sueurs qu'une goutte de ses rosées. Je ne sais quel sort attend ce livre, ni s'il s'achèvera, ni si j'atteindrai la fin de cette page qui fuit sous ma plume. Mais j'en sais assez pour y mettre le reste, quel qu'il soit, de mon ardeur et de mes jours. Je continue d'accomplir ainsi les devoirs de l'enseignement public... Ce travail résumera, refondra mes leçons et le peu que j'ai écrit.
‘Je le commence dans un moment solennel et sous de sacrés auspices. Au grand jubilé de l'an 1300, et le vendredi saint, Dante, arrivé, comme il le dit, au milieu du chemin de la vie, désabusé de ses passions et de ses erreurs, commença son pèlerinage en enfer, en purgatoire et en paradis.
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Au seuil de la carrière, le coeur un moment lui manqua; mais trois femmes bénies veillaient sur lui dans la cour du ciel: la Vierge Marie, sainte Lucie et Béatrix. Virgile conduisait ses pas, et, sur la foi de ce guide, le poëte s'enfonça courageusement dans le chemin ténébreux. Ah! je n'ai pas sa grande âme, mais j'ai sa foi. Comme lui, dans la maturité de ma vie, j'ai vu l'année sainte, l'année qui partage ce siècle orageux et fécond, l'année qui renouvelle les consciences catholiques. Je veux faire aussi le pèlerinage de trois mondes, et m'enfermer d'abord dans cette période des invasions, sombre et sanglante comme l'enfer. J'en sortirai pour visiter les temps qui vont de Charlemagne aux croisades, comme un purgatoire où pénètrent déjà les rayons de l'espérance. Je trouverai mon paradis dans les splendeurs religieuses du treizième siècle. Mais tandis que Virgile abandonne son disciple avant la fin de sa course, car il ne lui est pas permis de franchir la porte du ciel, Dante, au contraire, m'accompagnera jusqu'aux dernières hauteurs du moyen-âge, où il a marqué sa place. Trois femmes bénies m'assisteront aussi: la Vierge Marie, ma mère et ma soeur; mais volle qui est pour moi Béatrix m'a été laissée sur la terre pour me soutenir d'un sourire et d'un regard, pour m'arracher à mes découragements, et me montrer sous sa plus touchante image, cette puissance de l'amour chrétien dont je vais raconter les oeuvres.
‘Et maintenant, pourquoi donc hésiterais-je à imiter le vieil Alighieri, et à terminer cette préface comme finit celle de son Paradis, en mettant mon livre sous la protection du Dieu béni dans tous les siècles!’
Inschoon en -roerend is deze voorrede. Altijd heeft zij mij op bijzondere wijze aangegrepen, niet alleen door de diepte van 't gevoel, de wijde vlucht der gedachten, het poëtieke der beelden, maar ook omdat zij een volledig overzicht gunt van Ozanam's werkzaamheid op geestesgebied. Het plan door hem vooruitgezet, mocht hij toch gedeeltelijk uitwerken, zooal niet zoo uitvoerig als hij het zou gedroomd hebben, dan ten minste met aanwijzende hoeksteenen. Zoo gaf hij in zijn ‘Civilisation au cinquième siècle’ - de twee eerste bundels zijner volledige werken - een tafereel van de vervallende maatschappij van 't Roomsche Keizerrijk,
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langzamerhand doordrongen met den opkomenden geest des Christendoms. Beurtelings toetst hij alzoo het recht, de letteren, de wijsbegeerte, de zeden, de heele samenleving, bijna onbewust den invloed der Kerk ondergaande en aldus voor verval beschut.
Is het niet karakteristiek voor Ozanam's natuur, voor zijn delicaten geest, wars van alle schelle kleuren en scherpafgeteekende conflicten, dat hij juist een periode van verval kiest waar de werking van 't geloof om zoo te zeggen in de schaduw geschiedt? Het was hem immers vooral te doen om de rol der Kerk te laten waardeeren; apologeet door de wetenschap was hij in al zijne schriften, zonder ooit de rechten dier wetenschap te kort te doen. En hij kiest niet een tijdperk waar de Kerk in vollen luister staat.
