Dietsche Warande. Nieuwe reeks 2. Jaargang 1
(1887-1888)– [tijdschrift] Dietsche Warande– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd
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Chronique des expositions industriellesA propos de l'Exposition de l'Union des Arts décoratifs.HNE des caractéristiques de notre fin de siècle sera le doute. C'est un mal endémique auquel peu échappent totalement, car le choc des idées use bien vite les angles de la personnalité et nous rapetisse presque tous au même niveau. Il n'y a plus de grandes idées arrêtées, indiscutées; la manie de la recherche des causes premières des choses a conduit insensiblement au scepticisme quasi universel. L'éternel ‘que sais-je’ de Montaigne germe en nous et... on végète. Plus rapidement que le reste de l'humanité, les artistes ont souffert de ce manque de foi engendrant le doute d'eux-mêmes. Et c'est la compréhension parfaite de cette vérité inéluctable qui a permis à Alphonse Daudet de les typer par une phrase remarquable dans une oeuvre foite et sincère, ‘Sapho’ - dont les tendances philosophiques sont discutables, mais non la valeur littéraire: ‘Les artistes contemporains sont des détraqués et des compliqués.’ Détraqués et compliqués! Hélas! oui, ils le sont parce que le critérium de l'art gît dans les idées reçues, qui, sous les formes de l'art plastique, expriment la synthétisation des religions, des moeurs et des coutumes populaires; religions, moeurs et coutumes détraquées et compliquées de nos temps. On a abandonné l'éternelle vérité pour s'engager dans les sentiers tortueux des vaines discussions basées sur des hypothèses, échafaudées à leur tour sur des négations sans preuves. C'est en définitive, sous le règne de la négation triomphante, inapte à reconstituer ce que les siècles antérieurs étaient parvenus à édifier, que nous vivons. Le détraquement est général et les complications sans fin enserrent, torturent les âmes; le culte de la matière a détrôné la souveraineté de l'esprit. On le constate sans être à même de porter remède au mal latent, la panacée universelle est à trouver. Existe-t-elle dans les coutumes passées ou dans les théories de l'avenir? Nul ne le pourrait dire au juste, quoiqu'un courant d'idées irrésistible entraîne vers les choses du passé. | |
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Ce courant pourrait être favorable surtout aux Beaux-Arts et à ses multiples manifestations. Car n'oublions pas que le décret de l'Impératrice-reme, Marie-Thérèse, en date du 20 mars 1773, rendant aux artistes-peintres, sculpteurs, graveurs et architectes, par la suppression du régime tutélaire des gildes, la liberté et l'exemption des lois de n'importe quel corps, leur a donné, par le fait même, le droit de se dispenser de toute instruction artistique. Le contrôle du savoir était aboli. M.E. Slingeneyer, député de Bruxelles, constatait le fait dernièrement encore à la tribune nationale, et préconisait un retour vers les anciennes corporations.Ga naar voetnoot(1) L'infériorité de notre puissance artistique vis-à-vis de celle des autres nations est incontestable, d'après ce qu'a démontré l'honorable représentant. Le pessimisme toutefois ne doit pas mener à croire qu'aucun progrès n'ait été réalisé depuis 1830, date à laquelle nous n'avions pas d'artisans sculpteurs capables de travailler à l'érection de la colonne du Congrès. Certes, à partir de cette époque nous avons donné une vigoureuse poussée en avant à l'enseignement artistique, surtout depuis l'exposition internationale de Londres, en 1851, dont le comte de La Borde, membre de l'institut, président de la commission française, écrivait: ‘L'industrie en Belgique, a pris une autre voie que les arts; ses progrès se sont faits uniquement dans la direction du bon marché et, sous cette tendance tyrannique, elle a abdiqué sa puissance artiste et se présente en ce sens dans le grand concours des nations, avec humilité et en contradiction avec le progrès fait dans les arts.’ Malgré tout, le dit enseignement artistique est resté incomplet. A tel point que, chez nous, sur 1,000 habitants, 59 seulement apprennent à dessiner, tandis que les statistiques constatent que, en France, en Angleteire et en Allemagne sur 1,000 habitants, 123 sont initiés au dessin! Il nous reste énormément à faire pour arriver au même niveau d'instruction artistique que les autres pays; mais en admettant que dans l'avenir nous y arrivions, le' résultat serait beau assurément, mais encore insuffisant. Nos artistes et artistes industriels ne seront réellement forts que le jour où on leur inculquera cette vérité fondamentale que la force réside uniquement dans la personnalité inhérente, abstraction faite de l'individualité, à la nation toute entière. Notre glorieux passé artistique en témoigne hautement et le même phénomène se remarque dans l'histoire | |
