Ticheler. Il est bien dommage que le peintre, rassasié d'honneurs et de louanges, nous ait frustrés de la vue de ses chefs-d'oeuvre, et n'expose plus guère que dans son atelier de la place Lehon. D'autre part, il est vrai, cette manière d'exposer présente d'incontestables avantages.
L'arbre généalogique des deux frères Schoemaker, - où il est fait mention de deux couples de jumeaux morts-nés, - défraie une partie de l'article du comte Maurin Nahuys. Le savant numismate rendra compte prochainement de plusieurs manuscrits du 16me siècle, découverts il y a quelques semaines dans une ancienne abbaye du Hainaut.
M. Tottmann, que le lecteur connaît déjà, passe en revue les instruments de musique anciens, connus sous le nom de Musée de Wit, à Leipzig. La ville de Berlin vient de soutirer à l'artiste l'acte de vente de sa célèbre collection. 11 est payé rubis sur l'ongle, le célèbre viole-de-gambiste (quel mot!) que nous avons eu la bonne fortune d'entendre au Conservatoire de Bruxelles, il y a quelques années, mais, au bout du compte, c'est lui, Paul de Wit, qui paie les violons....
Arrive le tour de MM. Van den Gheyn et Van-Reuth, avec la suite de leurs articles respectifs, Ensuite M. Van Even donne le fion à sa monographie d'Eerrijck de Putte.
C'est Juste-Lipse qui est bien loti, quoi! Il a trouvé un interprète très entendu en M. Charles Piot, à qui l'histoire de notre pays doit tant d'érudites compilations. L'archiviste-général du Royaume tire au clair des circonstances complètement inconnues jusqu'ici de la vie du fameux professeur, dont la ville de Louvain fait encore tant de cas aujourd'hui. Il me souvient que, traversant une rue de la cité de l'Alma Mater, lors des fêtes jubilaires de 1884, je lus sur une maison