Interessant zou het hier zijn voor een bevoegde pen een parallel in te stellen tusschen den Lyonschen historicus in het half-donker zijner mystieke gezindheid en onzen strijdlustigen, gloedvolien Kurth. Deze heeft immers bijna hetzelfde onderwerp behandeld in zijn meesterlijke ‘Origines de la Civilisation’, maar het verschil van temperament blijkt reeds uit de verschillende bewerking van een zelfde stof. Hoeveel breeder, vaster, machtiger is de greep van Godefroid Kurth! Hij is meer karakter uit een stuk, man van genie, terwijl Ozanam de fijne natuur blijft, die verscholenheid en schaduw zoekt. Beiden waren anders bezield door dezelfde brandende overtuiging, werden verteerd door den eigensten ijver voor de waarheid en het goede, en hunne conclusie is dezelfde; maar Kurth stelt de Kerk in 't volle licht der historie, laat al de stralen van openbaarheid en klaarheid vlak op haar vallen, terwijl Ozanam, in zijne schuchtere ingekeerdheid, enkel door overreding werkt.
Slechts terloops kan dat hier aangeduid worden.
Wat Ozanam in de twee boekdeelen van ‘La Civilisation au cinquième siècle’ had begonnen, zet hij voort in de twee volgende: ‘Études germaniques’. Maar in plaats van den invloed der Kerk aan te duiden over eene vervallende maatschappij, in de uitgeleefde Romeinsche beschaving, wordt hier de rol van 't Christendom geschetst bij de primitieve Germaansche stammen, nog als in maagdelijke
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ongedeerdheid verkeerend. Niet minder grondig en boeiend is deze studie dan de vorige.
Wij hebben gezien dat de geleerde de groote figuur van Dante als slotsteen meende te plaatsen boven zijne middeneeuwsche vorschingen. Daartoe gebruikte hij de thesis die hem, in 1839, den doctorstitel in de Sorbonne had veroverd. Hij gaf ze uit onder den naam: ‘Dante et la philosophie catholique au treizième siècle’.
Over Dante was de mystieke Ozanam nooit uitgepraat. Alle geesteswegen kwamen voor hem uit op deze centrale verschijning die zoowel zijnen waarheidnood als zijne schoonheidsbehoefte bevredigde, die den christen evenwel als den denker in bewondering bracht. In dit werk brengt hij echter vooral hulde aan Dante's wijsgeerige grootheid. Hij toonde hoe de Florentijner de heele philosophie der dertiende eeuw, de scolastieke, die van St. Thomas, in zijn onsterfelijk gedicht als samenvat. Als wetenschapsman was Dante, gelijk zoovele grooten der 13e eeuw, leerling van Aristoteles; maar gedreven door zijn idealiseerend genie, heeft hij als 't ware het al te positieve van de Aristotelische leer afgeschud, om met zijn eigen lyrism over wijsbegeerte, veeleer met Plato mede te gaan.
Maar Ozanam laat over Dante als dichter de vrije teugels aan zijne geestdrift in de bekoorlijke studie: ‘Etudes sur les sources poétiques de la Divine Comédie’, gevoegd bij het zoo bekoorlijke werk: ‘Les Poëtes franciscains’.
Ozanam's meesterwerk! Daar kan zijn fijne geest zich vermeien in 't gezelschap der bevriende figuren van heiligen en kunstenaars, bij de zoete gestalten van een Franciscus van Assisi, eene Heilige Clara. Daar kan hij de verwantschap aanduiden tusschen heiligheid en kunst, bewijzen hoe het ideaal van de eene straalde in de werken van de andere, en hoe het nieuw ideaal der nederige broeders: Franciscus en zijne volgelingen - hun vereering der armoede, hun gemeenschap met de natuur - opbloeide in een nieuwe kunstschool: die van Giotto en de andere Italiaansche primitieven. Als een gemeenplaats mag dat nu voorkomen, na zoo menigvuldige franciskaansche kunsten geschiedenisvorschingen, nu protestanten zelf zooveel belang hechten aan de studie van Franciscus' persoonlijk- | |
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heid; maar in Ozanam's tijd waren die gedachten in 't geheel geen gemeen goed; als baanbreker trad hij op, en wat ook andere werken mogen gebracht hebben, zij zullen toch niets ontnemen aan de fleur van delicaat gevoel die heel dit gedicht in proza omgeurt.