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des arts de toutes les nations. Au dessus des artistes planent les idées fécondant leurs oeuvres; soit qu'ils abordent l'art expressif, essentiellement libre dans ses manifestations, soit qu'ils consacrent leurs talents à l'art décoratif, partie d'un tout, limité de par sa nature. Le peintre de tableau est libre; le décorateur, l'artiste industriel ne l'est pas. En effet, l'art décoratif, celui qui embellit nos monuments par la noblesse de son ornementation peinte et sculptée, celui qui égaye et meuble nos demeures, celui qui ennoblit tous les objets dont l'usage nous est familier, cet art là n'est ni moins grand, ni moins inspiré, ni plus facile que l'art prétendu supérieur, cet art là, réunit sans exception aucune, tous les talents, toutes les intelligences, et met à contribution toutes les forces productives. Il comporte la plus vaste étendue d'éléments et de connaissances, et, dans son tout, nulle partie, si petite fût-elle, ne peut-être considérée comme infime, son rôle étant déterminé dans les harmonies de l'ensemble. Les plus grands maîtres ont atteint les sommets de cet art, sans qu'ils aient jamais cru déroger en mettant leur génie à la discrétion de ce qu'on est convenu aujourd'hui d'appeler l'art industriel. ‘Pour eux comme pour nous l'art est un. Ses applications peuvent être multipliées à l'infini, rameaux fleuris d'un même tronc, animés d'une sève unique, également généreuse jusqu'à leur plus fine extrémité’.Ga naar voetnoot(1) Grandes vérités, trop peu comprises. Une des causes originaires de la décadence des Beaux-Arts et principalement des arts décoratifs réside dans le spécialisme. A l'encontre de ce qui se faisait naguère, grâce au système d'éducation suivi, autrefois, les artistes modernes se confinent dans l'étude d'un seul genre. On se sent ou se croit attiré par vocation vers la reproduction de tel ou tel objet; on l'étudie et puis, au premier résultat quelconque, la fierté d'avoir créé fait croire à son propre génie. Erreur! Un artiste n'est vraiment génial que lorsqu'il est complet, c'est-à-dire capable d'aborder avec un succès égal tous les genres. A ce degré suprême étaient arrivés Léonard de Vinci, Otto Venius et Michel-Ange, peintres, sculpteurs, architectes, poètes et ingénieurs. Rubens, Lombart, Coeberg, Quentin Metsys, eux non plus ne se bornèrent pas à un cercle restreint d'observations. Plût au ciel que les membres de l'Union des arts déeoratifs n'en eussent pas fait moins! | |
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Nous n'aurions plus à regretter alors le terre-à-terre lamentable de leur exposition, où à part quelques notes hors pair, rien ne sort des sentiers battus et rebattus, qui faussent le goût du public. Les envois de peinture de MM. Charles Albert, Devis et Lijnen, les frères Erckman de la décoration théâtrale, sont sans conteste ce qu'il y a de plus complètement réussi. Ces maîtres de la décoration ont élevé leurs productions au premier rang de l'art décoratif; leur réputation a passé les frontières et tous les éloges que nous pourrions leur adresser ne seraient que des répétitions inutiles de ce qui a été dit tant et plus. Nous nous plaisons à le constater. Une mention toute spéciale est due aussi à M. Meyer, dont le piège est une vraie trouvaille, l'aurore jolie de ton et le reste Le Jour et la Nuit, la balançoire, divers panneaux d'amours - inférieurs de beaucoup. Cet artiste du reste est inégal dans son oeuvre; certaines compositions sentent trop la hâte du travail. Dans la section de la peinture notons encore les noms