Uit warme geestdrift is dit boek geboren, uit liefde voor de schoonheid die, in Italië, u bij elken stap om zoo te zeggen tegenlacht en -straalt. Ozanam was een vurige minnaar van de Italiaansche bekoorlijkheid. Bij hem heb ik die eerst leeren kennen, vooraleer ze levend in stralende kunstwerken te aanschouwen. Het land ‘wo die Citronen blühn’ was het vaderland van 's geleerden geestesideaal, levensopvatting, hoogste kunstbegrip. Veel beter dan voor Frankrijk kan het gelden, dat ieder gecultiveerd mensch twee geboortegronden bezit: zijn eigen en Italië. Doch wat Ozanam in Italië meest boeide was het dubbel geestes- en harte-ideaal, voor hem verpersoonlijkt in Dante en in Franciscus: Dante, de adelaar der gedachte, Franciscus, de volksheld, het levend ideaal van nederigheid, zachtmoedigheid en kuischheid. Daarom bekroont hij zijne Franciscus' studie met zijn opsporen der bronnen van de Divina Commedia, en vindt hij die in de naïeve en bekoorlijke legenden der middeneeuwen. In den grond zijn ‘Les poëtes franciscains’ eene verheerlijking der volkspoëzie, opbloeiend in de figuur van Franciscus en, door hem, bezielend alle kunstvertakkingen: letterkunde, schilder- en bouwkunst, verzen en muziek.
Van Franciscus zelf zegt hij: ‘Un coeur si passionné ne se déchargeait pas assez par la prédication. La prédication ne sort pas de la prose, et la prose, si éloquente qu'elle devienne, n'est, après tout, que le langage de la raison. Quand la raison a produit sous une forme exacte et lumineuse la vérité qu'elle conçoit, elle demeure satisfaite; mais l'amour ne se contente pas si facilement: il faut qu'il reproduise les beautés dont il est touché, dans un langage qui émeuve et qui ravisse. L'amour est inquiet: rien ne le satisfait; mais aussi rien ne lui coûte. Il ajoute à la parole, il lui donne l'essor poétique, il lui prête le rhythme et le chant, comme deux ailes. Saint François voyait la poésie honorée par l'Église, qui lui donne la première place dans
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son culte, dans le choeur même de ses basiliques et au pied de l'autel, tandis que l'éloquence reste dans la chaire, plus près de la porte et de la foule’.
Die zang der liefde bij Franciscus welde op in zijn lied der zon, waarin hij heel het geschapene noopt om met hem den lof des Scheppers in te stemmen, den lofzang dien onze Tinel zoo populair heeft gemaakt. Want Franciscus, als alle echte dichters, was verliefd op natuurschoon: ‘... Le dernier trait de ressemblance, et pour ainsi dire de parenté, entre Saint François et ces grands esprits, (Homère, Dante, etc.) c'était sa passion pour la nature. L'amour de la nature est le lieu commun de toutes les poésies. Il n'y a pas de troubadour qui ne célèbre de son mieux le joli mois de mai, le retour des fleurs, les doux concerts des oiseaux, et le murmure des ruisseaux dans les bois. Mais... il n'est pas si commun, si facile qu'on le pense d'aimer la nature; c'est-à-dire de sortir de soi, de considérer le monde extérieur avec désintéressement et respect, d'y chercher non des plaisirs, mais des leçons. Aussi le christianisme, si souvent accusé de fouler aux pieds la nature, a-t-il seul appris à l'homme à la respecter, à l'aimer véritablement, en faisant paraître le plan divin qui la soutient, l'éclaire et la sanctifie. C'était à cette clarté que François considérait la création; il en parcourait tous les degrés pour y chercher les vestiges de son Dieu; it retrouvait celui qui est souverainement beau dans les créatures belles; il ne dédaignait pas les plus petites, les plus méprisées, et, se souvenant de leur commune origine, il les nommait ses frères et ses soeurs. En paix avec toutes choses, et revenu en quelque sorte à la primitive innocence, son coeur débordait d'amour non-seulement pour les hommes, mais pour tous les animaux qui brontent, qui volent et qui rampent; il aimait les rochers et les forêts, les moissons et les
vignes, la beauté des champs, la fraîcheur des fontaines, la verdure des jardins, et la terre et le feu, et l'air et les vents, et il les exhortait à rester purs, à honorer Dieu, à le servir.’
Uit dit poëtiek gevoel zijn niet enkel de verzen van Franciscus zelf ontstaan, van Jacopone de Todi, de zoo oorspronkelijke figuur van een in den ban gezette heilige, van den dichter van het Stabat Mater dolorosa en van het
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verrukkelijke Stabat Mater speciosa - een perel door Ozanam in 't licht gesteld - maar ook de Fioretti ontloken op Franciscus' graf, uit denzelfden geest geboren. Ozanam geeft er eene keurige vertaling van op het einde zijner studie.
Doch ook de beeldende kunsten moesten getuigenis geven van de nieuw-ontvlamde liefde:
‘Les hommes du moyen-âge’, zegt Ozanam, ‘ne pensaient pas avoir achevé un monument pour avoir élevé pierre sur pierre: il fallait que ces pierres parlassent, qu'elles parlassent le langage de la peinture, qui est entendu des ignorants et des petits; que le Ciel s'y rendît visible, et que les anges et les saints y demeurassent présents par leurs images, afin de consoler et de prêcher les peuples.’
Ook sluit Ozanam zijn! werk over de Franciscaansche dichters door een hoofdstuk over Santa Croce van Firenze, de Franciscaansche kerk waarvoor Dante's standbeeld prijkt, aldus weerom de twee grootste beelden van Italië vereenigend.
Ik heb lang getoefd bij de ‘Poëtes franciscains’. Niets is trouwens beter in staat om ons de inborst, de poëtieke gaven van den Lyonschen geleerde te doen kennen, zijne liefde voor het land der schoonheid - Italië - te laten voelen. En nochtans in de twee bundels brieven, die bij Ozanam's volledige werken werden gevoegd, komt die liefde misschien nog beter tot haar rechten. Daar heet het bij voorbeeld over Pisa: ‘Saint-Marc de Venise m'étonne, mais c'est une basilique toute grecque, c'est Sainte-Sophie qui a passé la mer. Saint-Martin de Lucques me rappelle encore les belles églises romanes des bords du Rhin. Notre-Dame de Pise ne me rappelle rien, rien ne l'annonce.... Ces vieux tailleurs de pierre avaient compris que l'église doit être une Jérusalem céleste, et ils construisirent celle-ci avec tant de légèreté, qu'on ne saurait dire si elle s'est élevée de terre, ou si elle y pose seulement, descendue du ciel. Les quatre-vingt-quatre colonnes qui portent ses cinq nefs sont élancées comme les palmiers des jardins éternels. Des anges qu'on croit peints par Ghirlandaio, mais qui vivent assurément, montent et descendent en groupes charmants le long du grand arc du sanctuaire. Au fond de l'abside, entre la Vierge et saint Jean, le Christ est assis dans sa
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gloire, écrasant sous les pieds de son trône le lion et le dragon. Le fond d'or sur lequel il se détache est comme la lumière qui émane du Verbe divin pour éclairer le ciel et le monde: Ego sum lux mundi. Devant cette grande figure, sous le regard de ces yeux impassibles qui vous saisissent dès l'entrée de la cathédrale, on ne peut que tomber à genoux et dire: Tu Rex gloriae, Christe, - tu Patris sempiternus es Filius.
‘Les anciens maîtres appelaient cette sorte de représentation: une Majesté. Assurément une majesté infinie règne dans l'abside de Pise, comme une grâce inexprimable dans les colonnades, sans parler de la richesse des marbres, des mosaïques... Il est vrai, je reconnais ici les traces de bien des époques différentes: des chapiteaux sculptés longtemps avant le Christ par quelque ouvrier d'Athènes ou de Corinthe, des colonnes romaines, des ornements imités de la fantaisie orientale, les tributs élégants de la Renaissance et de l'art moderne. Mais cette diversité ne me déplaît pas, j'y vois le christianisme qui a le secret d'employer et de consacrer tout ce qu'il trouve sur la terre; je vois dans cette église de tant de siècles, l'image de l'église immortelle qui se bâtit avec les élus de tous les pays et de tons les temps.
‘... Une des plus grandes beautés de ces édifices, c'est la lumière qui les colore. Le soleil a échauffé et purifié leurs assises de marbre, il les a revêtues comme d'un vêtement blanc et doré, tel qu'on se figure celui des saints. Quand au 15 août, sous les feux de l'été, Notre-Dame de Pise apparaissait ainsi resplendissante, qu'on arborait au haut de la coupole le grand étendard national, le gonfalon rouge avec la croix blanche, qu'on déployait tout autour de l'édifice l'écharpe de soie enrichie d'or et de pierreries appelée la ceinture de la Vierge, ne pouvait-on pas dire que la cathédrale vivait, qu'elle était comme une personne glorieuse et immortelle, comme une épouse parée pour son époux?’
Welke pracht van beschrijving! welke poëzie van beelden! Ozanam is bijzonder gelukkig in het prijzen van deze eenige verzameling van kunstwerken: de dom van Pisa, met zijn neigenden toren, de doopkapel, het Campo-Santo. Kwam dat uit een voorgevoel van de schuilplaats
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die Pisa hem zou verleenen in zijne laatste levensmaanden? Doch overal waar hij Italië raakt, krijgt zijne pen vleugels van geestdrift en bewondering.