d'Allo, de De Koninck, de De Nève, de De Witte, un innovateur qui a découvert des applications décoratives, très originales, du Sylvain-décor, de Herremans, des deux Hoogewijs, de Jalhay, de Severeyns, de Sterckx, de Van de Bossche, de Van Dyck, de Van Holder qui expose un panneau décoratif, un paysage, destiné à la chapelle de St-Guidon, à l'église d'Anderlecht (?), Verdyen, Verheugen, Warnie, Weverbergh, Weyers et Etienne Charle. Les applications de la gravure industrielle sont représentées par les cadres de médailles (tête gravée en creux) et différents genres de gravure et ciselure, de M. Aseleer. Sans être un Benvenuto Cellini, cet artiste très méritant tient une place fort enviable dans le genre d'art auquel il s'est livré. Plusieurs verrières attirent par l'éclat de leurs couleurs voyantes. Celles de M. Charles Baes sont inférieures comme exécution à celles de M. Driesen, plus original dans ses compositions et partant plus attrayant. Tous ses projets et panneaux de verrières seraient à louer si on les analysait séparément. Les dessins et projets divers sont nombreux. A mentionner deux cartons couronnés au concours de l'Académie de Belgique en 1877 et 1887. L'un, l'Enseignement de l'enfance a pour auteur M. Bourotte, l'autre, les Nations du globe apportant à la Belgique leurs produits divers, M. Middeleer. Le second carton vaut infiniment mieux que le premier; il est le résultat d'études fortes faites en Belgique et à l'étranger, par un ‘jeune’ qui promet d'être, un jour, à la tète de l'Ecole Flamande. Les trois dessins d'éventails signés De Vleschoudere nous font songer qu'il y va de l'honneur national de relever l'industrie dentellière, qui, si elle n'est soutenue puissamment, disparaîtra bientôt ou végétera misérablement dans les ornières de la routine mercantile. Les dames, esclaves de la mode, ont abandonné les | |
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passements... Quant aux hommes, se souviennent-ils seulement que, il y a deux siècles, leurs ancêtres se ruinaient à acheter des ‘embouchures de bottes’ en dentelles? Signalons particulièrement un projet de chaire de vérité dans le style du XIIIe siècle, primé, lui aussi, en 1886, au concours organisé par la chambre syndicale provinciale des arts industriels à Gand, et dû à M. Govaerts, l'architecte bien connu. MM. Naert, Minsart, Saintenoy, Simonau, donnent dans des dessins de projets divers la valeur de leur talent respectif. A la tête de la sculpture ornementale brillent les statuettes et groupes de de Wever. Habile entre tous, il n'égale pourtant pas encore Carrier-Belleuse et Feugère, ses maîtres français inimitables, mais il rend à ravir les expressions enfantines. L'industrie du marbre est représentée par Evrard, un praticien adroit doublé d'un compositeur auquel il reste peu à apprendre. Il s'efforce même de vaincre des difficultés auxquelles d'autres se buttent; telle la sculpture d'une cheminée Louis XV en marbre noir, réputé le plus difficile à sculpter. M. Evrard en a fait un chef-d'oeuvre en son genre. Nous avons omis à dessein de classer parmi la peinture décorative la reproduction des bois et des marbres, parce que les séries exposées par MM. Hucher, Logelin, professeur agrégé à l'école des arts décoratifs d'Ixelles, Van Landuyt et Pille, sont tout à fait hors pair. Désormais il est prouvé que les Belges sont aussi forts en cette branche que les Français, et ce n'est pas peu dire. Les fer forgé de Julien Charle, ‘exécutés au pénitencier de Saint-Hubert, sous sa direction,’ (non pas sous cell: du Saint comme la rédaction du catalogue pourrait le faire croire), sont heureusement forgés). Il n'en peut être autrement, car famille comme noblesse oblige, et M. Julien Charle, à moins de dégénérer, ne saurait se détourner de la voie de l'art sérieux si heureusement parcourue par son père et ses frères. Résumons. Nous n'avons cité que ce qui était vraiment bien, omettant de critiquer le mauvais dans cette tentative hardie de ralliement de forces artistiques éparses, tentative qu'il est du devoir de la presse et du public d'encourager. Car, sous peine de déchéance complète, la Belgique ne peut continuer à être tributaire des autres pays, sous le rapport de l'art industriel.