Ook Ruskin heeft de pracht van Italië bezongen, de primitieve meesters terug in eere gebracht, doch, moet ik het bekennen, bij al zijne genialiteit, de flitsen van licht die hij plots in een gedacht werpt, vind ik bij hem het gemis aan logiek, aan gevolgtrekking, eigen aan 't Engelsch ras. Een oogenblik verheldert hij een onderwerp; men wordt als verblind door 't schelle licht; men denkt een genialen denker en gids te volgen, en 't oogenblik daarna, staat men alleen in een moeras.
Niet zoo met Ozanam. Aan den grond van zijne bewondering en liefde staat eene philosophieke basis, en vooral een levendig geloof. Hij weet waarom die kunstheerlijkheden hem zoo aanspreken, en vooral uit welk godsdienstig gevoel zij ontstonden. Dat geeft hem veel voor in opzicht van begrijpen en waardeeren, op den protestant Ruskin wiens geloof tot een zeer vage soort behoorde.
Heeft men - hebben de katholieken in 't bijzonder - Ozanam niet te veel verwaarloosd in hun ontdekking van Ruskin?
Niet alleen uit Italië schreef Ozanam merkweerdige brieven, ook zijne reis in 't Noorden van Spanje heeft hem meesterlijke bladzijden ingegeven, doch die vatte hij samen in zijn: ‘Pèlerinage au pays du Cid’, een zijner schitterendste, betooverendste werken. Voor zijne gezondheid was hij heel op 't einde zijns levens - Herfst 1852 - eene kuur naar de Pyreneën gaan doen. Van daar uit reisde hij, over Biarritz, naar Burgos, ‘le pays du Cid’. Biarritz was toen nog niet de kokette badstad van nu, getuige de brief, dien Ozanam er den 6 November schrijft:
‘Dieu est l'auteur de toute poésie; il l'a répandue à flots dans la création, et s'il a voulu que le monde fût bon, il l'a aussi voulu beau. Autrement, dites-moi pourquoi ces belles cimes des Pyrénées portent avec tant d'essor leurs pics de granit rose jusqu'au ciel? Pourquoi s'échappent de leurs flancs des cascades si bondissantes, des torrents si bruyants et si purs? Oui, il y a comme un sentiment de pureté morale sur ces hauteurs que le pied de l'homme
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souille rarement, au bord de ces eaux qui ne désaltèrent que les chamois, au milieu de ces fleurs qui ne s'ouvrent que pour parfumer la solitude du Seigneur. David avait visité les sommets du Liban, quand it s'écriait: Mirabilis in altis Dominus! il avait contemplé la mer, quand il disait: Mirabiles elationes maris.
‘Nous aussi, nous sommes descendus au bord de l'Océan; nous sommes là dans un joli village jeté sur des écueils, et nous ne nous lassons pas des grandes scènes qu'il nous donne chaque jour. Tout le monde sait que la mer a une majesté infinie; mais ce n'est qu'en la voyant qu'on apprend combien elle a de grâce. Nous revenons, ma femme et moi, tout enchantés d'un coucher de soleil. L'astre allait disparaître derrière les montagnes d'Espagne que nous découvrons d'ici, et dont les lignes hardies se découpaient sur un ciel parfaitement beau. Ces montagnes baignaient leurs pieds dans une brume lumineuse et dorée qui planait au-dessus de la mer. Les lames se succédaient vertes, azurées, quelquefois avec une teinte de rose et de lilas, et venaient mourir sur une plage de sable, ou bien se briser contre les rochers qui encaissent la plage, et qu'elles blanchissaient de leur écume. Le flot, venu de loin, montait contre i'écueil et jaillissait en gerbe avec toute l'élégance de ces eaux que l'art fait jouer dans les jardins des rois. Mais ici, dans le domaine de Dieu, les jeux sont éternels. Chaque jour ils recommencent et varient chaque jour selon la violence des vents et la hauteur des marées. Au delà de cette variété inépuisable et de ces merveilles diverses qui animent le rivage, il y a l'immensité qui ne change point, il y a la pleine mer s'étendant à perte de vue comme une image de l'infini, il y a le bruit des flots qui ne se taisent jamais et qui rendent témoignage à leur Créateur...’
Die brief zoo vol poëtieke geestdrift en bewondering, sluit op de weemoedigste wijze: ‘Que voulez-vous? je rentrais ému des belles choses que je venais de voir, et je vous ai écrit de l'abondance du coeur. Cela ne vaut-il pas mieux, après tout, que si je vous avais écrit avec la même abondance dans un de ces jours de tristesse où je vois tout en noir, où je rêve ma carrière perdue, une triste existence
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de malade, et ma famille abandonnée à tous les hasards du plus sombre avenir?’
Hij zou inderdaad den ganschen winter en den volgenden zomer in Italië, eerst te Pisa, dan op den boord der zee te Antignano kwijnen, en enkel Frankrijk terugzien om te sterven. Doch vooraleer zijn vaderland en de kusten van den Oceaan te verlaten, had hij eene bedevaart ter harte: de reis naar het naburige Notre-Dame de Buglosse, de bakermat van Vincentius a Paulo.
Want nevens den geleerde, leefde in Ozanam de groote en vrome christen, de stichter van 't liefdadige genootschap dat duizenden en duizenden leden telt in alle werelddeelen. Te zeer gekend is het ontstaan van deze nu zoo machtige maatschappij, ontworpen door enkele studenten die tegen de bekoringen van 't Parijsche leven, hun geloof wilden beveiligen door het beoefenen der liefdadigheid, dan dat hier daarover moet uitgeweid worden. Aan den anderen kant heeft die stichting een te groote rol gespeeld in het leven van Ozanam om ze onvermeld te laten.
Het is misschien ook niet ongepast aan te toonen hoe die ingeving van geloof te goeder uur kwam. Want een sociaal gedachte lag haar ten gronde, een gedachte die misschien niet hare volle ontluiking vond. Wat men ook aan onzen tijd moge verwijten, aan deze XIXe eeuw, die zooveel mannen van beteekenis telde, die nevens betreurenswaardige wanbegrippen toch edelmoedige betrachtingen koesterde, - wat men de moderne oriënteering moge verwijten, toch blijft het waar dat zij menschlievend gestemd is. De zeden zijn verzacht; het opkomen zelf der democratie toont aan dat er meer bezorgdheid bestaat voor het lot der kleinen en nederigen: van het volk.
Levens als dat van Ozanam waren bezield met die innige bekommernis met het lijden en strijden der menigte, die geen anderen oorsprong kent dan het Christendom. De heidensche beschaving heeft zelfs den naam niet vermoed van het christelijk medelijden, terwijl het katholiek geloof uit liefde tot God en den medemensch bestaat. Doch dit tweede deel van 't goddelijk gebod - de liefde tot den naaste - dat altijd in de Kerk geleefd heeft, had in de eerste eeuwen en tot op onzen tijd meer den vorm van
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eigenlijke liefdadigheid: het uitreiken van aalmoezen, het verplegen van de duizenderlei menschelijke ellende. Ozanam, bij 't stichten van 't Genootschap van den H. Vincentius a Paulo, behield wel dien vorm, maar, in zijn gedacht, moest de jeugdige vereeniging vatbaar zijn voor alle uitbreiding. Die jongelingen die, op zijn roepen, uit alle gouwen en gewesten, uit alle standen en geslachten, weldra oprezen, moesten het machtige leger van 't goed uitmaken, waaruit alle initiatieven zouden groeien, alle edele opvattingen spruiten. In zijnen tijd immers ontstonden vele goede werken: patronaten, jongelingskringen, uit de eigenlijke Conferenties. Geen twijfel of de stichter, bij het naken der huidige machtige sociale organisatie en eens in voeling met haar geraakt, zou zijne legerscharen als eerste werkers in die beweging geworpen hebben, had het als eene eer aangezien daarin aan de spits te staan. Dit is nu niet gebeurd. De Vincentius-maatschappij, bij al het goed dat zij gesticht heeft, schijnt wat in slenter weg te dommelen.
Laat ons hopen dat het eeuwfeest van haren ontwerper een nieuwen geest van jeugd en rijke veerkracht in haar zal wakker roepen.
In 't leven van Ozanam ten minste brachten deze liefdadige vreugden den zoetsten troost, de meest zalvende leniging, vooral wanneer de schaduwen des doods reeds rond hem aangroeiden. Zijne laatste openbare woorden werden gericht tot de Vincentianen van Livorno, den 1en Mei 1853; want op zijne reizen was het hem geen klein genot overal eene tweede familie te ontmoeten in den persoon der confraters van zijne liefdadige stichting.