Jules du Jardin. | |
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Congrês historique et archéologique de Charleroi.Ouverture le 5 août 1888, sous la présidence d'honneur de M. le Chevalier de Moreau, Ministre de l'agriculture, de l'industrie et des beaux-arts, de M. le Prince de Chimay, Ministre des affaires étrangères, de M. le duc d'Ursel, Gouverneur du Hainaut et de M.J. Audent, bourgmestre de Charleroi. La souscription est de cinq francs pour les membres des sociétés fédérées et de dix francs pour les autres souscripteurs. Chaque souscripteur recevra: 1o une carte de membre du Congrès, 2o une carte de légitimation donnant droit à une réduction de 50 p.c. sur les lignes belges (excepté le Grand Central), 3o un programme détaillé des réceptions, séances et excursions. Il aura droit à un exemplaire du compte-rendu de la session (un vol. in-8o de 700 à 800 pages). De plus, le comité exécutif a obtenu pour les membres du Congrès la faculté de visiter gratuitement l'exposition du grand concours international de Bruxelles 1888, et de jouir dans ce but de la réduction de 50 p.c. sur le parcours jusqu'à Bruxelles et vice-versa. | |
Exposition de Barcelone.L'exposition industrielle a été inaugurée au commencement du moi de Mai. Aucune autre ville d'Espagne ne se prête mieux à pareille entreprise que Barcelone, vu ses relations avec l'étranger, son mouvement industriel et commercial. Aussi le succès de l'entreprise paraît-il assuré. | |
Exposition de Munich.L'exposition internationale des arts plastiques et industriels est ouverte depuis le mois de mai. L'affluence de visiteurs de tous pays augmente de jour en jour. | |
Exposition de Vienne.Le succès obtenu à cette exposition par les artistes belges mérite toute notre attention. Des médailles ont été décernées au sculpteur De Groot, ainsi qu'aux artistes-peintres E. Wauters et Verhas, P. Coomans et de Lalaing. | |
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Exposition rétrospective d'art industriel, à Bruxelles.Nous avons déjà appris à nos lecteurs que le gouvernement organise en ce moment une exposition rétrospective d'art industriel, qui aura lieu l'été prochain à Bruxelles. Le comité des installations vient de se réunir sous la présidence de M. Gustave Vermeersch. En dehors des salons des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, dont nous avons déjà parlé en rendant compte de la séance de la commission de patronage, il a été décidé d'installer un salon liégeois, une chapelle et même une cuisine, Au centre de l'exposition il y aura une grande salle où seront réunis les armes et les insignes si intéressants des nombreuses gildes et corporations de notre pays. Voici les noms des membres du comité des installations qui ont bien voulu se charger de l'organisation et du catalogue des différentes classes: MM. Alfred Bequet, époques franque et belgo-romaine; Capronnier, vitraux; le vicomte B. de Jonghe, médailles; Victor Mahillon, instruments de musique; Alphonse Wauters, tapisseries; Albert Evenepoel et Soil, céramique; Charles Ruelens, manuscrits; Van der Kelen-Busson, dentelles; Mme Powis de ten Bossche, éventails; Georges Verhaeghe de Naeyer, tissus et broderies; le capitaine Van Vinkeroy, armes des gildes et corporations; l'abbé Van Caster, orfèvrerie et émaillerie religieuses et installation de la chapelle; Jules Helbig, salon du XVe siècle et vêtements sacerdotaux; Ferdinand Maskens, salon du XVIIe siècle et costumes civils; Gustave de Savoye, salon du XVIIIe siècle; Eugène Poswick, salon liégeois et verres. | |