Het einde van dien weldoener der menschheid, van dien fijn-bekoorlijken geest, van dien nooit gekenden en toch zoo geliefden vriend, dit weemoedig einde, men voelt het naken, men zou het willen ontwijken; men kan niet. En toch, het is zoo schoon!
Maar eerst, uit zijne brieven, moet nog een gedacht gegeven worden van zijn innig familieleven, van de teederheid van dit gemoed, de kieschheid van dit hart. Ozanam was een goede zoon, een minnende echtgenoot, een teedere vader, een trouwe vriend, en al die genegenheden wist hij te kleeden in de hem eigen kieschheid van uitdrukking. Bij
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den dood zijns vaders schrijft hij: ‘... J'ai besoin d'intermédiaires entre ma petitesse et l'immensité de Dieu: et maintenant je suis pareil à celui qui, demeurant dans une région orageuse, sous l'abri d'un large toit, en lequel it aurait mis sa confiance, le verrait brusquement s'écrouler et resterait perdu sous la voûte infinie des cieux.’
Nog gevoeliger was hem het verlies zijner moeder. Hij schrijft twee jaren later - 21 Januari 1842 - aan een zijner neven die door hetzelfde ongeluk was getroffen: ‘... Sans doute rien n'est plus déchirant que cette longue absence, rien n'est plus sombre que cette solitude croissante et ce vide que la mort fait autour de nous, et dans le premier moment toute pensée de consolation semble impossible, injurieuse même pour notre tristesse. J'ai connu cet état: mais il a peu duré. Bientôt d'autres moments sont venus où j'ai commencé à pressentir que je n'étais point seul, où quelque chose d'une douceur infinie s'est passé au fond de moi; c'était comme une assurance qu'on ne m'avait point quitté, c'était comme un voisinage bienfaisant quoique invisible, c'était comme si une âme chérie, en passant, m'eût caressé de ses ailes. Et de même qu'autrefois je reconnaissais les pas, la voix, le souffle de ma mère; ainsi quand un souffle réchauffant ranimait mes forces, qu'une idée vertueuse se faisait entendre à mon esprit, qu'une salutaire impulsion ébranlait ma volonté, je ne pouvais m'empêcher de croire que c'était toujours elle.
‘Maintenant après deux années, après le temps qui peut dissiper les premiers égarements d'une imagination ébranlée, j'éprouve toujours ceci. Il y a des instants de tressaillement subit, comme si elle était là, à mes côtés; il y a surtout, lorsque j'en ai le plus besoin, des heures de maternel et filial entretien, et alors je pleure peut-être plus que dans les premiers mois, mais il se mêle à cette mélancolie une ineffable paix. Quand je suis bon, quand j'ai fait quelque chose pour les pauvres qu'elle a tant aimés, quand je suis en repos avec Dieu qu'elle a si bien servi, je vois qu'elle me sourit de loin. Quelquefois si je prie, je crois écouter sa prière qui accompagne la mienne, comme nous faisions ensemble le soir au pied du crucifix. Enfin souvent, - je ne le dirais à personne, mais à toi je puis le dire, -
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lorsque j'ai le bonheur de communier, lorsque le Sauveur vient me visiter, il me semble qu'elle le suit dans mon misérable coeur, comme tapt de fois elle le suivit, porté en viatique, dans d'indigentes maisons, et alors j'ai une ferme croyance de la présence réelle de ma mère auprès de moi’.
Ik ken weinige bladzijden van meer roerende aandoening, van meer aangrijpende innigheid dan deze.
Wel wat vreemd komt ons Belgen daarentegen de wijze waarop Ozanam van zijn toekomend huwelijk spreekt en zich om zoo te zeggen verontschuldigt verliefd te zijn. Doch wij moeten rekening houden met de Fransche gebruiken. Wij, Germanen, hebben een ander opvatting der vrouw, meer eerbied voor hare persoonlijkheid, hare vrijheid, een hooger gedacht van de liefde. De Fransche huwelijken nochtans zijn over 't algemeen zeer gelukkig. 't Is enkel in zekere litteratuur dat de onzedelijkheid tot vervelens toe mode wordt. En in elk geval was Ozanam een voorbeeldige echtgenoot en smaakte hij alle geluk in zijne verbintenis met Mej. Amélie Soulacroix. Enkel met een meisje - ‘petite Marie’ - werd die echt gezegend en in de brieven van den vader zien wij het kind zijn ouders op reis vergezellen, zelfs in audientie bij den Heiligen Vader Pius IX. ‘... Ma petite Marie se conduisit comme un petit ange; en nous voyant, sa mère et moi agenouillés devant le pape, elle se mit à genoux toute seule - (zij was achttien maanden slechts) - joignant ses mains avec un air de vénération’.