Exposition rétrospective d'art industriel.L'exposition rétrospective d'Art industriel qui s'ouvrira au Grand Concours sera certainement une des plus riches et des plus intéressantes que l'on ait encore vues. Les chefs d'oeuvre n'y manqueront point et des trésors de tous genres y seront réunis; parmi les objets les plus importants on peut citer déjà les magnifiques chefs-d'oeuvre d'orfèvrerie des églises de Walcourt, Tongres et Tournai, les belles aiguières de Mme la comtesse d'Aspremont-Lynden et de M. le baron de Turck de Kersbeek, etc. A côté de ces objets avec lesquels nous avons déjà fait connaissance en 1880, il en figurera un grand nombre d'autres également précieux et qui n'ont pas été exposés à cette époque. Tels | |
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sont les chandeliers pascals de Postel (XIIe siècle), de Parc (XIIIe siècle), Tongres (XIVe siècle) et Léau (XVe siècle); la châsse du XIIe siècle en argent repoussé et ciselé, dont la conception et le procédé technique rappellent le célèbre rétable d'argent - malheureusement perdu - de l'ancienne abbaye de Stavelot; le reliquaire-tryptique de Sainte-Croix, à Liége; les trésors des églises de Hal et de Bouvignes, les rétables d'Oplinter et du Béguinage de Tongres, la chasuble en soie rouge orientale, dite de Saint-Thomas de Cantorbéry, de la cathédrale de Tournai, l'ornement sacerdotal complet de l'église de Londerzeel; une série d'ostensoirs remarquables du XIIIe au XVIe siècle, un dressoir gothique en chêne sculpté et un meuble de Boule prétés par S.A.S. le prince Charles de Ligne, des pendules appartenant à M. le comte de Mérode-Westerloo et à M. le prince de Rubempré; M. Emile Wauters a bien voulu contribuer au succès de L'Exposition en envoyant une réunion d'objets d'art anciens des mieux choisis. L'étranger nous apportera aussi un contingent important: les barons Gustave et Alphonse de Rothschild exposeront quelques joyaux de leurs splendides collections. M. le baron Von Oppenheim, toujours si bienveillant pour la Belgique, a promis une vingtaine d'objets hors ligne tirés de son célèbre cabinet; son concours est d'autant plus méritoire que la ville de Cologne inaugure cet été son Musée des arts décoratifs, dont M. le baron Von Oppenheim est un des fondateurs. MM. Chabrière, Gavé et Mohll et Odiat, les brillants et sympathiques amateurs de Paris, se sont entendus pour organiser une Exposition de dinanderies du moyen âge qui réunira les plus belles bouilloires à sujets chimériques (aquamanilles) du monde entier. Le salon du XVIe siècle renfermera quelques uns de ces beaux meubles de l'école lyonnaise presque inconnus en Belgique, prêtés par MM. Chabrière et Bourgeois, de Paris, et M. Cardon, de Bruxelles. M. Charles Stein exposera des vases en porcelaine de Chine d'une grandeur et d'une beauté exceptionnelles; M. Bourgeois des émaux, une merveilleuse tapisserie tissée d'or et d'autres objets di primo cariello, M. Joseph's, de Londres, des objes civils et des petits bijoux en or émaillé du XVIe siècle, M. Maillet du Boullay et M. Lefrançois, de Rouen, M. Gamault, conservateur du Musée des arts décoratifs de Paris, apporteront le concours de leurs collections bien connues, M. Desmottes, qui a déjà pris une part brillante à l'Exposition de 1880, exposera de nouvelles oeuvres de choix. Les négociations se poursuivent, et cette liste déjà longue se complètera certainement par d'autres noms célèbres dans le monde des arts et de la curiosité. (Moniteur officiel.) |
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