Onder Ozanam's schoonste brieven mogen die aan zijne vrienden gerekend worden; en dat is niet te verwonderen bij een vertrouwde van Lacordaire, van iemand die de vriendschap noemde: ‘le plus parfait des sentiments de l'homme, parce qu'il en est le plus libre, le plus pur et le plus profond’.
Doch vrienden, vrouw, kind, de vreugden van den letterkundigen arbeid, de vertroostingen van het armenbezoeken en goed-stichten, alles zou de jeugdige strijder vaarwel zeggen en met heldhaftige onderwerping den dood aanveerden. Lacordaire verhaalt in de Notice die hij zijn vriend gewijd heeft: ‘La veille du mois de septembre,
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accompagné de sa femme, de sa fille, de ses deux frères, Ozanam sortit de la maison qu'il occupait au petit village de l'Antignano, sur le bord de la mer. En sortant, il ôta son chapeau, et, les mains levées vers le ciel, il prononça cette prière: ‘Mon Dieu, je vous remercie des souffrances et “des afflictions que vous m'avez envoyées dans cette de-” meure; acceptez-les en expiation de mes péchés’. Puis, se tournant vers sa femme: ‘Je veux qu'avec moi tu “bénisses Dieu de mes douleurs.” Et aussitôt, se jetant dans ses bras: “Je le bénis aussi des consolations qu'il m'a” données’.
Reeds te Pisa, in de voorgaande maand April, had hij een roerend gebed geschreven: ‘J'ai dit: Au milieu de’ mes jours, j'irai aux portes de la mort.
‘J'ai cherché le reste de mes années. J'ai dit: Je ne verrai plus le Seigneur mon Dieu sur la terre des vivants.
‘C'est le commencement du cantique d'Ezéchias: je ne sais si Dieu permettra que je puisse m'en appliquer la fin. Je sais que j'accomplis aujourd'hui ma quarantième année, plus que la moitié du chemin de la vie. Je sais que j'ai une femme jeune et bien-aimée, une charmante enfant, d'excellents frères, une seconde mère, beaucoup d'amis, une carrière honorable, des travaux conduits précisément au point où ils pourraient servir de fondements à un ouvrage longtemps rêvé. Voilà cependant que je suis pris d'un mal grave, opiniâtre... Faut-il donc quitter tous ces biens que vous-même, mon Dieu, vous m'avez donnés? Ne voulez-vous pas, Seigneur, vous contenter d'une partie du sacrifice? Laquelle fautil que je vous immole de mes affections déréglées? N'accepterez-vous point l'holocauste de mon amour-propre littéraire, de mes ambitions académiques, de mes projets même d'étude où se mêlait peut-être plus d'orgueil que de zêle pour la vérité? Si je vendais la moitié de mes livres pour en donner le prix aux pauvres, et, me bornant à remplir les devoirs de mon emploi, je consacrais le reste de ma vie à visiter les indigents, à instruire les apprentis et les soldats, Seigneur, seriez-vous satisfait, et me laisseriez-vous la douceur de vieillir auprès de ma femme et d'achever l'éducation de mon enfant? Peut-être, mon Dieu, ne le voulez-vous
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point? Vous n'acceptez pas ces offrandes intéressées: vous rejetez mes holocaustes et mes sacrifices. C'est moi que vous demandez. Il est écrit, au commencement du livre, que je dois faire votre volonté. Et j'ai dit: ‘Je viens, Seigneur.’
De groote bekoorlijkheid van Ozanam's figuur is juist het pathetieke van zijn lot, dat, vroeg sterven toen alles in zijn leven nog aan 't ontluiken was, het onafgewerkte van zijnen arbeid, en, te midden van het levendigst geloof, het diep-menschelijke van al zijn voelen en denken. Inderdaad God eischte het volledige sacrificie: 't was zijn dienaar dien hij terug vroeg. Ozanam, bijna stervend op een schip gedragen, kon Marseille nog bereiken, maar reeds den 8en September, feest van Onze-Lieve-Vrouw-geboorte, ontsliep hij in de armen zijner geliefden. Aan den priester die hem de laatste sacramenten toediende en tot vertrouwen in God aanwakkerde, antwoordde hij deze woorden kenteekenend voor geheel zijn leven: ‘Eh! pourquoi le craindrais-je? je l'aime tant’.
M.E. Belpaire.
25 April 1913.
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